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Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

Publié le vendredi 11 novembre 2022 à 22h00min

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Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

Ouvert en novembre 2008, l’espace Campus France est un service de l’ambassade de France. Il a été créé à l’initiative du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR) et le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE). L’espace a mis en place en 2011 au Burkina Faso la plateforme "études en France", à l’instar des 66 autres pays hors Union européenne qui utilisent cette procédure.

Campus France représente l’Agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité des étudiants internationaux. Selon la directrice de l’espace Campus France du Burkina Faso, Clémentine Gilard, il permet aux étudiants burkinabè de poursuivre une partie ou l’intégralité de leur cursus universitaire dans les établissements supérieurs français, en présentiel ou à distance. « Il est indispensable de passer par Campus France en amont de toute demande de visa long séjour pour études ou courts séjours pour stage de formation », précise-t-elle.

L’espace dispose en plus d’une plateforme "France Alumni" permettant aux étudiants burkinabè passés par la France de valoriser leur expérience en s’inscrivant au sein du réseau français, de les mettre en lien avec les entreprises et de faciliter leur recherche d’emploi.

Stéphanie Bancé, étudiante en 3ème année de droit des affaires à l’Université Libre du Burkina

Les candidatures auprès des établissements français doivent, pour la plupart, obligatoirement s’effectuer via la plateforme ‘’Études en France’’. Afin d’optimiser leurs chances d’obtenir une réponse favorable à leur demande, Campus France aiguille les étudiants dans la création et le remplissage de leur dossier électronique de candidature. « Campus France me permet de mettre mon dossier en valeur. Des universités verront mon dossier et me répondront au cas où je réponds à leurs critères de sélection », a indiqué Stéphanie Bancé. Étudiante en troisième année de droit des affaires à l’Université Libre du Burkina, elle souhaite poursuivre ses études universitaires en France.

Une plateforme de plus en plus sollicitée par les jeunes

L’espace traite chaque année de nombreux dossiers d’étudiants. Au cours de la campagne universitaire 2021-2022, il a traité 1 757 dossiers, contre 1305 l’année précédente. En moyenne, entre 600 et 700 visas sont accordés aux postulants chaque année. « La France n’a jamais arrêté de délivrer les visas étudiants, y compris durant la crise sanitaire, durant laquelle la priorité leur a été accordée » indique Clémentine Gilard.

La présentation à Campus France d’une attestation de préinscription émanant d’un établissement supérieur français précède la démarche consulaire dans le but d’obtenir un visa. Angélique Yaméogo s’est dirigée vers cet espace pour effectuer une pré-inscription au sein d’une université. L’étudiante en master 2 d’informatique, option cybersécurité, souhaite faire un doctorat en France. « Je suis passée par Campus France et cela m’a permis de compléter les documents manquants auxquels je n’avais pas prêté attention. Cette vérification a facilité par la suite ma demande de visa », a-t-elle confié.

Yameogo Angélique, candidate pour un doctorat en France

A cette étape, c’est le conseiller Campus France qui se charge de valider et d’introduire les étudiants au service des visas. Mais selon la directrice de Campus France, l’espace ne délivre pas de visa aux étudiants. « La décision d’octroyer ou non le visa se fonde sur l’ensemble des éléments constitutifs du dossier et relève uniquement du service consulaire de la France au Burkina Faso », souligne-t-elle, ajoutant que le taux de refus des visas étudiants est très bas. En général le refus des visas repose sur la question du financement des études. Il s’agit d’éviter de mettre les étudiants étrangers dans l’embarras une fois arrivés en France où ils risquent dans ce cas de consacrer plus de temps à trouver un emploi pour financer leurs études qu’à étudier. .

C’est en raison des rudes conditions d’étude au Burkina Faso que Aboubakar-Sidiki Sanon quant à lui s’est inscrit sur la plateforme. « Le chevauchement des années académiques, l’accroissement de l’effectif des étudiants et l’inadaptation de la formation aux besoins du marché de l’emploi, sont autant de raisons qui m’ont emmené à m’inscrire à Campus France. Aussi, l’obtention d’un diplôme à l’international nous rend plus compétitifs » justifie l’étudiant en troisième année de droit à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest unité universitaire à Bobo Dioulasso.

