Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Faisant suite à la publication les réseaux sociaux, de la sanction de deux banques pour "financement de terrorisme", nous venons vous apporter les précisions nécessaires.
En effet, nous portons à votre connaissance que les banques et établissements financiers en général, font l’objet de contrôles réguliers de la part de la Commission bancaire de l’UMOA en qualité d’organe de régulation et de surveillance. Ces contrôles peuvent induire des recommandations portant sur les dispositifs des établissements contrôlés.
Cette surveillance d’ordre général ou thématique suivant leur programme, a pour objectif de s’assurer d’une mise en œuvre raisonnable et efficace des dispositions règlementaires pertinentes notamment en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme (LBC-FT) pour ne citer que celle-là. A l’issue de ces contrôles, des sanctions pécuniaires, administratives et d’ordre divers sont prévues en cas de manquement dans l’organisation, la gouvernance et la surveillance en matière de sécurité financière.
C’est donc dans ce cadre que certaines banques de la place ont fait l’objet de contrôles sur leur dispositif de LBC/FT.
Ledit contrôle a relevé quelques irrégularités au niveau du dispositif interne de LBC/FT desdites banques qui a engendré des sanctions pécuniaires et administratives à leur encontre pour manquements dans leur dispositif interne, aux dispositions prévues par la loi uniforme 016-2016/AN du 03 mai 2016 portant règlementation en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement de terrorisme.
Cela dit, il ne s’agit nullement d’un cas de financement de terrorisme mais plutôt de faiblesses relevées sur le dispositif interne de LBC FT.
L’APBEF est soucieuse des actes terroristes qui sévissent dans notre pays et rassure l’opinion publique de la prise en charge des recommandations émises par les organes de régulation.
Dès lors, nous invitons les auteurs de ces publications à toujours se rapprocher de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers pour une meilleure compréhension des sujets, avant tout écrit de nature à compromettre ou jeter du discrédit sur le système bancaire national et sous-régional.
Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Burkina
Ouagadougou, le 05 octobre 2022
Vos commentaires
1. Le 5 octobre 2022 à 18:48, par Burkina En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Avocat du diable ?
Le peuple sait lire et comprendre. Ne cherchez pas à nous distraire. Dites-nous simplement qui sont ces banques là et nous aviserons .
2. Le 5 octobre 2022 à 18:58, par Bol Sidnoma En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Vos "précisions" vous enfoncent davantage :
1- Vous reconnaissez avoir été sanctionnés,
2- Vous ne communiquez pas le motif de la sanction,
3- Vous ne donnez pas l’impression de porter plainte contre des accusations aussi gravissimes (financiers des terroristes),
Conclusion : les Burkinabè attendent toujours des explications plus sérieuses.
P S : Lefaso.net aussi aurait dû donner le lien de l’article incriminé (ça facilite la compréhension du présent écrit !)
3. Le 5 octobre 2022 à 20:00, par Julien En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Pourquoi alors de telles faiblesses dans le dispositif interne de ces banques, dans le contexte actuel, alors que la règlementation ne leur est pas inconnue ?
4. Le 5 octobre 2022 à 20:02, par Kafa En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Salut..laissez nous au moins un contact téléphonique
5. Le 5 octobre 2022 à 22:24, par Banquier En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Comme indique, il s agit pas de financement de terrorisme, il s agit de defaillance dans le disposotif.
Ca peut etre aussi simple comme le depot d’un montant de 5 millions fcfa sans justificatifs. Je precise que la banque peut avoir 1000 depots correct s il y a 1depot sans justificatif meme si c est un client que le charge de compte connait depuis plus de 10 ans. On mettra que c est une defaillance. Ce qui est vrai. Il faut donc corriger.
Il faut que les gens quittent dans l’emotion. La banque centrale veille sur ca. Evitons de croire que la banque a ouvert des guichets a tongmael ou les terros viennent prendre des prets.
Le 6 octobre 2022 à 19:17, par Client fort En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Pourquoi des guichet à Tongmel et pas Markoye ? à Markoye ceserait plus rentable, n’est ce pas ?
6. Le 5 octobre 2022 à 22:34, par Georges En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Des promoteurs de banques avaient été accusés par la presse internationale de trafics avec les terroristes. Alors, gérer leur argent ne nous surprend pas
7. Le 6 octobre 2022 à 06:07, par Pimus En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Il ne faut pas se prévaloir de ses propres turpitudes, dit-on. C’est l’exemple typique ici. Que vous aurait couté d’être très précis dès le départ, afin d’éviter toutes sortes d’interprétations, sachant que le contexte s’y prêtait ? Vous l’auriez donc cherché.
Soyez désormais plus clairs dans vos communiqués, et puis c’est tout !
8. Le 6 octobre 2022 à 10:03, par kwiliga En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
le Wall Street Journal et the Times nous apprennent que des enquêtes et procédures en cours semblent impliquer certains établissements, dont la Banque de Doha ayant un siège à Londres et la banque contrôlée par le Qatar AL Rayan à des financements en faveur de groupes comme al-Nusra et des fondations inscrites sur la liste des organisations terroristes aux USA.
Une centaine de familles de militaires et de civils américains tués ou blessés pendant la guerre en Afghanistan entre 2011 et 2016 ont porté plainte contre trois grandes banques internationales - Deutsche Bank, Danske Bank et Standard Chartered - et deux sociétés spécialisées dans le transfert d’argent et l’échange de devises - Placid Express et Wall Street Exchange.
Ces établissements sont accusés d’avoir facilité en connaissance de cause le transfert de millions de dollars à des terroristes
Je ne cherche pas ici à démontrer que nos banques burkinabè soient impliquées dans quoi que ce soit, mais simplement rappeler que ça peut exister, n’est-ce pas ?
9. Le 6 octobre 2022 à 11:54, par Insight2dbone En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
En termes de défaillances internes dans les Banques, plus rien ne me surprend. Quand on peut donner 40, 50, voire même 100 millions selon certaines indiscrétions, de crédit à un fonctionnaire qui n’offre aucune garantie que son ’’fonds commun’’, c’est qu’on pousse la négligence à l’extrême ; on encourage même la corruption et le blanchiment d’argent. Je m’explique : un fonctionnaire des régies financières touchait bon an mal an à peu près 5 millions en moyenne de fonds commun par an (avant la réforme intervenue sous Roch). Si on prend un crédit de 50 millions, il est évident que le remboursement prendra au 15 à vingt ans. Or certaines banques, qui avaient institué un produit dénommé ’’prêt fonds commun’’ ne se posaient pas beaucoup de questions pour délier les cordons de la bourse, car elles savaient ques ces énormes prêts seraient à coup sûr remboursés par ceux/celles qui les ont contractés, le plus souvent avec...l’argent de la corruption, en 7 ans maximum. Le fameux ’’fonds commun’’ n’étant qu’un prétexte. Du coup, le bénéficiaire pourra toujours dire : ’’j’ai fait telle réalisation grâce à un prêt contracté auprès de telle banque..’’ Et tout le monde est tranquille, banque et emprunteur.
10. Le 6 octobre 2022 à 13:32, par KingBaabu En réponse à : Banques : Précisions de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Burkina sur les sanctions de la BCEAO
Comme disent nos cousins du côté de la Lagune Ebrié, ’’c’est ça qui est là"...Il faut nettoyer la chienlit qui règne dans nos instiutions bancaires, à commencer par la Banque Centrale elle-même.