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Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

Publié le mardi 20 septembre 2022 à 13h13min

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Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

Suite au discours du président du Faso le dimanche 04 septembre 2022 sur la situation nationale, les experts de Cris group, Mathieu Pellerin et Rinaldo Depagne, ont livré leur analyse dans le "rapport international Crisis group sur la situation sécuritaire au Burkina Faso... 15 septembre 2022."

Dans le rapport mené par les experts de Crisis group, il a été dépeint le visage peu reluisant du Burkina Faso qui, jusque là, peine à se sortir du bourbier dans lequel il se trouve depuis plus de cinq ans. A ce titre, l’institution se pose mille et une questions dont la première tient à l’amélioration de la question sécuritaire depuis la prise du pouvoir par le lieutenant colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Pour elle, contrairement à ce que laisse croire le président, "la situation n’est guère meilleure depuis le coup d’Etat du 24 janvier 2022. Les violences jihadistes, qu’il s’agisse d’attaques contre les civils et les forces armées ou de destructions d’infrastructures, se poursuivent à un rythme quotidien."

Selon elle, certaines zones qui jusqu’alors étaient tranquilles subissent désormais avec amertume les dures lois de deux groupes armés que sont : "le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) et l’Etat islamique au Sahel (El-Sahel). " Leurs actions touchent désormais dix des treize régions du Burkina" souligne-t-elle. En plus des assauts répétés sur certaines zones du pays, les experts précisent que ces groupes empêchent fortement l’approvisionnement sur les axes principaux menant à Ouagadougou. Ils procèdent par le saccagement des infrastructures, notamment les ponts, afin d’isoler certaines localités, ce qui rend difficile leurs approvisionnements en produits de première nécessité (eau, électricités, carburant, etc).

Les raisons de ce manque d’amélioration sont diverses mais la plus résonnante est le problème de la remobilisation des troupes. En effet, les experts ont rappelé qu’ au moment de la prise du pouvoir, la situation militaire était exécrable. Pour reprendre du poil de la bête, la remobilisation sonne comme un impératif. "Le pouvoir de transition burkinabè doit en effet « remobiliser » une armée divisée, que les embuscades et les engins explosifs improvisés des jihadistes confinaient à ses casernes", expliquent-ils. Toutefois, même si certaines actions s’inscrivant dans cette dynamique sont perceptibles et que la tournure des évènements présage la conduite d’opérations d’envergure dans les mois à venir, les experts craignent que ces actions s’accompagnent de lourdes pertes civiles eu égard aux populations qui jusque-là n’ont pas quitté les zones interdites.

Par ailleurs, ils notent aussi la faiblesse des moyens humains à même d’opposer une résistance farouche et constituer un important contre-poids face aux jihadistes.
Aussi, cette constance dans le mal sécuritaire ne peut être justifiée sans évoquer le cas des volontaires pour le défense de la patrie (VDP). "La remobilisation des VDP s’est malheureusement accompagnée d’une augmentation des exécutions de civils et autres abus vis-à-vis des populations locales, principalement peuls" s’offusquent-ils. Selon les experts, ce massacre de la communauté peul continue de plus belle dans certaines zones, mais est passé sous silence.

En outre, pour ce qui est de la question du dialogue avec les groupes armés, Crisis group déplore le fait qu’en la matière, les résultats engrangés sont quasi-insignifiants face à l’ampleur du problème auquel le pays fait face. "Parmi les plusieurs milliers de combattants dans le pays, seuls quelques " dizaines"de jihadistes ont déposé les armes pour bénéficier d’un programme de "déradicalisation" dans des camps créés à cet effet" ont rappelé les experts.

Crisis group poursuit son analyse en évoquant le cas des personnes déplacées internes (PDI). Visiblement, le nombre ne fait que grossir car, entre décembre 2021 et avril 2022, le dernier recensement du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation, le pays a enregistré plus de 388.000 nouveaux PDI...Plus ou moins dix pour cent de la population sont aujourd’hui déplacées", relèvent plusieurs sources. En dépit du fort élan de solidarité des populations, les ressources naturelles qui déjà se posent avec acuité risquent à la longue de constituer un goulot d’étranglement. Les capacités d’absorption se font de plus en plus limitées et les terrains pour établir des sites daccueil avec. Tout cela pourrait contribuer à étouffer la cohésion sociale, selon les experts.

