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Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

Publié le mardi 18 octobre 2022 à 12h49min

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Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

Le 6 octobre 2022, un site d’information bobolais publiait une information selon laquelle des parents d’élèves du collège de « Tounouma garçon » de Bobo-Dioulasso étaient en colère suite à une note de l’administration qui obligeait les filles de l’établissement à se couper les cheveux. Une information relayée sur les réseaux sociaux et qui a suscité des commentaires dans tous les sens. Nous avons tenté d’avoir la version de l’administration qui était restée jusque-là silencieuse face à la situation, afin « d’éviter les polémiques ».

Contrairement à l’information qui circulait sur les réseaux sociaux faisant cas de manifestations de parents d’élèves face à cette « mesure disciplinaire », l’administration du collège de « Tounouma Garçon » rassure. Loin de vouloir polémiquer sur la décision, l’administration a salué le sens élevé des parents qui ont compris la démarche et qui y ont adhéré. Si au départ la décision n’était pas acceptée par des parents d’élèves et des élèves eux-mêmes, aujourd’hui, ces derniers semblent se résigner. C’est le constat que nous avons fait le mardi 11 octobre 2022, lorsque nous avons approché certains. Sur un effectif de 248 filles inscrites au sein de l’établissement, à la date d’aujourd’hui, seulement deux ne répondent toujours pas à l’appel dont la fille du couple K. pour qui la quinine ne passe pas.

A en croire l’administration, c’est ce couple qui serait à la manœuvre. En témoigne la note qu’il aurait adressée au premier responsable du collège. En effet, dans cette note signée de ce couple et « non des parents d’élèves » comme cela a été mentionné dans certains écrits, il évoque plusieurs raisons pour marquer son désaccord sur cette décision portant sur la coupe des cheveux des filles.

Dans la note que nous avons pu consulter, le couple marque son désaccord. Il estime que la mesure est discriminatoire et ne répond à aucun code de nos sociétés traditionnelles et de la culture au Burkina. La mesure ne répond non plus à aucun texte qui régisse la tenue et l’apparence des filles au niveau du ministère en charge de l’enseignement, rappelle le couple qui fait aussi remarquer qu’il n’a pas été prouvé que la chevelure des femmes soit un frein à leur épanouissement ou à leur travail intellectuel. Pour eux, c’est tout simplement une violence faite aux filles, au même titre que l’excision ou toute autre mutilation que subissent les femmes du simple fait de leur genre.

Cependant, face à certains points évoqués par le couple, l’administration a tenu à apporter des éclaircissements. A l’en croire (l’administration), cette décision n’a pas été prise de façon unilatérale. C’est lors des journées pédagogiques tenues les 16 et 17 septembre 2022 que des mesures ont été prises « visant à favoriser et à faciliter l’apprentissage des élèves ».

Ces mesures disciplinaires sont, entre autres, l’interdiction du port et de l’utilisation du téléphone portable dans l’enceinte de l’établissement et dans les salles de classes, l’obligation pour les filles de se couper les cheveux (coupe simple et courte) et l’obligation de respecter le modèle de jupe et de pantalons arrêté par l’administration. Les journées pédagogiques ont réuni environ une cinquantaine de participants dont les membres de l’administration, les enseignants, des représentants des élèves. L’association des parents d’élèves était conviée à cette rencontre et « pour des contraintes elle n’a pas pu se faire représenter ». Aux dires de l’administration, l’association des parents d’élèves a pris acte des décisions et elle a salué l’initiative.

Pour le premier responsable du collège, ces mesures visent à mettre de l’ordre et de l’harmonie au sein de l’établissement. « Les coiffures des filles partaient dans tous les sens et il fallait qu’on arrive à harmoniser les choses. Pour un établissement qui se respecte, il y a des choses à bannir en son sein », a-t-il expliqué. A l’en croire, cette décision a été mûrie depuis le deuxième trimestre de l’année scolaire écoulée, où l’établissement a eu à initier une semaine de coupe de cheveux pour tous les élèves. Cette mesure, selon lui, visait à préparer déjà les apprenants. A la rentrée scolaire de cette année, les élèves ont été informés de l’adoption de cette mesure et l’administration a donné un délai pour toutes les filles, afin que celles qui ne s’étaient pas coupé les cheveux puissent le faire. « Le délai épuisé, certaines filles gardaient toujours leurs cheveux. C’est ainsi que l’accès de l’établissement leur a été refusé », nous conte le directeur de l’établissement.

Une mesure incomprise…

Face à cette mesure obligeant les filles à se couper les cheveux, des parents d’élèves ont entrepris des démarches auprès de l’administration afin que celle-ci puisse annuler la décision. Même scénario du côté des élèves qui ont approché aussi l’administration. Et toutes ces tentatives sont restées vaines. Néanmoins, ces démarches dites pacifiques ont été saluées par le premier responsable de l’établissement qui, du même coup, a déploré l’attitude du couple K.

A en croire l’administration, c’est ce couple qui serait à la base des polémiques autour de la décision car il aurait menacé d’user de tous les moyens pour que cette mesure soit purement annulée. « Lorsque nous avons reçu M. K., il nous a fait savoir que cette mesure a traumatisé sa fille et que, s’il fallait user de son portefeuille pour avoir raison, il le ferait. Il dit avoir saisi le bâtonnier, la direction de l’éducation, le gouvernorat et même l’association des femmes juristes. Nous constatons que c’est devenu une affaire personnelle parce qu’actuellement toutes les filles se sont pliées à la décision à l’exception de deux filles, dont celle du couple, qui ne sont plus revenues. Aujourd’hui, nous nous demandons les motivations réelles de ce dernier », a déploré du côté de l’administration, qui dit avoir dressé également un procès-verbal aux autorités en charge de l’éducation de la région.

Par ailleurs, l’administration dit prendre acte des « menaces » de monsieur K. et l’invite à savoir raison garder. Pour elle, l’annulation de la mesure ne relève pas des compétences de l’administration seulement car cette décision ayant été prise lors des journées pédagogiques, avec plusieurs acteurs.

Carine Sanou, une mère d’élève, salue cette mesure à sa juste valeur. Selon elle, il est important que la coiffure des élèves, filles comme garçons, soit surveillée au même titre que leur tenue vestimentaire. Car, dit-elle, cela a pour but d’éviter les débordements. Pour elle, l’école c’est l’éducation, « et les élèves doivent le savoir parce que pour éduquer un enfant, il faut être stricte sur les règles. Et si les responsables du collège ont pris cette décision, nous ne pouvons que les accompagner », a-t-elle dit.

Quant à la mère de l’élève Audrey, elle nous a expliqué qu’elle n’était pas pour que sa fille se coiffe. « Quand elle m’a expliqué, j’ai voulu me rendre à l’école pour m’y opposer. Mais en discutant avec son papa, j’ai compris le bien-fondé de la mesure. Donc, il est nécessaire de sensibiliser les autres parents d’élèves afin qu’ils puissent comprendre également. C’est comme ça qu’ils finiront par se résigner car les cheveux, ça repousse », a-t-elle conseillé.

Même son de cloche chez Mr Konaté qui salue cette mesure disciplinaire. « Plusieurs arguments sont évoqués pour justifier cette mesure dont la raison de discipline. Nous ne pouvons qu’accompagner cette décision car elle permet à la jeune fille de gagner du temps pour étudier au lieu de passer des heures à se coiffer. C’est moins de dépense pour les parents également », ironise-t-il, un léger sourire aux lèvres.

Un autre parent d’élèves, sans verser dans le laxisme, aurait souhaité qu’on permette aux filles de se tresser avec leurs cheveux sans que cela n’empiète au règlement intérieur. « Si la décision de couper les cheveux des filles est motivée par des coiffures fantaisies, pourquoi ne pas interdire lesdites coiffures ? Pour moi les cheveux symbolisent la féminité et la majorité des filles souhaitent garder les cheveux longs. Il était peut-être préférable de laisser le choix aux jeunes filles », a suggéré ce dernier qui, du reste, affirme s’être plié à la décision disciplinaire.

