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Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

Publié le vendredi 2 décembre 2022 à 22h17min

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Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

Le capitaine Ibrahim Traoré réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué à redresser le pays ? Le conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) espère que les nouvelles autorités tireront les leçons de l’échec du MPSR I car « huit mois après le renversement du régime MPP par les militaires, nous sommes à nouveau descendus au pied de la colline ». Les premiers responsables du mouvement étaient face à la presse, ce vendredi 2 décembre 2022 à Ouagadougou.

Les pratiques de copinage dans la gestion du bien public nous ont conduits hélas à faire le constat amer que nous avons encore du chemin à parcourir. La réinvention du Burkinabè nouveau, telle que nous l’appelons de tous nos vœux, est une entreprise certes difficile mais pas impossible », a déclaré Issiaka Ouédraogo à la lecture de la déclaration liminaire.

Pour lui et ses camarades, la situation sécuritaire ne s’est pas améliorée depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré. « Des zones, qui jusqu’à présent n’avaient pas fait l’objet d’attaques, sont victimes d’attaques. Il n’y a pas d’amélioration sur le terrain. Nous nous basons sur les résultats du terrain pour nous prononcer. Le capitaine a donné six mois pour apporter une amélioration. C’est peut être tôt de faire un bilan mais le bilan que l’on peut faire est que nous sommes descendus au bas de la colline », pense le président du CISAG.

Lors d’uneaudience avec l’ambassadeur de France au Burkina le 29 novembre 2022, le Premier ministre burkinabè a demandé à la France, selon un compte-rendu de la Primature, d’apporter un appui aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à travers une fourniture d’armes et de munitions et la prise en charge financière des combattants. Le CISAG dit n’avoir pas apprécié la tenue de cette audience. Pour le mouvement, Appolinaire Kyelem aurait dû tenir un langage de vérité au diplomate en demandant à la France de revoir sa copie en matière de lutte contre le terrorisme.

Issiaka Ouédraogo, président du CISAG

« Les Burkinabè doivent prendre en main leur destin et nous devons nous préparer à cela. Ce que nous dénonçons, c’est le refus de la France de nous appuyer de manière sincère dans cette lutte contre le terrorisme. Les occidentaux n’ont rien fait pour arrêter le terrorisme depuis la déstabilisation de la Libye. Il faut revoir les accords militaires, car il y a trop de non dits », pense Issiaka Ouédraogo.

Répondant à une question sur les velléités de déstabilisation de la transition, le président du CISAG a salué la volonté du président du Faso de privilégier le dialogue. Mais, s’interroge Issiaka Ouédraogo, "est-ce une décision de sage ou un choix qui s’impose au président ? S’il est vrai que des gens ont voulu faire un coup d’Etat, nous pensons qu’il faut les arrêter car ils veulent arrêter un processus auquel nous adhérons. C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés. Qu’on nous dise qui sont ces personnes qui ont voulu faire le coup d’Etat ?", lance le président du CISAG.

Notons également que lors de cette conférence de presse, Issiaka Ouédraogo et ses camarades ne sont pas allés avec du dos de la cuillère pour exprimer leur mécontentement pour certaines déclarations du Premier ministre, Appolinaire Kyélem, qui relèvent, selon eux, de « l’amateurisme ». Ils en veulent notamment pour preuve, l’annonce d’une probable réduction du coût du carburant dès la nomination du chef du gouvernement.

« Tous ces tâtonnements n’ont sans doute pas été étrangers dans la faible mobilisation constatée au début du processus d’enrôlement des 50 000 VDP (…) Nous conseillons donc humblement au Premier ministre de se ressaisir. Car le Burkina Faso a besoin d’un rassembleur et non d’un polémiste, encore moins d’un diviseur. Certes, tout est urgent dans le pays, mais attention à ne surtout pas confondre vitesse et précipitation », conseille le CISAG.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 décembre 2022 à 13:22, par Levieux En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Vos inquiétudes sont justes vos remarques aussi mais je crois que le Capitaine a juste dit que Nous nous devons faire en six mois ce qui est prévues pour être fait en un an donc dire que le Capitaine a prévu de régler tout en six mois n’est pas juste.

