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FESPACO : La fin du nomadisme !

Publié le mercredi 28 décembre 2005 à 06h37min

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Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), l’un des plus grand rendez-vous du cinéma africain, a désormais un siège définitif. La cérémonie inaugurale s’est déroulée le mardi 27 décembre 2005.

1969-2005, cela fait 36 ans que le 7e art draine du monde au Burkina Faso. Institutionnalisé le 7 janvier 1972, le FESPACO a squatté plus d’une trentaine d’années dans plusieurs locaux administratifs de la capitale du pays, Ouagadougou, avant de trouver un siège définitif.

Situé face au CBC, tout juste à proximité du pont Kadiogo, le siège du festival est un projet datant de 1989. Depuis le 12 mars 2005 à 17h30, le délégué général, Baba Hama, et ses collaborateurs ont intégré le bâtiment de type R+1 comprenant 24 bureaux et une salle de réunion.

L’ouvrage, qui a été financé par l’Etat burkinabè pour un coût de 485 156 874 FCFA, est évolutif en ce sens que d’autres réalisations peuvent voir le jour. Et le délégué général du FESPACO de penser, entre autres, à une future cité de l’image, à des bureaux pour les associations professionnelles, à un musée de cinéma et à la salle de projection dont les travaux ont démarré depuis 1995 avant d’être suspendus en 2005.

Baba Hama a donc émis le vœu de voir tous ces projets devenir réalité d’ici le cinquantenaire du festival en 2019 et que la future cité de l’image puisse accueillir les festivités entrant dans ce cadre. Il s’est aussi réjoui que son institution ne soit plus un SDF (Sans domicile fixe) et a tenu à remercier ses prédécesseurs et tous les anciens ministres de la Culture, qui avaient à cœur la concrétisation. Au ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mahamoudou Ouédraogo, président de ladite cérémonie, le délégué général a dit merci pour son rôle dans le montage et l’exécution de ce projet.

Pour le Secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Sanhour Méda, cet édifice est une affirmation de la souveraineté nationale. Il notera également que l’ouvrage constitue un nouveau défi pour l’institution qu’elle devra relever. Sanhour Méda a laissé entendre qu’en 2006, l’apport du ministère sera plus remarquable dans le secteur pour consolider les acquis.

Cyr Payim Ouédraogo
L’Observateur

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