Cependant, les arguments évoqués par les éducateurs pour justifier d’imposer les cheveux courts aux filles ne convainquent pas les concernées. C’est le cas de cette élève qui a préféré garder l’anonymat. Bien qu’ayant les cheveux coupés, elle ne manque pas de rappeler que cela a été fait contre son gré. Si ça ne tenait qu’à elle, elle serait allée voir ailleurs. Mais rien ne garantissait que l’herbe y soit plus verte et ses parents qui avaient le dernier mot ne comprenaient pas pourquoi elle en faisait tout un drame. Ce n’était que des cheveux et ils allaient repousser. C’est ainsi qu’elle a dû renoncer à ses cheveux. De son côté, l’élève Audrey, elle dit avoir mal vécu cette expérience car pour elle, c’est une partie de leur beauté et leur féminité qui leur est arrachée. Toutefois, elle dit craindre le regard moqueur de certaines personnes face à la forme des têtes. Pour celles qui disent ne pas comprendre l’importance de la mesure, c’est une injustice.

Face à cette catégorie de filles, il y a celles aussi qui apprécient la mesure. Parmi elles, Nadia, qui salue cette décision. « Tout le monde sait que dans les établissements catholiques ils ne plaisantent pas avec le règlement intérieur. Lorsque j’ai vu la note, je me suis fait couper les cheveux », a-t-elle relaté. Pendant que les unes s’insurgent, pour les autres ce n’est rien de bien grave. Tout comme cette jeune fille, toutes les autres filles de l’établissement se sont coupé les cheveux courts pour se conformer aux règles de leur école au risque de se voir expulser. Quant à l’administration, elle reste ferme sur la décision car pour elle, il est nécessaire d’inculquer des valeurs aux apprenants. Et cette mesure non seulement vise à imposer la rigueur au sein de l’établissement, mais aussi va permettre d’harmoniser la coiffure des jeunes filles.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 octobre 2022 à 17:32, par Damoclès En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je salue cette mesure avec la plus grande joie. Félicitations et soutien aux responsables de cet établissement d’enseignement privé. Je dis bien privé. Si la mesure ne vous convient pas cher couple et cie, vous pouvez inscrire vos enfants dans un autre établissement de votre choix où le laxisme est accepté. Cette mesure devrait d’ailleurs être envisagée à l’échelle nationale. Coiffures fantaisistes de cheveux, uniformes complaisants, sandales dans la cour, téléphones, cigarettes, boissons, drogue et boissons
    énergisantes... Autant de plaies de notre système éducatif et qu’il faut soigner avec une thérapie de choc

  • Le 17 octobre 2022 à 17:35, par Damoclès En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je salue cette mesure avec la plus grande joie. Félicitations et soutien aux responsables de cet établissement d’enseignement privé. Je dis bien privé. Si la mesure ne vous convient pas cher couple et cie, vous pouvez inscrire vos enfants dans un autre établissement de votre choix où le laxisme est accepté. Cette mesure devrait d’ailleurs être envisagée à l’échelle nationale. Coiffures fantaisistes de cheveux, uniformes complaisants, sandales dans la cour, téléphones, cigarettes, boissons, drogue et boissons
    énergisantes... Autant de plaies de notre système éducatif et qu’il faut soigner avec une thérapie de choc

  • Le 17 octobre 2022 à 17:37, par Alpha2025 En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Personnellement, je comprends la mesure prise par cet établissement. Je crois même qu’au niveau national, des mesures similaires devraient être initiées pour limiter le temps et les ressources des enfants consacrés à leur habillement, ce qui est aussi un signe de discrimination. Les enfants ne lisent plus. Ils ne s’instruisent plus. Devant la télé, ils ne regardent que "Trace" ou le sport. S’ils passaient le temps à s’entrainer eux même pour être plus performants, j’accepterai. Ils connaissent le championnat européen sur le bout des doigts. Ils savent tout de la vie privée de tel ou tel sportif de renom. Ce n’est pas entièrement de leur faute, c’est le monde que nous leur avons construit. C’est pourquoi je salue ce genre de mesure, il ne faut pas s’attarder sur des considérations de droits de la jeune fille, ce qui est pour l’instant un luxe pour nos pays. Les parents et les éducateurs devraient suivre afin que nous trouvions ensemble comment éduquer nos enfants.

  • Le 17 octobre 2022 à 17:38, par Kem En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Quand on a besoin d’écrire un article aussi long pour justifier une telle mesure, c’est qu’elle est INJUSTE.
    En Iran, les femmes se font tuer pour obtenir la liberté de porter ou pas le tchador. Pendant des décennies, elles ont dû se plier aux ordres des ayatollahs et cherchent à en sortir.
    Dire que les filles acceptent de se soumettre dans cette école montre surtout qu’elles n’ont pas d’autres choix et que leurs droits sont bafoués, faute de pouvoir faire autrement. Une tenue décente ne justifie pas d’avoir les cheveux courts.
    Le Burkina va être la risée du monde avec cette décision. Déjà qu’il n’est pas très bien noté avec les coups d’état, il n’y a pas besoin d’en rajouter.

  • Le 17 octobre 2022 à 19:07, par Basnam En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    A ce couple qui refuse et qui veut traduire l’etablissement en justice, c’est mieux pour vous d’amener votre fille dans les establissements ou cela est permis. On vous dit que c’est leur regle et vous pensez que l’etablissement doit se plier a vous votre volunte. Personne ne vous force a scolariser votre fille amener la ou vous voulez et foutez la paix a l’etablissement. Vous avez defiez Dieu et vous serez defie. Vous regreterez votre acte dans un proche futur.

  • Le 17 octobre 2022 à 19:16, par La sagesse En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Personnellement, les arguments avancés par le couple qualité de "frondeur" sont très convaincants.
    On sent que l’administration est en manque d’arguments. En quoi couper les cheveux d’une fille créé de l’harmonie dans ses études ? Que l’administration prennent le public au sérieux en avançant ces arguments superficiels et en se réfugiant derrière l’APE.
    En tout cas, j’apprécie fortement ce couple très courageux qui ne s’aligne pas de façon aveugle sur les décisions des établissements catholiques qui n’ont aucun fondement rationnel. Que les établissements catholiques se penchent sérieusement sur la question qui doit être réglée en tenant compte des vraies réalités.
    Oui à l’interdiction du port des mèches. Mais non a cette pratique si ridicule qui consiste à mutiler la féminité des filles qu’est la coupure de leur cheveux.

  • Le 17 octobre 2022 à 19:55, par Nabayouga En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Cette decision me paraît juste car elle empecherait d’une part la concurrence des coiffures mais elle permettra de faire gagner du temps. Une tonne de mèches sur la tête est peu pratique. C’est pourquoi comparer la coupe des cheveux a l’excision est totalement inappropriée. L’excision est une mutilation (on coupe un organe) alors que les cheveux ne sont pas des organes. Remarquons que dans le pays voisin, la côte d’Ivoire, tous les élèves, qu’on soit dans le privé ou dans le public, de la 6ème à la terminale doivent avoir des cheveux coupés courts. Par ailleurs
    L’argument selon lequel cela remet en cause la féminité des élèves est un non sens, ; elles ne sont pas a l’école pour exprimer leur féminité. Et puis si les parents ne sont pas d’accord, ils peuvent inscrire leur fille ailleurs. Drôle de parents .

  • Le 17 octobre 2022 à 19:59, par Sandrine En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Sincèrement, je trouve cette mesure violente.
    En quoi est ce que se couper les cheveux faciliterait l’apprentissage ????
    Il n’y a pas de fantaisie dans les chaussures des élèves ou la aussi, tous les élèves sont sommés de venir en sandales ????