La plateforme "études en France" retardée par le saccage de l’Institut français

Aboubakar-Sidiki Sanon, étudiant en 3e année Université catholique de l’Afrique de l’ouest unité universitaire à Bobo Dioulasso

Les derniers événements lors du putsch des 1er et 2 octobre 2022 ont eu un impact sur le bon fonctionnement de Campus France Burkina Faso. Selon la directrice, le saccage de l’Institut français de Ouagadougou a eu lieu alors que Campus France venait d’y emménager. « Notre matériel informatique a été volé, les dossiers des étudiants réduits en cendres et une partie de notre mobilier endommagé ». Pourtant, la campagne universitaire au compte de l’année 2023 enregistrait déjà de nombreux messages de la part d’étudiants inquiets, ne sachant pas s’ils pourraient candidater pour les études en France. « Les quelques 74 médecins burkinabè s’apprêtant à partir effectuer leur année de spécialisation dans les hôpitaux français ont été les plus affectés : leur départ étant prévu pour le 2 novembre 2022. La moitié d’entre eux risquent aujourd’hui de ne pas pouvoir obtenir leur visa à temps, y compris pour une rentrée tardive », déplore la directrice.

Par ailleurs, les conférences de présentation des études en France qui devaient se tenir à l’Institut français et dans les établissements d’enseignement supérieurs burkinabè sont reportées sine die. Ce report implique un retard dans la communication autour de la campagne, entraînant également un manque de temps pour que les étudiants puissent faire leurs dossiers.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2022 à 14:43, par A qui la faute ? En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Vous les journalistes ! quel est le but de cet article ?
    On n’a pas besoin de cet article pour comprendre que les vandalisme ça n’arrange pas les étudiants et les artistes surtout. Donc économisez nous des ces genres de publications.

  • Le 11 novembre 2022 à 14:56, par Cisse En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Il ya le cuba, venezuela,chine,corée du nord, allez y laba si réelement vous voulez une bonne education

    • Le 12 novembre 2022 à 09:31, par kwiliga En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      Bonjour Cisse,
      C’est vrai ? Même la Corée du Nord ? C’est pour faire des études en missiles balistiques ? Vous vouliez faire une bonne blague ou vous étiez sérieux et par conséquent totalement ignorant de certaines réalités ?

      • Le 12 novembre 2022 à 21:29, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

        J’aime bien votre citation :
        « C’est vrai ? Même la Corée du Nord ? C’est pour faire des études en missiles balistiques ? Vous vouliez faire une bonne blague ou vous étiez sérieux ? »
        Ce pauvre Cissé, s’il n’est pas un troll stipendié, m’a l’air légèrement déconnecté de la réalité géopolitique ou économique. Il ne se rend pas compte combien les pays qu’il adule ressemblent à des camps de concentration.
        J’espère que personne ne punira l’un de ses parents en l’envoyant se geler les génitoires en Corée du Nord, aussi glaciale que sa voisine sibérienne (-20°C, -30°C). Sauf qu’en Corée du Nord, on mange très très rarement de la viande, et très très souvent des épluchures de légumes ; on mange quand même moins mal en Russie...

    • Le 12 novembre 2022 à 10:23, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      @Cisse
      Mon brave M. Cisse, j’ai connu de nombreux africains qui ont souffert TOUTE LEUR VIE d’avoir mal choisi leurs études supérieures dans des pays « trop bizââârres, là-même présentement » ; certains pays qui sont, ou ont été, dans l’orbite soviétique ou russe sont définitivement considérés comme arriérés, hors du progrès technique, et délivrant des « diplômes politisés » indépendants de la valeur de l’étudiant.

      Si vous tenez tant que ça à des études en pays totalitaires, préférez la Chine, qui est industriellement performante. Mais c’est un pays très dur pour un africain, froid, mépris raciste violent, etc.

