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Burkina Faso : L’Institut supérieur d’études de protection civile renforce les capacités de 100 femmes

Publié le vendredi 14 octobre 2022 à 11h33min

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Burkina Faso : L’Institut supérieur d’études de protection civile renforce les capacités de 100 femmes

Les 72 heures de formation en secourisme et en sécurité incendie ont pris fin ce jeudi 13 octobre 2022, sous la présidence du secrétaire général de l’Institut supérieur d’études de protection civile, Gilbert Ilboudo, représentant le directeur général. Cette formation a été organisée au profit de 100 femmes (dont 50 veuves des forces de défense et de sécurité et 50 femmes de la brigade verte de la commune de Ouagadougou). La cérémonie de clôture a été sanctionnée par une remise des attestations de participation.

La joie se lisait sur le visage des 100 participantes au terme de cette formation de 72 heures sur le secourisme et la sécurité incendie, ce jeudi 13 octobre 2022. La formation a été assurée par des personnes ressources de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) notamment des soldats du feu. Elle a eu pour finalité de capaciter ces femmes afin qu’elles soient utiles pour elles-mêmes, pour leurs foyers et pour la société en général. Lors de cette formation, la phase pratique était mise en exergue. Ce qui fait qu’au sortir de ce rendez-vous du donner et du recevoir, elles sont outillées pour venir en aide à une personne dans une situation de détresse ou qui a un besoin particulier de secours. Pour le secrétaire général de l’Institut supérieur d’études de protection civile, Gilbert Ilboudo, le choix de ce groupe cible n’est pas anodin.

Les bénéficiaires lors de la cérémonie de clôture

« Nous avons choisi pour cette formation les femmes car, nous nous inscrivons également dans la logique de la promotion du genre. Une formation en secourisme et en sécurité incendie, la cible la plus appropriée, à notre sens ce sont les femmes. Car, ce sont elles comme on aime à le dire, les gardiennes de la maison », s’est-il justifié. En clôturant cette formation, M. Ilboudo a exprimé ses attentes. Il souhaite que ces femmes puissent à leur tour être des canaux de transmission du savoir qu’elles ont pu acquérir au cours de la formation. Parce que, affirme-t-il, « le savoir n’est utile que quand il est partagé ». Les femmes, par la voix de leur représentante, Hadja Sakandé/Ouédraogo Fatimata, ont témoigné leur gratitude aux premiers responsables de l’ISEPC pour l’initiative.

Le secrétaire général de l’Institut supérieur d’études de protection civile, Gilbert Ilboudo

Elles ont pris l’engagement de mettre en pratique les connaissances acquises et de les partager avec leurs collègues mais aussi dans leur milieu de vie respectif. L’ISEPC, faut-il le rappeler, est une école de formation pour tous les acteurs de la protection civile. Et qui dit protection civile dit protection de l’homme et de ses biens.

La représentante des participantes, Hadja Fatimata Sakandé/Ouédraogo a pris l’engagement de relayer ce qu’elles ont appris

La cérémonie de clôture a vu la participation du directeur de la salubrité publique et de l’hygiène de la commune de Ouagadougou. Il estime à 3 000, le nombre des femmes de la brigade verte de la ville de Ouagadougou. « La commune de Ouagadougou sait être reconnaissante de ce que vous avez fait », a-t-il lâché visiblement satisfait de l’initiative de l’ISEPC. Il sied de noter que d’autres formations sont prévues dans les jours à venir. La plus proche se tiendra du 17 au 20 octobre 2022, au sein de l’institut.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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