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Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
L’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé reste suspendue sur toute l’étendue du territoire national burkinabè. C’est l’annonce faite par le ministre en charge du commerce, Serge G. Poda, dans un communiqué en date du mardi 15 novembre 2022.
Selon le ministre, ce communiqué vient aussi rappeler la suspension de la délivrance des autorisations spéciales d’exploitation desdites céréales.
Tout contrevenant à cette décision s’expose à des sanctions conformément à la réglementation en vigueur.
Ci-dessous le communiqué.
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Vos commentaires
1. Le 16 novembre 2022 à 15:21, par Kari En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
Il joue pas le monsieur là ! Quelles sont les raisons probables
2. Le 16 novembre 2022 à 15:27, par Daniel En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
Je ne comprends pas cette décision qu’on ne nous explique d’ailleurs pas. A mon avis c’est le contraire qu’il faut faire : suspendre l’importation surtout du riz pour encourager la production locale. Si le Burkina exporte des denrées alimentaires je n’y vois que du bénéfice puisque cela stimulera toujours un peu plus la production nationale et fera engranger des devises.
Le 17 novembre 2022 à 09:19, par Peuple insurgé En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
Oui, de prime abord, l’exportation stimule la production. Mais au Faso il ya que les commerçants exportent les produits et après y a manque et les prix montent. Là encore c’est les commerçants qui se frottent les mains. Le producteur et le consommateur sont pillés. Il faut assainir davantage. Je suis partant aussi pour la réduction ou l’interdiction de l’importation de certains produits que nous mêmes pouvons produire, comme le riz par exemple. Le Nigeria l’a fait et ça a bien marché.
3. Le 16 novembre 2022 à 15:28, par Barou En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
TRES SAGE
CONSOMMONS BURKINABEÉ
AUSSI REVISEZ LES PRIX
4. Le 16 novembre 2022 à 19:57, par Kpeter En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
L’exportation risque de créer un pénurie. Puisque l’offre est en dessous de la demande. Surtout que certaines zones n’ont pas pu produire pour raison d’ insécurité.
5. Le 16 novembre 2022 à 20:03, par Kpeter En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
On risque de tomber dans ce qu’on veut éviter à cause de certaines brasseries qui sont entrain de s’acheter le maï de la saison pour produire la bière. A cause de ça, le sac est déjà à 20000 fr dans certaines localités.
6. Le 16 novembre 2022 à 20:15, par Kpeter En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
On risque de tomber dans ce qu’on veut éviter à cause de certaines brasseries qui sont entrain de s’acheter le maï de la saison pour produire la bière. A cause de ça, le sac est déjà à 20000 fr dans certaines localités.
7. Le 16 novembre 2022 à 23:07, par Peuple insurgé En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
On doit aussi interdire l’exportation des tourteaux de coton et de la graine de coton. En effet ces produits sont exportés vers le Mali et la Mauritanie, au grand dam des éleveurs burkinabè qui payent les aliments de bétail plus cher que le maïs. Une véritable aberration pour un pays producteur de coton ! Quelques individus se sucrent de façon scandaleuse sur le dos des populations. Tenez vous bien la tonne de tourteaux de coton CITEC a été vendue à 300000 FCFA en juin de cette année à Sankariaré. Inimaginable... Et ça n’émeut personne au ministère des ressources animales ! L’égoïsme et la cupidité du burkinabè
8. Le 17 novembre 2022 à 11:46, par Pierre En réponse à : Burkina Faso : Suspension de l’exportation du mil, du maïs, du sorgho et du niébé
Pour Daniel : la situation est simple. Nous avons plus de 3,5 millions de personnes en insécurité alimentaire qui ont besoin de recevoir des dons en vivres sans oublier les + de 1,5 million de personnes déplacées internes. Beaucoup de terre n’ont pas été cultivés dans les zones en insécurité et, donc, autant moins de récolte. Même si la campagne a été plutôt bonne à priori, nous aurons sans doute encore un déficit céréalier à combler. D’où l’interdiction d’exporter le peu que l’on a.