      Si la France et l’Europe vous « sort par les trous de nez », allez au Canada. Mais il est difficile d’y accéder ! Et gare aux engelures...

      PS : Recommander le Vénézuéla ? Vous êtes guinéen, ou quoi ? Pour un Burkinabè, ce serait un plan IDIOT.

  • Le 11 novembre 2022 à 16:38, par Initié En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Non madame nous allons developper nos propres programmes scholaire adaptés au besoin et au realité de l’Afrique avec nos langues Africaines. Fini le choix de nos manuels scholaires depuis Paris. Mais merci quand même pour l’offre.

    • Le 11 novembre 2022 à 22:21, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      @Initié
      Hé, ho, il s’agit du supérieur, là !
      Il ne s’agit d’études primaires ou secondaires.

      Soyez rassuré, peu de gens tiendront compte de votre suggestion.

      • Le 12 novembre 2022 à 06:09, par Dedegueba Sanon En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

        Mr HELIE, vous vous rejouissez sans doute de cette difficulté qu’ont ceux qui avaient programmé aller poursuivre leurs études en France. De toute façon il était à prévoir une telle réaction de rétorsion de la part de l’ambassade de France. Je suis même surpris de la vitesse avec laquelle le service des visas a repris du service. Tout ça pour dire que le narratif véhiculé par Macron, qui malheureusement est repris par de nombreux français, voire, européens, comme quoi il y a un "sentiment anti français" est juste malhonnête et obéit d’une logique de manipulation intellectuelle. Se révolter contre une politique française inadaptée et appauvrissante de la France, ne signifie pas qu’on se révolte contre les français. Puisque certains français de souche réprouvent cette politique françafricaine.
        Les mouvements de foule ont toujours ce côté de risque de débordements imprévisibles. Or la révolte des africains est alimentée par l’attitude des autorités françaises qui ne veulent pas changer de politique, et aussi de français qui continuent de penser que les ex colonies françaises demeurent leurs choses.Hier j’ai visionné un entretien d’André Bercoff dans lequel son invité parlait carrément comme si le Burkina et le Mali étaient des propriétés françaises, désormais perdues, et qu’il fallait tout faire pour ne pas perdre le Niger, le Benin, le Togo et la Côte d’Ivoire. Le Senegal étant considéré comme acquis d’office n’a pas été cité. Pire à l’instar de Von Der Leyen, certains français, comme la plupart des occidentaux, pensent que l’africain n’est pas doté d’intelligence et reste un enfant que les russes auraient manipulé. Il n’aurait pas une volonté propre ? Or si c’est ainsi, les russes auront pris l’exemple chez qui s’il vous plaît ? Bon Dieu ? Quel jour l’africain sera "humanisé" ? Les préjugés nous assimilant à des singes dans les cocotiers sont vraiment tenaces. C’est à croire que l’homme blanc n’est pas génétiquement violent et impérialiste ?
        Celui qui se noit est capable de vouloir s’accrocher au crocodile qui nage à portée de main. Seuls les imbéciles ne changent pas, dit-on. Même les animaux connaissent les endroits risqués de la forêt.
        Il s’agit juste pour la France de jouer franc jeu, et de changer sa politique africaine, en cinsiderant que l’africain aussi a besoin de vivre convenablement comme tout être humain . Macron l’avait promis dans l’euphorie de sa première élection, mais rapidement le "système" l’a obligé à ravaler sa langue.

        • Le 12 novembre 2022 à 20:22, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

