Pendant quatre (04) jours, le centre Djéliya et les concessions environnantes au secteur 2 (Diarradougou) ainsi que le Centre culturel français Henri Matisse ont été plongés dans l’ambiance du conte, outil didactique et ludique. Les conteurs sont venus de l’Afrique, de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique, aussi bien de l’espace francophone que non francophone.

En marge du conte à proprement parler, des ateliers d’initiation, la musique et la danse étaient au menu de « Yeleen » 2005. C’est donc un événement culturel multidimensionnel que le haut-commissaire du Houet, Salif Ouédraogo, a officiellement lancé le 27 décembre 2005 à l’Hôtel de ville au nom du gouverneur des Hauts-Bassins, en présence de nombreux festivaliers, de responsables de l’ambassade de France au Burkina et du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, parrain de la 9e édition.

Pour cette édition, de nombreux partenaires européens et nationaux ont mis du leur pour qu’elle soit une réussite, même si Hassane Kouyaté, président du festival estime jusqu’à présent que « Yeleen est un enfant qui est né dans la douleur, qui s’est levé dans la douleur et qui marche dans la douleur ». Pour les Bobolais, l’événement qui aura certainement retenu l’attention est le carnaval des enfants qui s’est déroulé le 31 décembre dans les rues de la ville.

U.K
Sidwaya