  • Le 2 décembre 2022 à 14:07, par SOME En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Oui cette audience pouvait erte evitée le ministre des affaires etrangeres ets là dans son role ! De plus il n’a pas d’exigences a nous donner pour ses ONG espions. S’il y a eu destabilisationil n’est incomprehensible que l’on veuille dialoguer avec les destabilisateurs : soit on a imposé au president de ne pas les inquieter. Et pourquoi alors ? Et le president a accepté parce qu’il se trouve en faiblesse et se soumet(il n’a pas la main sur l’armee ou du MPSR et les forces politiques), soit il veut jouer un jeu. Dans tous les cas ce n’est pas un bon choix que de discuter avec les destabilisateurs. Eux ont-ils negocié avant ? Pourquoi ce silence autoour des destabilisateurs ?
    SOME

  • Le 2 décembre 2022 à 14:39, par say En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Quand je vois certains retouchés mentales, je pense que le Burkina n’est pas sorti de l’ornière. la politique ventrale n’a pas cessé ,ils reviennent avec une autre facette . il faut que le peuple ait certains OSC a l’œil. je suis optimiste que nous ensemble avec les militaires conquérants vaincrons le terrorisme et remettrons notre cher pays sur la route des pyramides d’or.
    GOG BLESS BF

  • Le 2 décembre 2022 à 15:00, par porto En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    ET C’est repartit !le MPSR2 est entrain de faire la meme erreur que le 1.Mr ouedraogo dites nous que contient ces fameux accords militaires tant decries vous qui etes dans le secret des dieux.Apparement garder le secret sur ces accrords arrangent tous le monde. meme les nouvels autorités.

    • Le 3 décembre 2022 à 10:58, par kwiliga En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

      Bonjour porto,
      Le plus remarquable dans tout ça, c’est que tout le monde navigue à vue.
      Tout d’abord, nos dirigeants, qui posent des insinuations, sans le moindre élément factuel, utilisant ainsi une vieille recette propre à toutes les dictatures du monde : "l’ennemi est parmi nous, surveillons-nous les uns les autres, méfions nous de nos voisins, de nos collègues, dénonçons les comportements louches et antipatriotiques,..." on connait bien le couplet, mais ça vient grandement en contradiction avec les grandiloquents discours sur la fameuse "réconciliation nationale", qui s’avère alors, un fameux ballon de baudruche.
      Et surtout, la prise de pouvoir par la force, de nos putschistes dirigeants, ne se justifiait que par le seul fait que l’ennemi était déjà identifié, et que eux seuls pouvaient le combattre.
      Maintenant, incapables de progresser contre le terrorisme qui nous endeuille quotidiennement, ils préfèrent s’inventer de nouveaux ennemis fantômes, de l’intérieur, ou en jetant l’opprobre sur des puissances alliées.
      Et, pour terminer sur la navigation à vue, rappelons ces propos du CISAG, le 21.11.2021 : "Issiaka Ouédraogo appelle les Burkinabè « à éviter la violence dans le débat public et à donner une chance au président du Faso (Kaboré), pour faire rapidement la preuve de sa bonne foi et de sa bonne volonté... interpellé la classe politique dans son ensemble, majorité comme opposition, ainsi que la société civile, à désarmer les mots et à éviter les propos susceptibles d’envenimer la situation".
      Et puis, il y a un an, rien sur "la France (qui doit) revoir sa copie en matière de lutte contre le terrorisme", ni sur "le refus de la France de nous appuyer de manière sincère dans cette lutte contre le terrorisme". En fait, il y a un an, la France était un partenaire fiable et sincère.
      Allons-y, naviguons à vue et surfons sur les plus grosses vagues.