          @Dedegueba Sanon
          Ah bon ?
          Moi, je vois que l’ appel à candidater pour étudier en France a repris , mais avec des difficultés techniques dues au vandalismes divers qu’on subi les services de l’Ambassade de France. Mais les difficultés techniques, ça se surmonte.
          Comme je l’ai dit précédemment, depuis 40 ans, je suis contre tout aide à un régime non démocratique, et j’y tiens dur comme fer, du moins en théorie.
          Mais on me rétorquera que des jeunes gars de 20 ans n’ont pas à payer pour le mode de gouvernement du BF, donc je reconnais « qu’il y a débat ».
          Il serait dommage d’enlever à une jeune amazone brillante une chance de découvrir un nouveau médicament, ou d’empêcher un jeune phénix d’avancer vers son prix Nobel d’astrophysique. De plus, quoi qu’il arrive, de bonnes études et des recherches personnelles brillantes de ces jeunes héros profiteront quand même à plus de 30% à la France et à l’Europe, le reste au Burkina Faso, donc, oui, ça vaut le coup de les financer.
          Et puis, à long terme, ils seront les élites du BF en 2042.
          De plus, quoi qu’il arrive, le Burkina Faso bénéficie en France d’un bon « coefficient affectif », bien meilleur par exemple que celui de la RCA. Même en pleine période Sankara, l’enthousiasme des Burkinabè plaisait, ainsi que leur façon d’être, calme, courtoise et digne.
          On ne me demande pas mon avis, au Quay d’Orsay, je ne suis qu’un vieux retraité dans ma verte province. On me laisse à mon jardin, à mes marches le long des rivières et sous les moulins à vent, à mon vélo VTT, à mes chasses, à mes maquettes télécommandées, à ma nombreuse tribu de blondinettes 2.0 & 5G nées depuis 2000…

  • Le 11 novembre 2022 à 19:34, par Alpha2025 En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Nous n’irons nulle part avec ces comportements enfantins. En quoi est une aliénation que d’étudier en France ? Combien de personnes ont fait leurs études en France en gardant leur liberté ? Au moins, ces français proposent concrètement aux étudiants burkinabè, des solutions pour étudier en France. Personne n’est obligé. Nous attendons avec impatience, les propositions de la Corée du Nord, du Venezuela et des autres.

    • Le 11 novembre 2022 à 22:51, par Bazoom En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      @Alpha2025,
      Si tu savais seulement de quoi tu parles. Damiba le dernier pion de la France etait un pure produit de ces etablissements militaire. Il l’ont activé au moment opportun.
      Le lavage de cerveau donc l’aliénation commence depuis la maternelle ici au Burkina. Sankara disait que l’imperialisme commence dans nos assiettes. Reflichi un peu avant STP.

      • Le 12 novembre 2022 à 09:42, par kwiliga En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

        Bonjour Bazoom,
        Ham bon ? Damiba, le dernier ?
        Qu’est-ce qui peut vous faire croire des choses pareilles.
        Où pensez-vous que Apolinaire Joachim Kyelem de Tembela ait fait l’essentiel de ses études ?
        Et de déclarer le 9 août sur BF1 : "Il ne faut pas rompre avec la France pour la Russie. Les manifestants qui brandissaient le drapeau russe ne connaissent pas les affaires de l’État. Notre système d’enseignement est basé sur le français. Nous parlons le français."
        Hou, le traitre, dépêchez-vous d’aller manifester votre mécontentement et votre patriotisme en agitant quelque drapeau russe et en buvant des bières de Monsieur Castel, seule institution française vénérée au Faso.

  • Le 11 novembre 2022 à 21:22, par INCONNU En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Surtout que la France n oblige personne à venir, je ne vois le problème. Que veux qui ont des oreilles comprennent.

  • Le 11 novembre 2022 à 22:16, par TANGA En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    C’est de la publicité maintenant ou quoi ?
    Le miel, on ne fait pas sa pub par ce que tout le monde sait que c’est bon. Alors arrêtez !
    De toutes les façons, on va voter une loi pour que vous soyez obligés de ramener tous ceux qui réussissent dans vos écoles . Il n’est plus question que vous venez prendre les meilleurs chez nous.
    BASTA !!!

    • Le 12 novembre 2022 à 01:06, par Avicenne En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      Le problème est que les étudiants burkinabés en France ou dans tout autre pays occidental, croissent d’y demeurer.
      La qualité de vie, les opportunités d’emplois notamment en France sont sans commune mesure avec celle du Burkina Faso, pourtant certains de vos médecins souhaitent venir faire une année de spécialisations, pourquoi ? Ils le fond pour mieux vous soigner, c’est un sacrifice pour eux et leurs familles.
      Et personne n’est obligé de venir chez nous !!