  • Le 17 octobre 2022 à 20:01, par De Balzac En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Si l’établissement décide d’associer enseignements et éducation, ou est le drame. Des coiffures, on en voit tous les modèles, avec souvent extravagance. Parfois, certaines filles mêmes rivalisent avec leurs profs en modèles de coiffure et ça crée des frictions inutiles. Au regard du nombre des filles si seulement deux parents refusent, il faut voir le problème ailleurs. Et puis, l’établissement à communiqué sur cette mesures depuis l’année passée, si ces parents n’en voulaient pas, ils pouvaient changer leurs filles d’établissement et coller la paix à l’administration de l’école. Sinon on construit son établissement et on y fait la volonté de ses enfants.

  • Le 17 octobre 2022 à 20:38, par Burkina En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je crois que l’inscription dans un établissement privé d’enseignement est libre. Dès lors que quelque chose ne m’y plaît pas, je m’en vais ailleurs. Je ne reste pas pour faire un bras de fer. Si la qualité de cet établissement était en cause, ce couple allait retirer tranquillement son enfant. Que dit ce couple de l’interdiction du port des mèches en règle danscet établissement depuis ? Il a aimé n’est-ce pas ? Et bien cela fait partie. L’Etat n’est pas forcément une bonne référence en matière de qualité de l’éducation. D’ailleurs, c’est son laxisme qui a plongé l’école burkinabé dans l’impasse actuelle. Au Ghana voisin, cette mesure a toujours été en vigueur et ça marche à merveille.

  • Le 17 octobre 2022 à 20:56, par ELDA En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Il faut que l’État tranche cette affaire. Les écoles catholiques exagèrent dans leur façon de faire. Elles se croient tout permis. . Au primaire, on peut encore comprendre. A Rome, on demande aux enfants de couper les cheveux. Ne soyons pas plus loyaliste que le roi. Les sœurs religieuses ont elles l’obligation de se couper les cheveux ?
    Franchement, je ne suis pas d’avis avec cette mesure. On peut exiger des cheveux naturels sans tresses, les tresses africaines sans mèche ni cauris ni perle ni aucun arsenal. c’est ce que la plupart des écoles pratiquent dans le cas contraire procéder au renvoi simple, il y a des mesures disciplinaires quand même. Pour quelques cas récalcitrants vous n’allez pas pénaliser toutes les filles.
    Je ne vois pas l’impact des tresses ou nattes bref des cheveux longs sur le Rendement scolaire d’une fille. A la limite dites aux albinos de teindre leur cheveux en noirs pour ressembler aux autres ou aux enfants à la peau claire de les noircir pour que ça soient moins fantaisistes. Ou encore chaussez les enfants avec les mêmes chaussures parce qu’il y en a des chaussures fantaisistes également.

    N’oubliez pas que les cheveux c’est du business et l’enfant peut s’orienter dans le domaine a force de s’exercer sur les cheveux des copines a la maison, on finit par y exceller et en faire un métier. Ou croyez vous qu’il y a un âge pour cela.
    Aller à l’école Américaine voir comment tout ça est valorisé parce que ça apporte de la valeur ajoutée. On apprend aux enfants à utiliser leurs doigts pour autres choses qu’à écrire (tatouage, perlage, bijou, couture, tricotage, etc.) fabriquer ou croyez vous que toutes seront reversés à la fonction publique ou des emplois de bureau ?

  • Le 17 octobre 2022 à 21:24, par TANGA En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je salue cette mesure qui met toutes les filles sur le même modèle de coupe.
    Vous savez, il y a des élèves qui compensent leur ignorance par les modèles et tentent ainsi de meubler le temps des autres. Pire, certaine se sentent tellement gênée qu’elle ne peuvent plus étudier.
    Ce qui est sûr, il y a d’autres écoles pour ceux qui ’e partagent pas cette façon de faire.
    Et puis, si quelqu’un peut utiliser son porte feuille pour avoir raison contre l’église ( chose qui étonnerait), alors il peut construire une école rien que pour son enfant.

  • Le 17 octobre 2022 à 21:27, par Lom-Lom En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    On voit certains venir mais les Burkinabè ne vont pas.se laisser embarquer dans des debats avex dea ignares. Contentez-vous parler d’établissements privés au lieu de parler d’etablissements catholiques. Celui qui n’est pas content peut tranquillement aller retirer son enfant et aller l’inscrire voir créer son etablissement et fixer les règles en fonction des humeurs de ses propres enfants et de sa femme. On connait des communautés qui ont des moyens financiers pour construire des écoles et des hopitaux mais elles ne peuvent faire comme les autres car derrière un etablissement il ya un esprit de service et de charité que certains ne peuvent pas avoir. Conséquences, c’est eux qui sont les premiers à courir dans les écoles confessionnelles pour inscrire leurs rejetons ou aller dans les formations sanitaires confessionelles pour exiger des soins de qualité. Alors, laissons la Direction de ce Collège et allons onscrire nos enfants là ou ça nous chante !

  • Le 17 octobre 2022 à 21:30, par PIONG YANG En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Que ceux qui sont contre aillent demander à l’armée de ne pas raser les têtes des garçons et filles nouvellement recrutés. Franchement les affaires de droits la on zingués telllement d’adulte. Et on se rend compte qu’il y’a des parents même a éduquer. Voilà pourquoi on a besoin de la révolution. Lorsqu’on a voulu imposer la tenue scolaire, des gens ont joué les dures pour qu’on laisse tomber. Mai on voit le mal que cela nous a permis d’éviter. Franchement. Vive la discipline, vive l’éducation, vive les règles. A bas les libertins naïfs et ridicules. Éduqué, c’est l’hygiène, c’est la propreté, c’est la discipline

  • Le 17 octobre 2022 à 23:09, par @@GOG En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    J’ai fait partie d’un voyage d’étude au Ghana dans les années 2008 ,2009 ;je ne me rappelle pas exactement de l’année, question de mémoire.
    L’un des objectifs de la mission, était de nous imprégner des techniques d’assainissement des établissements publics Ghaniens par les étudiants et élèves,et en retour les réinvestir dans les infrastructures scolaires burkinabè.
    A l’occasion,nous avions visité des établissements du primaire, du secondaire et des universités du pays .
    Nous avions beaucoup apprécié l’entretien et l’hygiène des classes ,des latrines ,des cours de récréation dans les établissements publics et privés.
    Nous nous sommes entretenus avec les responsables des différents établissements et les autorités éducatives de la place , notamment dans deux régions à savoir WA et ACCRA.Juste pour savoir comment ils s’y prennent.
    Nous avions beaucoup appris et tiré des enseignements des discussions.
    Ce qui a le plus retenue notre attention lors de cette visite ,c’ést l’hygiène corporelle , vestimentaire des étudiants et élèves .S’agissant particulièrement de l’hygiène corporelle,tous les élèves et étudiants sans distinction de sexe ont les cheveux coupés à ras dans tous les établissements du pays.C’est une tradition à laquelle tout le monde est soumis .
    Comment veillent-ils,les ghanéens, au respect de cette règle ?
    un comité de contrôle d’assainissement composé de parents , d’agents des santé ,d’élèves,et d’autorités s’en occupe chaque jour et des rapports sont transmis à la hiérarchie .La coupe à ras des cheveux dans les écoles et universités Ghanéennes est saluée par toutes les communautés éducatives .Elle est une réalité .Cette mesure est acceptée et soutenue par l’Etat Ghanéen.
    Quand vous entrez dans une classe ou dans une université pendant les cours ,il vous arrive de prendre une fille pour un garçon . Tout le monde se ressemble presque.Certaines considérations futiles de chez nous n’ont pas lieu là-bas.
    Pourquoi cette mesure acceptée par tous ?
    A cette question tous les responsables rencontrées nous ont fait savoir que c’est pour une question d’éthique, d’égalité ,de morale et surtout de discipline pour un bon enseignement-appretissage dans les classe.Nous avions été interressés et séduits par la pratique.
    De retour au pays, notre équipe a produit un rapport dans lequel elle a proposé à la hiérarchie éducative , notamment à Mme la ministre de l’éducation de l’époque, la coupe à ras des cheveux dans les écoles primaires publiques ,ne serait-ce que pour un début d’application .
    Malheureusement il n’y a pas eu de suite à notre recommandation de couper les cheveux.
    Mais de nos jours ,beaucoup d’écoles ou d’établissements privés appliquent la coupe au bonheur des parents et des élèves.L’ideal serait qu’on arrive à génêraliser cette mesure dans nos établissements publics ,ne serait-ce que pour soulager les peines des parents sur le plan économique .
    Un ou une de la mission qui se souviendrait , pourrait enrichir ma production.
    Mes encouragements au Directeur et à son équipe .

