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Violences basées sur le genre : Oxfam tient un panel de haut niveau et des activités communautaires pour marquer les 16 jours d’activisme

Publié le samedi 3 décembre 2022 à 14h08min

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Violences basées sur le genre : Oxfam tient un panel de haut niveau et des activités communautaires pour marquer les 16 jours d’activisme

Dans le cadre de la campagne 16 jours d’activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG), l’ensemble du personnel d’Oxfam a procédé au lancement officiel des activités concomitamment au sein de l’organisation à Ouagadougou ainsi que sur sa base et sous base de Kaya et de Dori. La cérémonie a été présidée par le directeur pays, Omer Kaboré, en présence de la directrice générale d’Oxfam Québec Denise Byrnes en mission au Burkina Faso.

« Le mur des signatures ». C’est à travers ce concept que l’ONG Oxfam au Burkina Faso a procédé au lancement de ses activités marquant la campagne 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Cette initiative vise à récolter le maximum de signatures, preuve de l’engagement de chacune et chacun à mettre fin aux violences basées sur le genre.

Dans une ambiance conviviale et sympathique, le personnel d’Oxfam, les partenaires ainsi que l’ONG Save The Children, ont répondu présent à cette initiative. Ils ont marqué leur engagement à continuer à redoubler d’efforts dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Burkina Faso en émargeant sur « le mur des signatures ».

Une photo de famille pour immortaliser l’évènement

Le directeur pays d’Oxfam au Burkina, Omer Kaboré, dans son mot a expliqué que lors des crises, les femmes et les enfants restent les couches les plus affectées. Ces femmes et enfants ont vécu souvent de graves traumatismes et ont basculé dans une extrême vulnérabilité qui les expose aux violences basées sur le genre.
A ce propos, la campagne 16 jours d’activisme est placée cette année sous le thème national : « les violences à l’égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso ».

La directrice générale d’Oxfam Québec, Denise Byrnes, a souligné que dans le cadre de la présente campagne, c’est tout Oxfam qui est mobilisé partout dans le monde car la question des violences basées sur le genre est très importante. Il s’agit d’un fléau mondial. Et dans un contexte de crise, comme celui du Burkina Faso, ce sont souvent les femmes qui sont les premières victimes de viol par exemple. Il est donc important d’être à leurs côtés pour soutenir ces personnes.

A Kaya, le staff a marqué son engagement

Cette première activité n’est que le début d’une série d’activités à l’initiative d’Oxfam. Durant ces 16 jours, Oxfam au Burkina compte se joindre aux autres acteurs de développement à travers de nombreuses activités pour l’atteinte de la justice de genre et combattre les violences basées sur le genre.

C’est le cas de la séance de sport collectif du 1er décembre dans l’enceinte d’Oxfam, la poursuite des engagements sur « le mûr des signatures » à Ouaga, Kaya et Dori. Une conférence débat sur le thème : « les violences à l’égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso » couronnera l’agenda des activités prévues.

Aperçu du mur des signatures

Initiée le 25 novembre avec une série de citations montrant l’engagement du personnel ainsi que des partenaires, la campagne digitale se poursuivra jusqu’au 10 décembre sur toutes les plateformes digitales d’Oxfam au Burkina.
Oxfam est présente au Burkina depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locales, partenaires et alliées, en faveur d’une vie digne des populations pauvres.

Cela, afin d’insuffler un changement réel pour l’amélioration des conditions socioéconomiques des plus vulnérables, au rang desquels les femmes et les jeunes. Pour Oxfam, la justice de genre n’est pas seulement une question de droit. C’est aussi un moyen essentiel pour construire des sociétés plus justes et de vaincre la pauvreté.

Cellule Communication et Médias / Oxfam au Burkina

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