    • Le 12 novembre 2022 à 06:19, par Passakziri En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      Tanga, vous delirez
      Il faut commencer par réussir à faire revenir les criminels, sinon ces lois seront juste de la poubelle parce que les pays qui de respectent respectent les libertés individuelles.

      Passakziri

    • Le 12 novembre 2022 à 10:37, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      @TANGA
      Monsieur TANGA,
      Votre mesure autoritaire est DANGEREUSE, car vous perdriez au contraire vos meilleurs éléments, et EN MASSE. Le problème a été posé partout en Afrique depuis 1962.
      Les 10% ou 20% d’étudiants qui restent à travailler en Occident, c’est qu’ils n’ont pas trouvé un job qui leur convient au BF.
      En contrepartie, les salaires occidentaux sont tellement énormes que vos expatriés aideront tout un village, construiront des villas au BF, et fourniront du travail à des dizaines de burkinabè sur place.
      Exemple  :
      Un ingénieur qui travaille en Europe va gagner plus de 5000€/mois, soit plus de 6 millions de Francs-CFA-ECO par mois. Vous pouvez être sûr que cet ingénieur enverra au Burkina plus de 5 millions chaque année, c’est consistant, et ça aidera du monde !

      • Le 12 novembre 2022 à 18:46, par Ed51 En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

        Monsieur HELIE qui sait tout, vos arguments sont inacceptables. Le meilleur soutien qui peut être fait au Burkina comme dans d’autres pays, c’est avant tout de développer les compétences locales pour favoriser un développement durable adapté aux besoins du pays et au devenir de la planète.
        Il y a des qualités au Burkina qui nous manquent en Occident et on ferait bien d’arrêter de mettre en avant une supériorité de développement qui mène la planète au chaos.

        • Le 13 novembre 2022 à 10:12, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

          @Ed51
          Je cite M. ou Mme Ed51 :
          « Monsieur HELIE qui sait tout, vos arguments sont inacceptables. Le meilleur soutien qui peut être fait au Burkina comme dans d’autres pays, c’est avant tout de développer les compétences locales pour favoriser un développement durable adapté aux besoins du pays et au devenir de la planète.
          Il y a des qualités au Burkina qui nous manquent en Occident et on ferait bien d’arrêter de mettre en avant une supériorité de développement qui mène la planète au chaos. »

          M. Ed51, il est déjà passé des milliers de cadres burkinabè dans des pays occidentaux. La plupart, au moins 80%, sont revenus au pays, et, parmi eux, il s’est trouvé toutes sortes de configurations idéologiques, du libéral-capitaliste acharné au communiste convaincu, de l’islamiste au Sankariste enthousiaste, de l’américanolâtre béat au pro-soviétique le plus rigide. Jusqu’à nouvel ordre, aucun n’a encore remplacé le marché central de Ouaga par une centrale nucléaire russe, ni transformé Bobo en Manhattan-Dubaï avec des buildings de 500m « à la yankee » . Tous ces cadres se sont insérés dans la société burkinabè, chacun à sa façon, et se sont adaptés à l’économie burkinabè vaille que vaille ; les autres gagnent leur vie ailleurs et aident leur famille ou même leur village à proportion de leurs moyens.

          Je vous rassure tout de suite : il n’existe pas de commissaires politiques en Occident qui laveraient le cerveau aux malheureux étudiants burkinabè en les obligeant, gégène à la main, à manger de la blanquette de veau, des hamburgers amerloques, des plats italiens, des bières allemandes ou japonaises, ni même du (délicieux) tajine marocain ; celui qui a envie d’en manger, il trouve facilement ses plats préférés, y compris ouest-africains. Eh bien, c’est pareil pour la politique… Celui qui, en Europe, veut se gaver de trotskisme, il trouve sa marmite, celui qui veut s’empiffrer de centrisme modéré et ouvert sur l’étranger, il peut s’en remplir la panse, celui qui cherche de l’islamisme bien pimenté, il le trouve aussi dans quasiment tous les quartiers de France et même d’Europe, etc. C’est ça, le modèle libéral qui règne dans tous les blèds d’Europe de l’ouest, tant que le quidam évite de provoquer les ennuis en ne se mêlant ni de terrorisme ni de délinquance.