Au rang des innombrables problèmes égrenés par Crisis group, s’invite la question des tensions sociales dues à la crise économique qui sévit avec rage. Selon l’Institut national de la statistique et de la démographie, le taux d’inflation général au Burkina est passé de 7,2 pour cent en janvier 2022 à 17,8 pour cent en juin 2022. Si jusque là, le pouvoir en place peut tirer partie de la neutralité des populations qui n’expriment pas ouvertement leur mécontentement, les experts suggèrent que ce moment soit une occasion en or pour le président de rééquilibrer les choses. "Mais s’il n’arrive pas, dans les mois à venir, à apporter une réponse aux préoccupations matérielles des Burkinabè, il sera probablement rapidement confronté à une contestation sociale qui se traduira par des mouvements de protestation dans la rue " ont laissé entendre les experts.

Ces derniers dénoncent par ailleurs la politisation de la société civile qui de fil en aiguille remet en cause son essence de par ses apparitions médiatiques. Ils fustigent la marginalisation manifeste des acteurs politiques dans la gestion politique du pays. "Suite à la dissolution de la chambre des députés et au remplacement des maires élus par des délégations spéciales, ils n’ont plus de relais locaux élus, députés ou maires. Plusieurs figures de la vie institutionnelle ont ainsi quitté les grands partis pour créer leurs propres formations, ajoutant à la fragmentation d’un paysage politique qui compte près de 200 partis" ont regretté les experts.

Pour inverser la donne, les experts saluent les nombreuses réformes annoncées par le président. En revanche, le caractère opaque et evasif de ces réformes annoncées laisse grandement à désirer. Ainsi recommandent- ils qu’en plus de la réponse militaire, les autorités ne soient pas eux mêmes les instigateurs de la discorde, toute chose qui mettra à mal la cohésion sociale et la réconciliation tant réclamées avec ardeur. Aussi, " plutôt que de se limiter à condamner les exécutions sommaires, les autorités devraient sanctionner leurs auteurs afin d’enrayer une spirale dangereuse favorisant le recrutement jihadiste" ont ils suggéré.

Sur le plan économique, pour limiter les effets de la fronde sociale qui n’est qu’en phase de gestation, des mesures concrètes devraient être annoncées par le président afin de venir en soutien aux ménages qui tirent le diable par la queue. Sur le plan politique, la marginalisation des grands partis politiques risque d’affaiblir la transition plutôt que de la relever. "Les autorités de transition devraient quant à elles abandonner leurs à priori négatifs les concernant et leur laisser un espace dans la conduite d’une transition qui concerne l’ensemble des Burkinabè" rappellent les experts.

La question du retour concret à l’ordre constitutionnel n’est pas restée en marge. Crisis group propose que les élections municipales soient organisées avant la présidentielle de 2024.

Enfin, en attendant que les choses se rétablissent avec les partenaires tels que les États Unis dont les actions ont été refroidies avec le coup d’Etat et la France qui perd considérablement du crédit aux yeux des populations, les experts recommandent que soient accentuées les relations avec l’Union européenne sur les volets politiques et économiques.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 septembre 2022 à 14:00, par Badaru En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Depuis 2015 on se demande pourquoi l’armée burkinabé a toujours la même organisation et la même taille. Dans les autres pays en temps d

    e guerre ou de crise grave on fait appel à la réserve et à la conscription, au lieu de cela nous nous avons jeté de naïfs VDP en enfer. A l’heure actuelle même en gardant son organisation inapproprié pour la lutte contre une guérilla, l’armée burkinabé devrait aligner au moins un bataillon par province. Une telle configuration réduirait les risques dembuscade et améliorerait la mobilité et la réactivité de nos forces. Quand à l’adresse du président, on se demande s’il ne se prenait pas pour Amadou Koumba le célèbre conteur.