  • Le 18 octobre 2022 à 01:28, par Le Faso d’abord En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Au même titre que les tenues d’école c’est mesure permet de mettre les élèves au même niveau social à dans l’école. Elle réduit au mieux les différences de niveau de vie et sème l’esprit d’égalité prévu par la constitution burkinabè. Reste maintenant que cette mesure soit érigée en règle scolaire nationale comme en Côte d’Ivoire.

  • Le 18 octobre 2022 à 02:19, par Le Vigilent En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Monsieur K. si vous estimez que couper les cheveux de votre fille est comparable à l’excision,une forme de mutilation, arrêtez de vous raser et de vous coiffer.
    Le monsieur qui donne l’exemple des écoles américaines peut bien y inscrire ses rejetons et leur autoriser, en famille, tout ce qui est permis aux enfants américains en famille. Tout ce qui se fait en Amérique étant forcément bon pour lui, qu’il donne toutes ces ""libertés et droits" à sa progéniture qu’il devra prendre le soin "d’elever" loin des enfants du beurkinabe ordinaire.

  • Le 18 octobre 2022 à 02:56, par Compassion En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    En 2022, ca fait pitié de voir que des responsables d’institutions au Burkina continuent à s’acharner ainsi sur des filles sans defense, laissées à elles mêmes. C’est pas parce que c’est votre école, ou peut-être une école catholique, qu’il faut abuser des enfants. Ce qui me fait mal c’est que c’est toujours à la pauvre fille que ça arrive. Ce n’est jamais la faute au garçon ou à l’éducateur lui même. Et c’est au parent qui doit aller voir ailleurs s’il n’est pas d’accord qu’on humilie sa fille. Du totalitarisme qui ne dit pas son nom.

    Qui a dit qu’il faut avoir des cheveux courts pour réussir à l’école ? qui a dit qu’on ne peut pas donner du temps à elle même, à ces cheveux et toujours réussir à l’école ? C’est ainsi que certains ont manipulé et convaincu des parents à traumatiser leurs filles par l’excision et aujourd’hui ces filles sont laissées à elles-mêmes avec des séquelles pour le restant de leur vie.

    Aux responsables de cette école de Bobo, et aux parents, surtout mères de ces élèves, les pays du monde ne traitent pas mal leurs filles comme vous le faites mais leurs filles réussissent très bien à l’école avec des cheveux longs, et ces pays ne sont pas classés parmi les derniers.
    Enlever la féminité de la fille, lui couper les cheveux par la force ne va pas l’épanouir.
    C’est la paix en soit même, l’amour pour soit, la confiance en soit, le respect de l’autre, et la volonté meme des éducateurs/parents à éduquer leurs enfants tout en tenant compte de leurs différences et vulnérabilités qui font la réussite de l’éducation.
    Un parent qui n’a pas envoyé son enfant à l’armée ou au couvent ne peut accepter regarder sa fille subir une telle humiliation sans réagir.

    Que l’éducateur aussi reconnaisse son incompétence au lieu de remettre la faute sur la pauvre fille qui doit tout subir quand rien ne va.

    Ce ne sont pas les méthodes barbares à l’ancienne et honteuses comme les votres qui vont faire avancer l’éducation, c’est votre intelligence et votre amour du travail qu’il faut. D’ailleurs il n’y a aucune étude publiée qui vous donnera raison.

    Et tout le monde sait comment vous êtes forts dans le mensonge pour avoir à votre cause beaucoup de parents d’élèves.
    L’éducation souffre déjà chez nous, avec tous ces enfants déplacés ; et vous c’est les cheveux de pauvres filles qui sont votre problème numéro un. De grâce, il faut se réveiller et travailler sur les problèmes sérieux au lieu de chercher à fantasmer sur les formes des têtes des enfants.

  • Le 18 octobre 2022 à 05:35, par Lasom En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Moi - meme je suis un produit de l’ enseignement catholique. Je suis a ce jour tres fier d’ avoir eu l’ insigne honneur et chance d’ avoir ete forme par vous.
    Mais les temps ont change et ce que vous voulez faire, la, est telllement anachronique. C’ est de la discrimination inutile.. Vous imposez ca sur les filles et sur les garcons, vous faites quoi ? Si l’ afaire atterit sur la table du procureur, vous allez prendre drap !
    C’ est ridicule de faire couper les cheveux aux filles. Vous faites raser les garcons ? Les filles peuvent ne pas se couper les cheveux et avoir une coiffures digne qui puisse creer un environnement d’ apprentissage et les preparer pour une vie responsable selon votre entendement de responsable. Comme si meme avoir des dreadlocks’ c’ etait etre sur la voie du devoiement.. . Votre mesure est irreflechie. Arretez ca !Laissez les garcons etre des garcons, et les filles etre des filles. Ou bien c’ est des lesbiennenes vous voulez fabriquer ? Vous ne savez pas que la plupart des lesbiennes, c’ est les coupesw a ras avec chenes aux pieds pour symboliser leur revolte contre le phallus ?
    Les familles ont raison. C’ est a l’ inscription qu’ il fallait bien clarifier vos principes d’ un autre age. Sinon, vous empocher leur pognon et apres vous le jouer les saintes - nitouches. ca veut dire quoi ? Vous vous pouvez dire que vous n’ avez jamais admire une belle coiffure feminine dehors ? Arretez cette tartufferie a deux balles ! C’ est parce que les gens viennent inscrire leurs enfants que vous vous glorifiez. Vous autant que les parents, chacun a besoin de l’ autre. Arretez ces mesures inutilement disciplinaires et hypocrites. Vous croyez que c’ est les cheveuix coupes qui vont empecher une fille de repondre a l’ appel de sa libid* ? De meme pour les garcons ! Mettez l’ accent sur l’ education, messieurs les Bigots du 21meme siecle.

  • Le 18 octobre 2022 à 06:38, par Floda En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je salue la mesure et elle doit être étendue à tous les établissements.Voici des parents qui ont été éduqué à la férule et qui veulent satisfaire aux caprices de leur fille et c’est ce qui est malheureux, après on s’étonne que les enfants adoptent des comportements indignes.Chers parents éduquons nos enfants car aucun enfant ne doit imposer un style d’habillement, de coiffure à ses parents. On veut profiter de l’école pour montrer qu’on a réussit socialement et qu’on a les bras longs.Amenez votre fille où les cheveux sont autorisés c’est tout.

  • Le 18 octobre 2022 à 06:50, par Zouk351 En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    La religion catholique est un héritage du colonialisme, de même que les uniformes à l’école.
    Il ne s’agit pas de se dire que les parents peuvent aller voir ailleurs mais plutôt de constater que c’est une HUMILIATION pour des filles qui ne vivent pas uniquement dans cette école. C’est déjà leur dire : vous êtes une femme, donc vous devez vous soumettre car ce sera votre future lorsque vous aurez un mari.
    L’éducation c’est avant tout apprendre la mesure de ses actes et être capable de faire des choix raisonnés.
    Confondre les exigences de l’armée et celles de l’école, c’est tout mélanger.
    Entre une coupe courte qui ne met pas en valeur la personne et une coiffure bien réalisée et propre, il y a une nuance I
    Bonne réflexion à ceux qui prônent la révolution. Elle commence dans nos esprits.