          Quant à moi, j’ai laissé avec bonheur mes enfants compléter leurs formations à l’étranger, y compris Allemagne, Amériques et Asie ; cela leur a procuré des jobs tellement bien payés que mon ex-belle carrière paraît presque minable. Ils y ont renforcé l’ouverture au monde que moi-même j’ai connue depuis mon jeune âge (premier voyage intercontinental à 2 ans dans un quadrimoteur à hélices), mais restent profondément attachés à la France et à l’Europe de l’ouest.

          Vos étudiants burkinabè ne sont pas des « pâtes molles », laissez-les se forger leur propre doctrine comme des adultes en construction.

  • Le 12 novembre 2022 à 03:57, par Sacksida En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    D’abord les sciences sont Universelles quelques soient le Pays, l’alneallation depend de l’individu qui peut etre un ou une Militante de la Justice sociale et des Droits fondamentaux des Peuples contre l’oppression et l’exploitation Imperialiste. C’est pourquoi des Etudiants militants dans des structures estudiantines revolutionnaires Burkinabe et Africains telles que l’UGEB ou la FEANF gardent leurs lucidites et leurs consciences Patriotiques et d’integrite contre les Injustices sociales fondamentales d’ou quelles viennent. Cependant des Etudiants Carrieristes et sans conscience politique peuvent etre allienes et subir un lavage de cerveaux et devenir des Valets ou agents locaux Africains de l’Imperialisme Occidental contre les Peuples Africains. Donc que chacun milite devenir des Cadres Techniquement Competents et Politiquement Conscients. Salut

  • Le 12 novembre 2022 à 08:01, par tora En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Merci à lefasonet pour cette publication pour nos jeunes consciencieux qui veulent bâtir leur avenir. Avançons avec ceux qui veulent construire, bâtir... Je vous encourage.

  • Le 12 novembre 2022 à 08:05, par Lamine En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Hé pauvre Burkina. Le pays est devenu une poubelle. N’importe qui même ceux qui ne savent pas se moucher et qui ne peuvent pas manger trois fois par jour se lèvent pour parler et insulter ceux qui font avancer le pays. Le Burkina a cessé depuis longtemps d’être le pays des hommes intègres. Il faut qu’on change encore le nom du pays avec ces gens qui réfléchissent avec les pieds et sont dépourvus de tout bon sens. Que Dieu sauve le Burkina de l’analphabétisme et de la médiocrité

  • Le 12 novembre 2022 à 09:34, par warzat En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    C’est bon de montrer les opportunités. Il est aussi bien de rappeler que dans les 4600 écoles fermées du fait de l’insécurité, c’est le français qui y est enseigné.....à notre avis c’est une raison suffisante à prendre en considération dans votre approche diplomatique de la situation de notre pays.

  • Le 12 novembre 2022 à 09:52, par kwiliga En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Bonjour TANGA,
    Ben, c’est à dire que, quand nos étudiants arrivent en France, on leur confisque leur passeport et on leur impose ensuite des années de servitude obligatoire au service de l’impérialisme.
    C’est pour cela qu’il y a autant de migrants sans papier, qui traversent la Méditerranée pour revenir en Afrique. En fait ls essaient de s’évader, mais souvent, les autres salauds, avec leurs navires de soi-disant sauvetage, comme l’Océan Viking, ils font semblant de pas comprendre le sens du voyage et ils les ramènent en Europe, au grand bonheur de leurs impérialistes exploiteurs.
    Ha, qu’est-ce qu’on rigole sur ce forum.

