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Pluie de blessures à la Coupe du monde

Publié le mardi 29 novembre 2022 à 15h30min

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Pluie de blessures à la Coupe du monde

La Coupe du monde marque l’actualité internationale et sportive, mais au sein des sélections, de nombreux blessés sont surtout à déplorer. D’où peuvent venir ces contrecoups physiques qui marquent le début de la compétition au Qatar ?

Un début de compétition alléchant

Les équipes ne possèdent incontestablement pas le même rythme en fonction des rencontres ni les mêmes forces. Technique, tactique et physique s’affrontent avec une véritable variation des états de forme offrant, au plus grand plaisir des spectateurs, des rencontres animées.

Certains matches sont d’ailleurs entrés dans les annales avec les exploits de l’Arabie Saoudite et du Japon, respectivement face à l’Argentine et l’Allemagne, les deux finalistes de la Coupe du monde 2014 ! Défaites, les deux grandes nations mondiales participaient malgré elles à l’histoire de cette compétition. Qu’importe le niveau annoncé et observé, chacune des 32 équipes souhaite atteindre les huitièmes de finale.

Plus tard, la phase de poules va laisser place aux matches à élimination directe. Historiquement, ces matches couperets ont toujours porté des destins dramatiques, qu’importe l’identité du vainqueur. Avec de potentielles prolongations et surtout des tirs au but lorsque les équipes n’arrivent pas à se départager, la tension et la dramaturgie montent à leur paroxysme ! À cet instant, de nombreux gardiens souhaitent prouver que l’art des tirs au but est avant tout un duel stratégique et que la chance n’a pas toujours sa place dans cet exercice périlleux, comme dans d’autres disciplines.

À n’en pas douter, certains matches devraient se jouer de cette manière dans les prochaines semaines, comme ce fut toujours le cas. En ce qui concerne l’art des pénaltys, le gardien belge Thibaut Courtois apparaît lui, comme déjà prêt. Auteur d’un arrêt exceptionnel face au Canada, le gardien du Real Madrid a prouvé qu’il était l’un des hommes forts de sa sélection et que ses capacités individuelles profiteraient à son équipe tout au long de la compétition.

Une compétition marquée par les blessures

Aussi alléchante que puisse être cette Coupe du monde, les blessures ont elles aussi fait l’actualité. Ce fut le cas avant même le commencement avecles stars Sadio Mané ou Karim Benzema, mais une fois la compétition lancée, plusieurs joueurs majeurs ont également dû quitter les pelouses.

Victime d’une rupture des ligaments croisés, le Français Lucas Hernandez paie probablement plusieurs facteurs complexes à prendre en compte. Il a failli en être de même pour Neymar, touché à la cheville face à la Serbie.

De leur côté, Lukaku et Sané, deux joueurs majeurs en Europe, ont eux aussi dû faire l’impasse lors des prémices de la Coupe du monde. Comment ces nombreuses blessures peuvent-elles s’expliquer ? Majoritairement, elles concernent des problèmes musculaires et bien que le changement météorologique puisse avoir son importance à ce sujet, les sélections sont désormais mieux armées que dans le passé pour contrer ces phénomènes.

Il ne faut bien sûr pas sacraliser cette donnée alors que la majeure partie des joueurs est habituée à évoluer depuis plusieurs semaines dans la fraîcheur européenne, mais la principale raison de cet amas de blessures pourrait venir d’ailleurs…

Le championnat anglais a dû adapter son calendrier

Un calendrier dense

Pour faire face au changement de calendrier et à l’organisation de cette Coupe du monde en plein hiver, les championnats européens ont dû s’adapter comme jamais auparavant. Beaucoup d’entre elles ont choisi de combler les longues semaines en enchaînant les matches depuis août, au cœur d’un calendrier d’une densité rare. La Premier League a, par exemple, effectué 16 journées avant le Mondial. En ajoutant les matches de coupes et les compétitions continentales, certains joueurs n’ont clairement pas eu le temps de souffler.

Jamais dans le passé les sélections majeures n’étaient arrivées avec aussi peu de préparation collective et surtout, la capacité de se préparer de nouveau physiquement. Une donnée à prendre en compte pour certaines équipes qui pourraient, à ce sujet, créer la surprise si elles parviennent à passer au travers des gouttes au niveau des blessures.

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