  • Le 18 octobre 2022 à 07:00, par Welore En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Sincèrement où va ce pays ? Les gens construisent leur école, définissent leur règlement intérieur qui du reste n’est pas contraire à l’arrete n°2018 - 317/MENA / SG portant adoption du reglement interieur des etablissment post primaire et secondaire.
    L’administration devrait remettre l’enfant à ses parents.

  • Le 18 octobre 2022 à 07:24, par kenfo En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Il faut que les gens apprennent à se soumettre, dignement. Le couple plaignant n’a pas eu de bons conseillers ou n’a pas de vrais amis. C’est une erreur de leur part que de se plaindre de la sorte ; il ne rend pas service à leur fille qui va commencer par se croire reine partout ; On a beau abréger le nom du couple, mais ça va finir par se savoir.. Et ce n’est pas un bonus pour eux. C’est même un malus. ;

    Kenfo

  • Le 18 octobre 2022 à 08:01, par sizabda En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Bonjour ! Toutes mes félicitions à l’administration de Tounouma. A mon avis il n’ y a pas lieu de faire polémique autour de cette décision. Le parent qui n’est pas d’accord doit tout simplement aller inscrire sa fille dans un salon de coiffure je dis bien dans un salon de coiffure et la vie continue.

  • Le 18 octobre 2022 à 08:10, par La verite En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    En Côte d’Ivoire où j’ai séjourné pendant 9 ans, même les mères de famille se coiffent à la garçon. J’avoue que cela n’enlève rien à leur beauté ou féminité. Je ne vois pas pourquoi faut-il polémiquer sur cette décision. Cela contribue à l’éducation des enfants.

  • Le 18 octobre 2022 à 08:30, par saam En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Oui, il faut couper tous les cheveux !!!
    Elles seront mieux concentrées à étudier qu’à chercher à trouver comment se coiffer et à passer des heures pour cela. Durant les vacances, qu’elles fassent comme elles veulent mais à la rentrée des classes, COUPEZ !!!
    C’est ça aussi la discipline, on ne fait pas toujours comme on veut.

  • Le 18 octobre 2022 à 08:39, par Dedegueba Sanon En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Toute cette tambouille pour une histoire de coiffure ? Je refuse d’appeler cela "couper les cheveux" qui en soit est polémiquegène, car il s’agissait en quelque sorte "d’imposer" aux filles une coiffure de garçon. Du reste au collège de Toussiana, qui est du même groupe des "Lassaliens" c’est la règle depuis belle lurette. Bonnes gens on me parle de féminité en parlant de cheveux ? Les blancs (garçons) vont dire quoi eux qui, s’ils ne se coupent pas les cheveux, les auront longs ?
    En outre certaines filles utilisent leurs cheveux (mèches) comme outils de tricherie. Bref si on rentre dans un débat juridique autant il y aura des arguments pour que des arguments contre. Mais pour moi, la raison disciplinaire et éducative prime sur tout. Que les parents qui ne sont pas d’accord aillent voir ailleurs.. À mon école primaire j’ai été fouetté, puni plusieurs fois... Mais lorsque je vois le résultat depuis qu’il est interdit de toucher à un enfant récalcitrant, je dis merci à mon "carsamba". Nous avons adopté bêtement tout chez les blancs, pour devenir des nègres pingouins, comme le disait le vieux Tall.

  • Le 18 octobre 2022 à 08:41, par Samuel En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je ne suis pas sûr que scientifiquement cette mesure soit démontrée. Dans une autre école confessionnelle, on a simplement demandé aux filles de ne pas porter les mèches, mais plutôt faire des coiffures naturelles. C’est ce que ma fille a fait. Si l’on veut défendre cette mesure arbitraire, autant dire peut être aux garçons de porter des pantalons sautés. Je veux dire que les longs cheveux ne saurait empêcher une bonne éducation des filles. N’insultons pas nos filles SVP.

  • Le 18 octobre 2022 à 08:55, par TIANKADI En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Ah quand la démocratie devient le prétexte à tout. Certains vont encore nous parler de liberté, de démocratie....
    Y’a une chose que je ne comprends pas ! Tous que nous sommes, chaque famille a ses règles. Tu viens dans ma cour, j’ai pour principe qu’on ne rentre pas avec les chaussures dans mon salon. Je te prie alors de déposer tes chaussures à la porte et entrer. Non, tu trouves que c’est pas normal.
    Mais tu n’es pas obligé de venir chez moi. Vas là où tu es accueillies à bras ouvert tes chaussures au pied.
    l’établissement a ses règles donc.....
    Et puis, si c’est pas au Burkina qu’on peut voir une telle opposition, Sinon,ceux qui partent souvent dans les pays côtiers (Ghana, Togo,Bénin, etc), au Rwanda (les grands lacs en général). Dans ces pays, la coupe des cheveux chez les femmes et filles, c’est si courant......
    Aussi, renseignez-vous sur l’industrie des mèches, c’est un gros business que certains ne veulent pas perdre.
    Si nous voulons apprendre à nos filles et femmes à s’en passer, c’est dès maintenant !
    Bref ! concentrons nous sur des choses plus vitales comme la sécurité et la lutte contre la pauvreté.

  • Le 18 octobre 2022 à 08:56, par DCOUL En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je ne vois pas en quoi c’est nouveau cette décision ,l’État même doit prendre le relai pour cela .les parents d’élèves qui ne s’y retrouvent pas ils peuvent simplement allez voir ailleurs .Pourquoi uniformiser les tenues ? c’est pour le bien des enfants et des parents ?l’éducation aussi passe par l’école.TOUNOUMA n’a pas à se justifier si Mr K veux qu’il retire son enfant c’est tout il n’a aucun droit sur les décisions de l’école.C’est ces genres de type qui n’ont aucune autorité chez eux à la maison.

  • Le 18 octobre 2022 à 09:06, par Alpha2025 En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    A M. KEM, je dirai que ce n’est pas l’administration qui a écrit l’article, mais un journaliste. Et il n’y a pas de contrainte. Les iraniennes ne peuvent aller nulle part. Les filles de cet établissement peuvent aller voir ailleurs si elles veulent. Votre comparaison ne tient pas.

  • Le 18 octobre 2022 à 09:10, par hummmm En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Soutien total a l établissement. Les règles sont faites pour être respectées et par toutes

  • Le 18 octobre 2022 à 09:19, par Arsène Olivier En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Un règlement intérieur ayant reçu quitus de la majorité ne saurait être foulé au pied pour les beaux yeux d’une minorité. Allez voir ce qui se passe au Togo et au Ghana voisins...Bonne scolarité à tous les apprenants !

  • Le 18 octobre 2022 à 09:53, par Ségara En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    A quel moment allons-nous enfin abandonner les reflexions et pratiques d’héritages coloniales ?
    On nous a tellement fait détester nos corps y compris nos cheveux que nous ne sommes même pas en mesure de penser par nous même pour savoir ce qui est bon pour nous ou pas. Nulle part dans ce monde, je n’ai vu des écoles faire détester les cheveux aux élèves à travers les pratiques que sur ce continent. Et on est fier-e de le revendiquer et ça se dit dit anti-coloniale. Détester les cheveux des enfants noir-es est colonial !

  • Le 18 octobre 2022 à 10:07, par jan jan En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Vraiment une très très bonne décision, comme ça on est plus concentré sur les études.

