Les élèves de l’école privée de santé Sainte Julie ont retrouvé les chemins de l’école. Le 3 octobre 2022, ils ont repris les cours conformément au calendrier scolaire et académique élaboré par le gouvernement burkinabè.

La cour de l’établissement grouille du monde dans la matinée de ce jeudi 13 octobre 2022. « On sent que les choses ont repris par ici », nous lance Malachie Yaogo, directeur des études et des stages de l’école privée de santé Sainte Julie. Pour l’occasion, l’établissement a fait peau neuve pour accueillir les élèves. « La rentrée a eu lieu le 3 octobre et les cours ont effectivement débuté le 4 octobre. Depuis lors tout se passe très bien. Les cours se passent sans interruption », ajoute M. Yaogo.

Malachie Yaogo, Directeur des études et des stages

Les élèves viennent du Benin, du Togo, du Gabon, du Burkina Faso et d’autres pays. Des pays dans lesquels l’école jouit d’une bonne renommée. « Quand vous faites un sondage, au Benin, sur les établissements de formation de santé au Burkina, c’est l’école privée de santé Sainte Julie qui vient en tête. Parce que plusieurs ont été formés ici et de retour au Bénin, ils ont trouvé du travail. Lorsque vous êtes admis au bac, ces derniers vous recommandent ces écoles parce qu’ils estiment y avoir trouvé une formation de qualité », raconte Epiphane Essoun, élève d’origine béninoise. Comme ses camarades, il soutient avoir trouvé satisfaction à l’école privée de santé Sainte Julie. « Je suis arrivé en 2019 et j’ai trouvé ce que je recherchais en venant ici. Il y a une formation de qualité. Les cours sont dispensés par des enseignants de renommée dans leurs domaines. Le Pr Fla Koita, qui est un pédiatre reconnu au-delà des frontières du Burkina, nous dispense des cours de pédiatrie ici », a-t-il ajouté.

Epiphane Essoun, Délégué général des élèves de l’école

Créée en 2015, l’école privée de santé Sainte Julie forme des infirmiers, des sages-femmes et des agents de santé communautaire. Les promoteurs mettent l’accent sur la rigueur et la discipline dans le travail. « Nous sommes rigoureux dans la discipline parce que les agents formés ici doivent être à la hauteur des tâches qui les attendent », a rappelé Malachie Yaogo, directeur des études et des stages.

Le ministère de la Santé autorise à former en filières LSIO

Depuis 2020, le ministère de la Santé a entrepris des réformes dans le domaine de la formation en santé. Il est désormais demandé aux écoles d’opérer la mue pour devenir des instituts. L’école Sainte Julie, selon ses promoteurs, est en bonne voie pour obtenir ses documents. L’autorisation de création de l’institut est déjà acquise. Et dans une note en date du 7 octobre 2022, le ministère a autorisé les écoles de recruter pour les filières Licences en sciences infirmières obstétricales.

Pour respecter cette note du ministère de tutelle, l’école privée de santé Sainte Julie a prorogé les délais d’inscription jusqu’au 30 novembre 2022 pour ceux qui veulent suivre le cycle licence.

Des lieux d’hébergement, une bibliothèque et la connexion Wifi pour les élèves
Pour faciliter le séjour des élèves qui n’ont pas de parents ou tuteurs à Ouagadougou, l’école offre des possibilités d’hébergement pour les élèves. En effet, des dortoirs sont conçus à cet effet à quelques encablures de l’établissement. « Les locaux sont biens. Les dortoirs sont bien spacieux pour ceux qui les occupent », a salué le délégué général des élèves.

Les élèves suivant un cours en classe

En plus de cela, l’école dispose d’une bibliothèque bien fournie et une bibliothèque numérique de plus de 90 000 livres. « Nous avons innové en dotant la bibliothèque de plus de documents. Tout cela pour une bonne formation des élèves », a assuré Malachie Yaogo. A l’ère du numérique et pour permettre aux apprenants de disposer d’outils modernes d’apprentissage, l’école s’est aussi dotée d’une salle informatique et la connexion wifi.

Pour la rentrée 2022-2023, des efforts ont été faits par l’école privée de santé Sainte Julie pour mettre les élèves dans les bonnes conditions d’apprentissage. Et ce ne sont pas les derniers, à en croire le directeur des études et des stages.

J.T.B
Lefaso.net