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Engagement volontaire pour la biodiversité : Biodev2030 dialogue avec les acteurs de la filière élevage

Publié le mercredi 28 septembre 2022 à 13h56min

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Engagement volontaire pour la biodiversité : Biodev2030 dialogue avec les acteurs de la filière élevage

Le projet : « Facilitation d’engagement volontaire pour la biodiversité » (Biodev2030) a entamé une phase importante de sa mise en œuvre. Il s’agit de l’étape de dialogue avec les acteurs de la filière élevage. Un atelier de deux jours s’est ouvert à cet effet, ce mercredi 28 septembre 2022, à Ouagadougou.

Le projet : « Facilitation d’engagement volontaire pour la biodiversité » (Biodev2030) est à une phase cruciale de sa mise en œuvre. En effet, pour avoir l’adhésion et l’engagement volontaires de tous les acteurs, notamment ceux de la filière élevage, un dialogue inclusif et participatif s’avère impératif. Ce mercredi 28 septembre 2022, un atelier de 48 heures s’est ouvert. Face à face, les acteurs de la filière élevage et les acteurs de mise en œuvre du projet Biodev2030.

Pourquoi des échanges avec les acteurs de la filière élevage ? A cette question, le point focal CDD/SP-CNDD, Amadé Ouédraogo, a soutenu que l’élevage contribue à hauteur de 18% à la formation du produit intérieur brut et est pratiqué par plus de 80% de la population. Les produits de l’élevage, a-t-il poursuivi, constituent le troisième produit d’exportation du pays et génèrent 26% des recettes d’exportation. En plus de cela, le cheptel national est caractérisé par l’existence d’un nombre important d’animaux d’élevage très diversifié.

Le point focal CDD/SP-CNDD, Amadé Ouédraogo, a exhorté les participants à des échanges francs et constructifs

Cependant, les systèmes d’élevage conjugués à la croissance des effectifs du cheptel entraînent la dégradation de l’environnement et des pressions sur les ressources biologiques. Et selon une étude récente réalisée dans le cadre de la mise en œuvre du projet, les activités d’élevage interviennent dans les principaux mécanismes responsables de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats naturels, surexploitation des espèces, pollution, invasion biologiques.

La même étude a également permis de passer en revue les caractéristiques de la filière et ses acteurs, d’identifier les bonnes pratiques en faveur de la biodiversité qui pourraient être mises à l’échelle et des mesures d’accompagnement en vue de faciliter leur adoption.

C’est tout le sens de ce dialogue participatif autour de ces pistes. Toutes choses qui permettront d’aboutir à l’élaboration d’engagement volontaires accompagnés d’un plan d’actions et d’indicateurs de suivi. Pour ce qui concerne les bonnes pratiques dans le domaine de l’élevage, l’assistant technique du projet Biodev2030/UICN, Amadou W. Ouédraogo a mentionné la culture fourragère qui permet de produire des aliments pour les bétails. Une bonne pratique qui est beaucoup développée au Burkina Faso est la récupération des terres dégradées.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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