  • Le 18 octobre 2022 à 10:38, par Modeste En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    CHAPEAU BAS À CES PARENTS POUR CETTE DÉFENSE NOBLE ET APPROPRIÉE, QUE DIEU LES BÉNISSE. CAR, TOUTE DÉCISION DE NATURE À COMPROMETTRE LA PAROLE DE DIEU EST SIMPLEMENT UNE DÉCISION DIABOLIQUE.
    LA CHEVELURE DE LA FEMME EST TRÈS SACRÉE, C’EST DU NAZIRÉAT, LE COUPER C’EST DE SE MAUDIRE.
    VOICI L’AINSI DIT LE SEIGNEUR CONCERNANT LA CHEVELURE DE LA FEMME 👇👇👇
    Corinthiens, 11 : 6...
    Que si la femme n`est point couverte, qu`elle se coupe aussi les cheveux. MAIS S’IL EST HONTEUX POUR UNE FEMME D’AVOIR LES CHEVEUX COUPÉS, OU D’ÊTRE RASÉE, QU’ELLE SOIT COUVERTE.
    15. MAIS QUE SI LA FEMME PORTE DE LONGS CHEVEUX, C’EST UN HONNEUR POUR ELLE, PARCE QUE 👉LA CHEVELURE LUI EST DONNÉE POUR VOILE ? 👈
    16. Que si quelqu`un se plaît à contester, nous n`avons pas cette coutume, ni les Églises de Dieu non plus.

  • Le 18 octobre 2022 à 10:38, par Sagesse En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Bonjour,
    On est dans quel monde ? en quoi coiffer ses cheveux prime les droits de l’enfant ? chaque établissement a ses règlementations, si cela ne vous convie pas amener VOTRE ENFANT "ROI" à SAINT EXUPERY et puis c’est finit.

  • Le 18 octobre 2022 à 10:46, par OUEDRAOGO En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Bonjour à tous,

    Je suis un ancien de Tounouma et je comprends l’importance d’une telle mesure dans un contexte éducatif fait de discipline et de respect du corps de nos progénitures. Les mêmes parents au Burkina qui prônent les bonnes vertues qui ont tendance de nos jour à se volatiliser doivent encourager les enseignants et cadres de Tounouma qui font d’énormes efforts pour donner de meilleures conduites aux enfants . J’encourage les éducateurs rigoureux et ces mesures inclusives impliquant les parents sont à saluer et doivent servir de modèles.

  • Le 18 octobre 2022 à 11:08, par Garané jacques En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Que ce couple envoie ces 2 filles dans la géhenne s’il ne veut pas respecter le nouveau règlement de l’établissement.

    Si le PMK réussit aux examens c’est parce-que les élèves sont rasés( y comprises les filles).

  • Le 18 octobre 2022 à 11:10, par Parent En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Félicitations à l’établissement,si vous étés a Ouaga à je vais inscrire ma fille. Y a même des filles qui se prostituent pour avoir l’argent des mèches. Tu parts à l’école c’est pour faire demoiselle ou étudier. Soyons réaliste pour éduquer nos enfants dans le vrai, le simple, et sur le droit chemin, toutes la nation y gagne.Quand elle résa indépendante si elle veut, elle pourra mettre les mèches jusqu’à pieds avec son argent 💰 sa n’engage qu’elle,mais pour l’heure pensons aux parents d’élèves,y’a combien qui n’arrivent même payer convenablement la scolarité, à nourrir leurs enfants,chrrrrr. Émarger l’argent des tresses parents mantis envoyer aux PDI ,eux ils ont fain, franchement je ne comprends pas les Burkinabès, c’est se qu’on est devenu !

  • Le 18 octobre 2022 à 11:21, par Deafnot En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Ma fille n’est même pas dans une école confessionnelle, mais je la fait couper les cheveux pendant l’année scolaire. Elle est même très belle dans ca. Si ta fille n’est pas belle, c’est pas les mèches qui va la rendre belle. Et puis, ce sont des parents comme qui entraine leur fille à la dérive. Ko ma fille a été traumatisée....Elle est qui ? Le lycée est d’abord à l’origine un lycée de garçons si ces parents ne le savent pas.

  • Le 18 octobre 2022 à 11:41, par TIENFO En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je renvoie ce couple aux statuts et réglementaires intérieurs de l’établissement qu’il a sans doute signés. Tu te bats bec et ongle pour inscrire ton enfant dans une école de référence et tu veux changer le règlement qui fait la fierté et la renommée de l’école. Solution : vas inscrire ton enfant où tout est permis. Je reste persuadé que l’établissement te remboursera les frais de scolarité payés pour ne pas ternir son image pour des futilités. A la longue, c’est pour dire un jour que l’école interdit l’usage de la drogue. Je demande aux responsables de l’école à remettre cet élève à ses parents pendant qu’il est temps pour un autre de leur goût.

  • Le 18 octobre 2022 à 12:00, par Mars2larym En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    La société de l’apparence. On parle d’enfants "à éduquer" et ce sont les parents qui s’offusquent pas de la qualité de l’enseignement mais de l’apparence.
    Tous est là. On a la société qu’on mérite.
    D’aucuns oublient même qu’on parle d’enfants. Le cheveux n’est que du superflu qui ne rendra jamais une fille "plus femme qu’une autre". On dit qu’on veut apprendre aux enfants à se porter sur l’essentiel ça aussi il y a débat. Pour ma part j’espère juste que cette mesure rime avec interdiction des coiffures à la "Arafat" chez les garçons. A part cela, libre à tout le monde d’inscrire son enfant là où il estime que le règlement épouse sa vision. Sur ce, allons à l’essentiel : bosser.

  • Le 18 octobre 2022 à 12:15, par goudron pour ragnongo En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Bonjour, pourquoi, les gens se plaignent ? Ce n’est pas nouveau la coupe des cheveux. iL ya beaucoup d’etablisssement qui l’ont adoptés depuis. Dans certain pays voisin, c’est meme une mesure en vigueur dans toutes les écoles jusqu’à l’entrée à l’université. D’ailleurs le règlement interieur adopté en 2018 par le MENA pour les établissements post primaire et secondaire va même dans le sens de la generalisation des coiffures simples( y compris la coupe des cheveux). Donc le couple K, fait simplement du trafic d’influence pour faire plier l’ecole tounouma. sinon , ce que cet etablissement fait n’est pas opposé a la loi. Et puis il s’agit juste de couper des cheveux, il ne s’agit pas de faire la boule a zero comme nous autres les chauves. Evitons les plaintes inutiles quand on peut aller voir ailleurs. Sinon, meme la tenue d’ecole, certains pourront se plaindre du model, des couleurs etc....Salut

  • Le 18 octobre 2022 à 12:53, par Sarko En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je vais poser une suetion simple à ces gens de Tounouma.
    Pourquoi les religieux qui sont dans cet établissement ne portent ils pas la soutane comme les soeurs de marie reine.??
    Vous auriez pu demander aux filles se tresser à l’ africaine sans mèche et le debat était clos. Mais au lieu de cela vius pompez l’ air aux gens avec de longs ecrit.

  • Le 18 octobre 2022 à 14:23, par kayalais En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Ah c’est pas simple deh. Je ne comprends pas les gens : Chaque établissement a ses règles. Au parents de choisir ou les conditions l’arrangent, c’est tout.
    PIONG YANG, merci pour tes efforts de SENSIBILISATION

  • Le 18 octobre 2022 à 14:34, par La paix est mieux En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Ce sont les cheveux qui les amènent à aller se prostituer entre eux et au dehors ?
    Pauvre Afrique !

  • Le 18 octobre 2022 à 15:00, par Dindi En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Si cette décision a été signifiée aux parents bien avant la rentrée, c’est à dire avant l’inscription ou la réinscription des élèves, ça ne pose à mon avis aucun problème. Les parents savaient à quoi s’en tenir.
    Par contre, si c’est après que l’établissement ait pris les frais de scolarité que cela a été signifié, il y a un problème et ceux qui se plaignent ont le droit le plus absolu de le faire.
    Pour le reste, je ne pense pas que la coiffure d’un enfant conditionne sa réussite ou celle des autres. Chacun à sa conception et sa culture et, sauf preuve du contraire, personne n’a démontré qu’une fille coiffée à ras réussira mieux qu’une autre ayant les cheveux longs.