  • Le 20 septembre 2022 à 14:33, par KARIM En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Sur le plan économique, pour limiter les effets de la fronde sociale qui n’est qu’en phase de gestation, des mesures concrètes devraient être annoncées par le président afin de venir en soutien aux ménages qui tirent le diable par la queue

    Rien à ajouter

  • Le 20 septembre 2022 à 14:34, par Sacksida En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    C’est connu, personne ne peut cacher le Soleil avec une paume de la main, Merci aux experts Independants de Crisis Groupe dont l’analyse scientifique et pertinentes rationnelles vient dementir les mensonges que le Pouvoir MPSR et ses OSC brouettes et Alimentaires veulent faire croire. Voyez Vous si la Verite et le Diagnostique pertinent ne sont pas dites et prises en comptes ; les solutions ne peuvent qu’etre mediocres et deplorables. Les Valeurs d’Integrite et de gestion publique Vertueuse et Transparentes sont egalement importantes et necessaires a la remobilisation durant Peuple Burkinabe. Que les OSC brouettes et Alimentaires, sachent que le Peuple Burkinabe qui est integre est mature. Dans toute choses, il faut savoir situer les responsabilites et prendre des decisions fortes et diligentes pour resoudre des problemes complexes et graves ; au lieu que des incultes politiques et sociaux passent le temps a accuser des Citoyens Burkinabe Honnetes, car beaucoup de propositions Citoyennes concretes ont ete donnees sans aucune reponses diligentes et adequats.

  • Le 20 septembre 2022 à 15:21, par Fretback En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Evidemment, à la différence de nos amis d’International Crisis Group, moi je peux dire ici noir sur blanc que les colonels généraux gros bidons et breloques injustifiées se sont enrichis fortement depuis l’avènement du président Kaboré. Et continuent de le faire plus que jamais. En préparant leur fuite aussi, au cas où (qui viendra, leur en déplaise). Belles villas, grosses voitures, business y compris les moins avouables. Et jamais au front, bien entendu - comme en Russie, pardi ! Beaucoup de discours et rien d’autre. Colloquitude, pediéimite, ya qu’à faut qu’on, onirisme et faux-semblants, encore un instant monsieur le bourreau ! Tout ça se sait dans les ambassades honnies et on n’y peut rien sinon accepter de se faire insulter par de nouveaux balayeurs incultes et manipulés. Le pays boira sa politique de l’autruche jusqu’à plus soif. Tous les pays ne s’appellent pas Ukraine. Ah oui, j’oubliais : A bas la France, haha !

  • Le 20 septembre 2022 à 15:59, par pataamleukre En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Je n’arrive pas à comprendre la logique de certaines organisation qui veut que le peul soit peul que lorsqu’il est tué par les FDS lors d’opération.
    et lorsqu’il réussit à passer entre les maille du filet et sème la terreur là c’est bel et bien un terroriste mais pas un peul.
    Tant nous n’allons pas nous dire la vérité ce sera difficile.
    "recommandent que soient accentuées les relations avec l’Union européenne sur les volets politiques et économiques"et sur le volet militaire qu’est ce Crisis Group dit ?

  • Le 20 septembre 2022 à 16:54, par NONGMA En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Ce qui est sûr rien ne va dans ce pays et on est tous conscient de ça., Ce discours n’était qu’un discours, juste des mots. Le Burkina a le taux d’inflation le plus élevé en Afrique de l’Ouest. La population croupie dans la misère .Les uns bouffent les 2 millions comme salaire( suivez mon regard) et à coté d’autres burkinabé se nourrissent de feuilles pour survivre.

  • Le 20 septembre 2022 à 18:27, par Vérité indiscutable En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Crisis Groupe...
    Financé par qui et pour quoi ?
    Avec qui travaillent-ils sur le terrain au Burkina Faso ?
    Tant que nous-mêmes ne mettons pas des structures crédibles en place pour analyser nos problèmes nationaux, nous naviguerons dans le grand vide.
    Notre pays a besoin d’experts en analyse qui seront en même temps utiles à l’action concrète. Tous ces groupes qui viennent de je ne sais où et envoyés par je ne sais qui pour faire des analyses qu service de je ne sais qui, ne sont pas une chance pour nous. Au contraire !
    Notre dépendance aussi tient à la crédibilité que nous accordons à ces structures aux objectifs inavoués.

  • Le 20 septembre 2022 à 20:06, par Tengbiiga En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Crisis Group est une ONG de l’Occident pour décider de la marche du monde selon les désidératas du monde Occidental. Il est financé par les pays Occidentaux et les organisations appartenant au monde occidental. Ses analyses sont toujours biaisées.

    Ne croyez surtout pas que c’est une organisation neutre.

  • Le 20 septembre 2022 à 20:45, par Peuple insurgé En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Les autorités doivent aller au delà de la simple condamnation des exécutions sommaires de civils qui continuent mais passées sous silence. Une grande hypocrisie de la part de nos gouvernants qui crient cohésion sociale, paix....