    • Le 12 novembre 2022 à 21:54, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      @Twiliga,
      M. Twiliga, vous aurez ma mort sur la conscience ! Ma mort de rire, veux-je dire...
      « traversent la Méditerranée pour revenir en Afrique. En fait ls essaient de s’évader, »

      Je rajouterai que nous autres impérialistes enfermons vos étudiants dans des cités universitaires entourées de miradors et de barbelés, où des gardes sadiques, rougeauds et coiffés de casque coloniaux, fouettent les malheureux avant de compléter leur cirrhose au pastis.

      Revenons sur terre : il peut arriver que vos jeunes étudiants soient un peu isolés dans un campus pluvieux. Ce n’est pas toujours drôle, mais ils se gagnent rapidement des copains et des copines. Je discute régulièrement avec des étudiants polis, parlant un français de niveau supérieur++, béninois, burkinabè, etc. Avec leurs qualités de sociabilité « west african style », ils trouvent assez facilement un travail commercial, serveur de restaurant, vendeur chez Auchan, etc. Cela leur permet de compléter grassement leur bourse ; encore faut-il que leurs études leur laissent du temps. Il y a aussi les leçons particulières, que les étudiants maghrébins colonisent grandement.

  • Le 12 novembre 2022 à 13:39, par Alpha2025 En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Je suis entièrement d’accord avec TANGA. Le miel, on ne fait pas sa publicité. Tout le monde sait que c’est bon. On n’a jamais mis un pistolet sur la tempe de quelqu’un pour l’obliger à aller étudier en France. Présentez les offres venant d’ailleurs pour équilibrer le débat, et cessez les récriminations infantiles et inutiles.

  • Le 13 novembre 2022 à 10:08, par Sacksida En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

    Chers Burkinabe et Africains, un Ingenieur Burkinabe ou Africains qui gagne 7.000 ou 8.000 euros en France soit 5 millions FCFA n’est pas mieux qu’un Ingenieur Burkinabe qui gagne 500.000 FCFA/mois. En France, il prendrait au moins 30 ans pour avoir un petite Villa en Provinces de l’ordre de 916.000 euros soit 600 millions de CFCA. Au Burkina Faso, il pourrait avoir sa Villa 30 millions en 10 ou 12 ans, sans oublier des conditions de vie sociales et humaines assez meilleures. Car le tout n’est pas d’avoir de l’argent sans avoir la capacite de realiser un tout petit peu d’investissement dans ton pays d’origine. Tout le systeme economique et Financiers est fait de telle sorte que tes Revenus meme consistants reste la bas. Je prefere mon Burkina Faso ou l’Afrique. Salut

    • Le 14 novembre 2022 à 06:50, par Renault HÉLIE En réponse à : Campus France Burkina Faso : Un tremplin pour les études supérieures en France

      @Sacksida
      1) Le but des études à l’étranger n’est pas l’émigration, le but est le retour rapide au Burkina Faso d’un cadre efficace ; sinon, c’est de l’immigration illégale, ce qui n’est ni souhaité par la France, ni par le Burkina Faso.
      2) Les prix immobiliers que vous avancez sont faux en Province. Ce sont des prix de centre ville de très grosses métropoles. Je vis moi même dans une vaste villa plus que confortable, dans le meilleur quartier possible (calme, verdure, forêt, promenades, rivières, hérons, canards, cygnes, petits châteaux, etc.), et elle vaut environ 350.000€ sur le marché, 1h de TGV de Paris, 2km à pied du centre ville, trams, bus, CHU, etc. Pour 916.000€, je m’achèterais immédiatement un petit château, carrément.
      3) Personne ne souhaite une immigration massive en France, bien des Français souhaitent la freiner (mais pas moi, car je pense personnellement que la France s’honore de ses ingénieurs, savants ou médecins venus d’ailleurs).
      Mais après, ce sont des choix personnels et familiaux.
      Si le Burkina Faso devenait un état démocratique stable et en croissance, ce serait la meilleure manière de garder ses élites, ou même de les faire revenir. Je ne suis pas sûr que les rafales de coups d’état depuis 1966 contribuent à embellir l’avenir d’un pays, malgré les promesses fracassantes qu’on entend souvent. Il m’a semblé que le Ghana se porte mieux depuis les virages démocratiques d’il y a 30 ans.

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