  • Le 18 octobre 2022 à 15:10, par un citoyen En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Vous nous pompez l’air pour rien ! Cela me rappelle le cas d’une école catholique de Pouytenga construite par les religieuses SIC et tenue par elles où une tenue scolaire a été adoptée et qui a fait polémique aussi. On reprochait à la Direction de cette Ecole d’avoir choisi un pagne où figurait une croix ! Des radicaux d’une religion sont allés se plaindre et même menacer la pauvre religieuse Directrice en son temps. Il a fallu que la hiérarchie de l’Eglise catholique et la Direction de l’Enseignement Catholique rappellent vigoureusement à certains que si cette école est ouverte à tous les enfants sans discrimination de religions ou d’appartenance communautaire quelconque, il n’est pas question que certains se croient obligés de venir y inscrire leurs enfants. Ceux qui ont procédé à l’inscription de leurs rejetons et qui voulaient les retirer ont été invités à le faire avec remboursement des frais déjà encaissés ! Le débat a été ainsi clos car on sait pourquoi certains gueulards recherchent les écoles catholiques pour l’éducation de leurs enfants ! Incapables d’entreprendre quelque chose au profit des masses malgré leurs richesses (souvent mal acquises du reste !), ces adeptes de l’obscurantisme pour les autres pour les dominer plus tard, sont prompts à vouloir dicter leur loi à ceux qui veulent imaginer un monde de lumière avec des enfants éduqués et instruits. On ainsi cloué le bec à ces malhonnêtes citoyens !

  • Le 18 octobre 2022 à 15:32, par Jack En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je salue le courage de ce couple qui mène une bataille noble. J’ai cru bien comprendre que c’est une nouvelle mesure qui est mise en application après le début de la rentrée scolaire, d’ou le refus de certains parents. Si la mesure était déjà en application et consignée dans le règlement intérieur de l’établissement, aucun parent qui y envoie son enfant ne peut refuser de se plier à cette mesure. Les arguments avancés par cet établissement volent très bas. La communication n’a potentiellement pas été bien faite avant l’application de la mesure et ce genre de passage en force est proscrire. Du reste, l’école aurait pu simplement interdire les mèches et chaque fille aurait gardé ou coiffé ses cheveux naturels. Aimons la culture de nos ancêtres et aimons nos cheveux qui font la beauté de la fille/femme africaine.

  • Le 18 octobre 2022 à 17:40, par Eclairage juridique En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : contribution à un éclairage juridique sur une décision qui fait polémique.
    Depuis quelques semaines, le Collège de Tounouma Garçons est à la une des réseaux sociaux au sujet d’une mesure prise à la suite de leurs journées pédagogiques tenues les 16 et 17 septembre 2022, laquelle consiste à l’obligation des filles de se couper les cheveux. Si pour certains internautes, cette mesure est la bienvenue, pour d’autres elle est mal accueillie. Le présent écrit a pour objet d’apporter un éclairage juridique sur la question en se fondant sur les textes en vigueur. Que dit le règlement intérieur des établissements d’enseignement post-primaire et secondaire du Burkina Faso en ce qui concerne la problématique objet de discussions ? L’article 27 dudit règlement intérieur dispose ainsi qu’il suit :
    « Les élèves doivent veiller à leur propreté corporelle. Les coiffures sales ou extravagantes sont interdites. Les coiffures doivent être simples, naturelles, sans mèches et assimilés.
    Le non-respect du mode capillaire exigé entraine le renvoi de l’élève pour aller se conformer. En cas de récidive, l’élève est sanctionné d’une consigne et peut être traduit devant le conseil de discipline ».
    A moins que l’on ne soit pas de bonne foi, cet article ne prévoit pas la coupe de cheveux encore moins son imposition comme une obligation à respecter scrupuleusement par les élèves. La coupe de cheveux devrait donc être considérée comme la résultante d’un choix volontaire de la fille et non une extorsion de son consentement par violence ou par des manœuvres dolosives pour emprunter le vocabulaire juridique. Le non-respect de ce mode de coiffure ne devrait engendrer aucune sanction. Sanctionner alors une élève qui n’adopte pas ce mode de coiffure est de ce fait une mesure excessive, arbitraire, illégale et susceptible d’un recours pour excès de pouvoirs devant le juge administratif.
    En d’autres termes, un parent d’élève qui attaque devant le tribunal administratif, la décision du Collège de Tounouma Garçons relative à l’imposition de la coupe des cheveux des filles, aura gain de cause car le juge administratif va simplement l’annuler ou réputer non écrite la clause y relative.
    Il faudrait donc comprendre par cela que les parents qui sont contre la mesure sont dans une démarche cohérente, conforme au principe de légalité qui impose la soumission de l’administration au droit. Une norme établie par l’administration (ex : décret, arrêté) doit toujours être conforme à celles qui lui sont supérieures au risque de se voir annuler par le juge administratif. Partant de ce principe, le règlement intérieur d’un établissement d’enseignement post-primaire et secondaire du Burkina Faso quelle que soit sa nature, doit être conforme au règlement intérieur de l’ensemble des établissements d’enseignement post-primaire et secondaire du Burkina Faso adopté par arrêté 2018-317/MENA/SG du 25 septembre 2018 visa CF N°24851.
    Ces établissements sont créés au Burkina Faso et doivent donc respecter la législation et la règlementation en vigueur ! Il ne s’agit pas de passionner le débat mais du droit positif en vigueur et qui s’impose indistinctement à tous les établissements fussent-ils confessionnels ou non confessionnels.
    Partant de cela, les parents qui ont menacé de traduire le Collège de Tounouma Garçons en justice exercent leurs droits subjectifs en vertu du droit objectif, le droit positif en vigueur au Burkina Faso. On ne peut pas et on ne doit pas leur en vouloir pour cela encore moins critiquer une option qui leur est reconnue par les textes en vigueur au Burkina Faso, à savoir choisir d’assurer la garantie de l’effectivité des droits de leur fille. D’ailleurs, ne dit-on pas que la menace de recourir à des voies de droit ne constitue pas une violence. Nous aspirons tous à un Etat de droit, à une société juste, équitable, vertueuse où les institutions fonctionnent correctement et où les droits individuels et collectifs sont respectés. Nous ne pouvons pas demander à nos dirigeants de respecter la constitution, les décrets, les arrêtés et nous même nous soustraire de cette obligation sous aucun prétexte quelconque, que ce soit culturel, religieux, ou coutumier car les textes qui sont en vigueur sont pris pour s’appliquer à notre société.
    Il est vraiment regrettable que des filles soient expulsées parce qu’elles ont refusé une mesure arbitraire consistant à leur imposer de se couper les cheveux. Parmi ces filles, une a s’il vous plait 18/20 de moyenne. Une personne qui ne prend pas au sérieux ses études, une personne non studieuse en général ne peut pas avoir 18/20 de moyenne. Et bien cette brillante fille a été expulsée sur la base d’une mesure illégale. Ses deux parents (père et mère) sont tous des anciens du Collège de Tounouma Garçons. Ils sont des Lassaliens et savent bien que la mesure qu’ils contestent viole la règlementation en vigueur au Burkina Faso.
    Il ne se sont jamais par exemple opposés à l’article 28 qui dispose « les élèves doivent veiller à I’entretien et à l’embellissement de leur cadre de vie et d’études. Le balayage de la classe est obligatoire pour tous sans distinction de sexe. Tout refus de balayer est passible de sanction ». C’est dire qu’ils savent faire la part des choses et reconnaissent ce qui est bien pour l’éducation de leur enfant. En quoi une fille qui se coupe les cheveux est plus vertueuse qu’une autre qui ne se coupe pas les cheveux ? Dans les pays où il est très courant de constater que les filles se coupent les cheveux, cela a-t-il empêché certaines d’avoir des grossesses non désirées ? Le problème est à rechercher ailleurs. L’internaute Compassion a le 18 octobre à 02:56, fait le commentaire suivant sur le site web des éditions lefasonet « que l’éducateur aussi reconnaisse son incompétence au lieu de remettre la faute sur la pauvre fille qui doit tout subir quand rien ne va ». Il poursuit en disant « l’éducation souffre déjà chez nous, avec tous ces enfants déplacés ; et vous c’est les cheveux de pauvres filles qui sont votre problème numéro un. De grâce, il faut se réveiller et travailler sur les problèmes sérieux au lieu de chercher à fantasmer sur les formes des têtes des enfants ». Je n’utiliserai pas les mêmes tournures que lui pour exprimer ma compassion, mais je dirais qu’il serait plus sage que la direction du Collège de Tounouma Garçons rapporte sa décision relative au caractère obligatoire de la coupe des cheveux des filles et reste dans le respect strict de la lettre et de l’esprit de l’arrêté du MENA PNL. L’Homme de Dieu lui aussi peut se tromper et la reconnaissance de son erreur est une forme d’humilité prônée par les religions révélées.
    Bien cordialement, un juriste, ancien du collège de Tounouma Garçons.

