Ce rapport décrit les pratiques et types de formations existant dans les 8 pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et présente un inventaire des établissements de communication de ceux-ci. L’étude révèle des besoins de formation au sein de l’Union. Les enseignements aux métiers de l’audiovisuel, à l’échelle continentale et régionale en constituent quelques uns.

Pour permettre aux ressortissants des pays de l’Union de bénéficier de ces formations, des bourses d’études doivent être mises à leur disposition.

Toutefois 3 scénarios sont proposés pour la mise en route de ces enseignements : créer une école sous-régionale, renforcer les écoles déjà existantes ou développer la formation universitaire. Les concepteurs du document (consultants en communication) suggèrent l’adoption des deux derniers scénarios qui leur semble plus faciles à réaliser. La réussite de ces projets dépend essentiellement de 7 facteurs de succès que doit garantir l’UEMOA.

Celle-ci doit veiller entre autres, à mettre les moyens nécessaires, recruter de façon rigoureuse les élèves, et associer les pays du Nord aux travaux. Le document a été présenté à une douzaine de professionnels et acteurs de l’audiovisuel et de la communication venus des 8 pays de l’Union, pour validation.

Ceux-ci, après amendement l’ont jugé satisfaisant et à même de contribuer à la promotion des métiers de l’audiovisuel.Cette étude relative à l’identification d’un pôle de formation rentre dans le cadre des activités du « programme pour la production, la circulation et la conservation de l’image et du son dans les Etats de l’UEMOA » adopté en 2004. Il marque le début d’une série d’étude de faisabilité dudit programme qui vise à améliorer le niveau quantitatif et qualitatif des productions audiovisuelles en Afrique de l’Ouest.

Le directeur de la presse audiovisuelle du Bénin, Bonaventure Assogba, a souligné l’importance de cet atelier pour les Etats de l’Union. Selon lui, l’image et le son sont des leviers du développement et de l’intégration sous-régionale.

« Envahit par les images des pays étrangers, nous devrons réagir et inverser la situation », a-t-il laissé entendre.

Le rapport va être présenté au Conseil des ministres de l’UEMOA qui va décider de sa mise en application.

Séraphin SOME
Sidwaya