Le symposium va constituer une occasion de faire un regard croisé des savoirs thérapeutiques endogènes et contemporains, utilisés par les communautés en vue de restaurer leur santé. Selon le président du comité d’organisation, Pr Babou Fernand Bationo, se pencher sur la santé dans sa dimension pluridisciplinaire va permettre aux participants de brosser les différentes opportunités thérapeutiques qui existent. A cet effet, huit panels portant sur différentes thématiques telles que l’alimentation en lien avec certaines pathologies, la kinésithérapie, l’acupuncture qui est une médecine chinoise, l’homéopathie, l’eau et l’assainissement, la tradi-thérapie, la psychothérapie, etc., sont au programme. Les conclusions des différents travaux devraient, selon Pr Bationo, servir à déconstruire les images pas toujours exactes que les populations ont de la médecine.

Pr Babou Fernand Bationo, président du comité d’organisation

En réfléchissant sur la pluridisciplinarité de la médecine moderne dans le processus de recouvrement de la santé et les méthodes thérapeutiques utilisées par les communautés, le symposium va permettre aux premières autorités en charge de la santé, de développer les approches adéquates pour une meilleure santé des populations, pense le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Issa Somé. « Notre système de santé de nos jours, devrait être en mesure de garantir aux populations une qualité thérapeutique et pluridisciplinaire. Au regard de la diversité des communautés, des pandémies émergentes, du changement climatique et de la conjoncture socioéconomique etc., les usagers ont recours à plusieurs techniques thérapeutiques pour recouvrer leur santé ou pour la sauvegarder. C’est pourquoi, nous sommes appelés à réfléchir davantage sur les techniques et les pratiques thérapeutiques plurielles qui doivent être plus que jamais une alternative pour renforcer la restauration de la santé des hommes », a-t-il ajouté.

Issa Somé, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur

Dr Sanou, représentante du parrain qui n’est autre que le président de l’université Joseph Ki-Zerbo, a estimé que le symposium offre un cadre propice de partage d’expériences et une réflexion collégiale, dont les conclusions devraient profiter aux populations, en leur fournissant des pistes pour vivre de manière plus saine.

En rappel, le pôle d’excellence Africa multiple, de l’université Joseph Ki-Zerbo qui organise le symposium, se présente comme un centre de coopération scientifique international qui regroupe des chercheurs, des institutions, des pays et des spécialités différentes qui ont accepté de travailler dans une complémentarité disciplinaire.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net