    • Le 6 décembre 2022 à 15:20, par Boris Herz En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

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      L’ex-député Léonce Koné porte plainte contre Alassane Sakandé et
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  • Le 3 décembre 2022 à 05:40, par le patriote En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Merci a la CISAG et surtout a Mr Idrissa Ouedraogo pour cette sortie médiatique. En toute humilité, et tout en respectant la memoire de nos vaillants soldats et VDP tombes dans le champ de bataille pour libérer notre patrie de la main des djidahistes, reconnaissons en toute honnêteté qu’ il y a un peu d’ alcalmiie quant aux attaques terroristes. Ces méchants individus qui sont chasses et neutralisés dans leurs logis, font maintenant de la transhumance , mais ils seront tous traques et complètement neutralises .Au Nom de celui qui a cree le Burkina Faso, notre Nation !.
    Tant il est vrai que la liberté de la presse est permise par ce que nous pratiquons et vivons en démocratie, autant les critiques doivent être constructives, debarassees de propos malveillant voire injurieux envers nos responsables politiques. proner le rassemblement en traitant nos autorités de faibles, polémistes et diviseurs ne sied nullement pas !. Donnez l’ exemple du rassemblement par votre langage et en faisant des suggestions pertinentes : critiquez vous le fond ou la forme de la rencontre entre le premier ministre et l’ Ambassadeur de France ? Il faut savoir qu’En matière de terrorisme, on ne doit. pas comparer les pays, encore moins la LYbie a un quelconque autre pays car les peuples,, les terrains et les réalités socio- culturelles differents.
    Que Le president continue toujours de garder un oil ouvert sur les esprits méchants qui veulent perturber la transition sous le MPSRII, et qu’ il les contrôle a tout bout des champs,. Qu’ il continue de privilégier le dialogue, loin d’ être une faiblesse, c’ est une force petrie de sagesse.Car la sagesse n’ attend point le nombre d ;’ année.
    Que le ministre des Affaires Étrangères travaillent plus en concert avec la primaire pour asseoir et mener de bonnes, efficaces et rapides strategies de cooperation avec les partenaires, Strategies qui contribueront a vaincre dans un avenir proche le terrorisme.
    Que Dieu nous aide et nous favorise !

    _

  • Le 3 décembre 2022 à 07:23, par AHMED En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Pourquoi les gens ne peuvent pas comprendre que c’est un MPSR 3 qui se préparait. C’est entre eux . IB a un soutien populaire mais c’est un militaire.

  • Le 3 décembre 2022 à 07:42, par TANGA En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    ’’Nos amis’’ n’ont rien fait pour arrêter la prolifération du terrorisme, pire tout porte à confirmer qu’ils sont bons amis avec ces terroristes ; la cérise sur le gâteau c’est le fait qu’il n’y a jamais eu de sincérité dans leurs actions.
    Nous avons donc toutes les preuves que ’’ces amis’’ là ne sont pas des amis.
    Pourquoi doutons nous à aller voir ailleurs ? Ailleurs, ils sont allés voir ailleurs et s’en portent mieux. Si nous prenons le même chemin, ensemble avec les autres tout ira pour le mieux.
    Attendons nous de tomber pour nous dire :""on aurait du ’’ ? Bref.
    Concernant la déstabilisation ratée, il est conseillé au Président de ne pas tomber dans l’erreur de Thomas SANKARA même si il se veut sankaristes. Nous ne voulons plus pleurer comme à la mort de Thomas SANKARA ; premier con n’est pas con mais c’est deuxième con qui est con.

  • Le 3 décembre 2022 à 09:04, par Sacksida En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Ecoutez laissez le President Ibrahim Traore et son Gouvernement Travaille car vous ne pouvez pas etre plus royaliste que le Roi dit l’adage ; cette CISAG Alimentaires depuis le regime Neocolonial de Rock Marc Christian Kabore et ses compagnons doit cesser la dance du Ventre. Pensez Vous que vous etes plus conscient que des gouvernants Burkinabe ? La lutte contre le terrorisme et le grand Banditisme desastreux est la priorite des priorites et a qoi sert d’ouvrir plusieurs Fronts a la fois ? Le President Ibrahim Traore est plus stratege que vos gesticulations inutiles et il faut arreter ca ! Salut