  • Le 20 septembre 2022 à 21:35, par Sacksida En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Verite Incontournable, sans savoir qui finance Crisis Groupe, forces est de reconnaitre que leurs analyses sont scientifique et correspondent a la realite concretement que vivent nos populations inoncentes a la base. Damiba et ses compagnons MPSR peuvent continuer a mentir dans des discours confus et des accusations farfelues du Peuple Burkinabe ; la verite est tetue. Franchement, est ce que c’est le moment de faire des nominations de grades et d’augmenter des salaires des Ministres et des Deputes Transitoires, pendant que des populations Burkinabe martyrisees sont dans la pauperisation continuelle. J’affirme avec convictions qu’il faudrait une vraie Revolution Democratique et Sociale continuelle dans ce pays pour s’en sortir. Inchallah Dieu Sublime aide notre Peuple Burkinabe qui est integre. Salut

  • Le 20 septembre 2022 à 22:18, par Ollo En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Depuis le président RMCK, nous avons soutenu la nécessité de dépolluer l’environnement national qui est pollué par trop de suspicions. Tout le monde suspecte tout le monde et les gouvernants n’ont pas le courage de mettre les sujets sur la table. La suspicion va grandissant parce que même en temps de paix, on a rarement vu autant de prospérité dans nos villes. Le deuxième problème est que certains pensent que tout va bien tant que ça n’arrive pas à eux ou à leur famille. Je doute d’un régime soit en mesure de faire grand-chose parce que le fondement national a été fortement ébranlé et que le mensonge et l’hypocrisie se sont fortement installés. Prenons seulement l’exemple de la situation alimentaire et vous verrez que l’espoir d’un retour à la normale relève d’un travail d’Hercule : les terres de proximité qui approvisionnaient les villes en denrées n’existent plus ; la qualité des terres arables est terrorisée par des produits chimiques tout venants ; les éleveurs quittent et s’installent dans les pays voisins qui bientôt seront les fournisseurs du Burkina en viande, lait, œufs etc. les arbres en brousse sont forcés pour obtenir rapidement des fruits mûrs. Et à l’horizon, aucun sursaut patriotique visible…

  • Le 21 septembre 2022 à 10:19, par Ebenezer En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    C est ça qui est la verité.
    En 2013 ou 2014 Crisis Group a tire la sonnete d alarme sur le risque que les
    criminels etendent leurs tentacules jusqu au Burkina on a crié au scandale la suite on la connait.
    Le mal de l Afrique et de l Africain c est sa sainte horreur du debat contradictoire.La couleure du Crisis n est pas la le probleme.
    La transition doit t elle conserner tous les Burkinabe ou pas ? la reponse est oui.
    Les "gerants de la transitions" ne sont t ils pas les intigateurs de la discorde entre OSC ?
    Ne doivent t ils pas abandonnee les a priori negatifs qu ils ont de ceux qui donnent un avis contraire a leur desirs ?
    Les Burkinabe sont t ils tenailles par la faim ?
    N est t il pas temps de mettre de coté les faucons affamés qui se repaissent de la charogne ?
    Il est plus que grand temps de se mettre ensemble pour regarder dans la meme direction.Ne cherchons pas a connaitre le sexe des Anges.

  • Le 21 septembre 2022 à 10:57, par boss En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    Tout est dit dans cette conclusion et pour qui Crisis group roule : "Enfin, en attendant que les choses se rétablissent avec les partenaires tels que les États Unis dont les actions ont été refroidies avec le coup d’Etat et la France qui perd considérablement du crédit aux yeux des populations, les experts recommandent que soient accentuées les relations avec l’Union européenne sur les volets politiques et économiques."
    Bon, continuons avec eux si le bilan des plus de 60 ans de partenariat est vraiment positif... Pour moi, il faut un changement radical de notre forme de démocratie, la manière de gouverner ; les partenaires ; avoir vraiment un plan de développement à appliquer et suivre quelque soit le pouvoir en place.

  • Le 21 septembre 2022 à 13:41, par Insight2dbone En réponse à : Discours-bilan du président Damiba : Les experts de Crisis group livrent leur analyse

    10 régions sur 13 touchées, selon ICG. Seules les régions du Centre, du Centre-Sud et Plateau Central ne sont pas encore ’’touchées’’.

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