  • Le 18 octobre 2022 à 19:59, par RV En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    J’approuve cette mesure qui rappelle à nous parents que l’éducation de nos enfants commencent à la maison. Nos enfants doivent se faire remarquer par leurs bons résultats. Ceux qui parlent des USA, de l’Europe ne connaissent ses pays que par la télé, pardon par les films. Il n’y a plus strictes que ces pays en matière d’éducation. Occupons-nous de nos enfants SVP.

  • Le 18 octobre 2022 à 20:59, par Rectification En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    A l’internaute @@GOG, au Ghana, c’est une pratique coloniale qui malheureusement a persisté au file du temps.
    La coupe des cheveux des filles était imposée par le colon pour dégrader la femme noire qui avait des cheveux aussi longs que la femme blanche et pouvait rivaliser en beauté.
    C’était une dégradation inhumaine et on comprend pourquoi Madame la Ministre à son temps ne vous a pas suivi aveuglément.

  • Le 18 octobre 2022 à 21:21, par ELDA En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Merci à éclairage juridique .
    Personnellement, ma fille a les cheveux coupés mais je suis contre une imposition systématique.
    si même nos coiffures traditionnelles sont refusées, il y a de quoi se poser les questions où allons nous et que cherchons nous ?

  • Le 18 octobre 2022 à 21:29, par jeunedame seret En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Pourquoi bagarre et long débat sur affaire de cheveu dans un milieu d’apprentissage ? Parce que l’école est un SIAO ou un maquis de miss ? Celui ou celle qui pense plus à sa beauté de visage qu’à sa brillance de cerveau peut rejoindre le bar. On ne vient pas à l’école pour séduire ou distraire ou gaspiller temps et argent. Mais pour s’initier et s’adapter à une culture ; pour une formation intellectuelle et une collecte de sciences. Ce couple a des réactions tendancieuses. Ce sont ces analphabètes fonctionnels de ce genre qui nous font perdre le temps sur le néant. Il n’y a pas matière de féminisation à l’école. La féminisation de soi commence après les études et les éveils hors des classes. L’établissement peut même interdire les bijoux, boucles d’oreilles et les montres et les pantalons gafas flottant ou collant. Il faut toujours de la rigueur partout pour gérer les Burkinabè. Pensons beaucoup plus à valoriser notre morale de vie au lieu d’assimiler bêtement le DROIT des blancs qui peinent avec ses contrecoups.

  • Le 19 octobre 2022 à 05:25, par Salifou Ada Abou Sofianou En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Personnellement je considère que la mesure est associale et injuste. En effet, les cheveux font partie des signes naturels particuliers qui témoignent de la féminité. Vouloir réduire les cheveux à une femme c’est vouloir lui réduire sa féminité, c’est lui maculiniser. C’est pathétique.

  • Le 19 octobre 2022 à 06:50, par Yves N. Dabiré En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Il y a un certain nombre de choses qui me désolent dans cette affaire :
    1- C’est un règlement de l’établissement même s’il a été annoncé tard selon les dires du plaignant. On peut ne pas être d’accord avec. On peut protester, tout au plus retirer son enfant mais on n’en fait pas une affaire publique.
    2- En étalant cette affaire sur la place publique, quelle éducation on donne à sa fille ?
    3- Il y a trop d’amalgames : comparer la coupe des cheveux à l’excision, c’est inhumain, c’est insultant, c’est banaliser l’excision. Les filles victimes de l’excision et les associations de lutte contre l’excision peuvent porter plainte. Pendant qu’on y est, il ne reste qu’à comparer la coupe des ongles à l’excision
    4- Cette affaire de culture et tradition ne peut convaincre personne. Dans certaines de nos sociétés, rien n’interdit à la femme de se couper les cheveux. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des filles ou des dames avec les cheveux coupés aussi bien dans nos villages qu’en ville. Il ne faut donc pas généraliser.
    En conclusion, ce plaignant, comptant certainement sur son aisance financière essaie de se ralier tout le monde, et c’est là qu’il se mêle les pinces. L’argent ne peut pas tout acheter, y compris l’intelligence et la discipline. Au Ghana voisin, les filles des établissements aussi bien publics que privés se coupent les cheveux depuis au moins l’indépendance du pays. L’éducation et la réussite des filles ne s’en portent pas moins bien. Sachons ce que nous voulons.

  • Le 19 octobre 2022 à 14:49, par Louise En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Je suis d’accord qu’il faut respecter les règles des établissements mais ici, le problème est que l’école n’a pas informé les parents avant l’inscription/réinscription des élèves, ce qui pourrait certes réduire le nombre d’inscrits mais s’est permise d’appliquer la mesure à la rentrée des classes.

  • Le 19 octobre 2022 à 15:07, par Thomas Sankara En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    J’adresse toutes mes félicitations aux responsables de cette école pour cette mesure lumineuse. J’appelle l’ensemble des responsables d’établissement à faire appliquer cette mesure dans tous les établissements du Burkina Faso. Vive l’Afrique qui progresse tout en s’inspirant de son patrimoine culturel et des valeurs humaines universelles.

  • Le 19 octobre 2022 à 22:28, par aboubakr En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Article 27 de l’arrêté n°2018 - 317/MENA / SG portant adoption du règlement intérieur des établissements d’enseignement post-primaire et secondaire : " Les élèves doivent veiller à leur propreté corporelle. Les coiffures sales ou extravagantes sont interdites. Les coiffures doivent être simples, naturelles sans mèches et assimilés.
    Le non respect du mode capillaire exigé entraîne le renvoi de l’élève pour aller se conformer. En cas de récidive, l’élève est sanctionné d’une consigne et peut être traduit devant le conseil de discipline".

  • Le 19 octobre 2022 à 22:39, par aboubakr En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Monsieur le Juriste ancien élève de Tounouma Garçons, pouvez-vous nous détailler le contenu du mot "assimilés" de l’article 27 afin qu’on puisse être définitivement fixé sur ce que vous dites.
    Cordialement.

  • Le 22 octobre 2022 à 23:14, par Anonyme En réponse à : Obligation pour les filles de « Tounouma garçon » de se couper les cheveux : Une décision qui fait polémique, l’administration s’explique

    Vous avez soutenu l’école, les filles se sont coiffer maintenant il veut les chasser encore se lundi 24 octobre 2022 parcequ’il estime qu’il faut quel enleve tous complètement a ras

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