  • Le 4 décembre 2022 à 05:17, par Legis En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Les Burkinabè sont devenus tellement specialistes en sécurité nationale que chacun se réveille avec des solutions prêt à porter qu’il tient à imposer au Gouvernement avec une impatience de quelqu’un qui a la diarrhée,
    Souffrons quand même qu’un Gouvernement, même d’urgence ou de combat travaille avec methode.
    Les accords militaires de 1960 par exemple, si la nécessité leur relecture ne souffre pas de tergiversations, il reste qu’il faut se donner les moyens de ne pas se fourvoyer, en travaillant proposer des textes de notre crue, ou le cas échéant à acter leur fin sous bénéfice d’inventaire.
    L’on remarquera qu’en 4 ans de pouvoir, le CNR n’a pas pu le faire. Or personne n’a douté de l’orientation pro- peuple de ce régime !!!

  • Le 4 décembre 2022 à 19:31, par Togsida En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Je salue cette déclaration du dynamique jeune ministre de la communication, monsieur Emmanuel ouedraogo. Nous de nos nous en tenir aux déclarations officielles faire par l’autorité. Certaines osc ne comprennent rien etelangent les choses et pourraient constituer un danger pour le régime actuel. Il faut que le régime IB assume ses responsabilités en recadrant certaines personnes qui frisent le ridicule par des fausses rumeurs. Oui on peut être d’accord avec la liberté de presse, mais il ne faut pas accepter la diffusion des informations mensongères qui pourraient être in.obstacle à la cohésion sociale. Tout le monde a entendu un certain sinon qui appelle à l’exécution de certaines personnes, même au meurtre de citoyens. Tous ces gens disent parler au nom du président et les derniers moments montrent qu’il n’en est rien. Quand on ne comprend pas bien le français jusque là considéré à tort ou à raison comme langue officielle, on s’abstient d’être interprète. La situation est d’autant plus préoccupante que ces attitudes pourraient si on y prend garde amener des affrontements dangereux. Il est temps que le président recadre les osc qui disent parler en son nom et que le procureur du faso se saisissent de certaines déclarations incendiaires. Les menaces préférés contre le mogho naba, les menaces proférées contre Newton Hamed barry dont l’adji Bama releve sont autant de signaux rouges et forts pour perturber la paix intérieure. Nous ne gagnerons pas bataille dans la division à travers les réseaux sociaux dont étains en font un fond de commerce en demandant des partage et des like. Non nous ne devons pas partager de fausses informations. DIEU hait le mensonge et on ne peut oas comprendre que des gens qui fréquentent lesosquees et autres fassent du mensonge une ligne de conduite. A et effet, les leaders d’opinions particulièrement la chefferie traditionnelles, les responsables musulmans,catholiques et protestants doivent tirer la sonnette d’alarme pour ne pas être complices d’un drame qui pourrait survenir. Aujourd’hui la seule préoccupation qui vaut la peine est la question securitaire. Le gouvernement sait ce qu’il fait et si on le supporte on doit lui faire confiance en lui faisant pas une pression inutile dans désordre et une anarchie.
    Que ke gouvernement prenne ses responsabilités pour recadrer les gens. Le procès du capitaine Sankara et le procès en cours en guinee contre le groupe de Dadis camarades sont là pour nour rappeler que l’histoire rattrape toujours. Alors ceux qui s’adonnent aux déclarations incendiaires sachent que tout est enregistré et que tôt ou tard ils répondront de leurs actes devant des tribunaux. Que chacun soit un agent de paix et non de division. Que Dieu bénisse ke Burkina Faso.

  • Le 5 décembre 2022 à 16:00, par Sonni ALIBER En réponse à : Velléités de déstabilisation de la transition : « C’est bien de privilégier le dialogue, mais nous ne sommes pas rassurés », lance le CISAG au capitaine Ibrahim Traoré

    Quand on lit les médias burkinabé,dans l’ensemble le niveau des débats politiques sont TRÈS TRÈS BAS ET MARGINAL,ce qui prouve que l’intelligentsia burkinabé n’est pas politique ni capable d’élever le niveau /Tout est basé sur des attaques personnelles et sans tête ni queue, et pourtant il y’a matière à débattre

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