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Investiture de Blaise Compaoré : Entre émotions et espoirs

Publié le lundi 26 décembre 2005 à 09h03min

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Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré,
Président du Faso

Mes pensées sont orientées vers le peuple burkinabè. Si nous sommes réélu, il faut dire que cela est dû à la volonté de notre peuple. Nous le remercions infiniment. Ses doléances, nous en faisons une priorité. Ensemble, nous allons nous mettre à l’ouvrage pour le développement de notre pays.

Notre victoire est le fruit des acteurs politiques qui nous ont accompagné dans ce processus. Il est certain que dans ce quinquennat, nous aurons besoin de leur engagement à nos côtés, de leur intelligence pour que nous réalisions les objectifs de bien-être et de consolidation de la démocratie et de la paix dans notre pays. La présence des chefs d’Etat de pays frères et amis, à nos côtés en ce jour solennel, est le témoignage de l’étendue des amitiés du Burkina Faso. Je tiens particulièrement à les remercier.

S.E.M. Ely Ould Mohamed Vall,
Président de la République islamique
de Mauritanie

Je félicite le président du Faso. C’est une grande occasion pour le Burkina et également pour le président du Faso, Blaise Compaoré. Je félicite également les hautes autorités du Burkina pour l’accueil qui n’a pas été réservé à moi-même et à ma délégation depuis que nous sommes au Burkina.

S.E.M. Alpha Omar KONARE,

Président de la commission de l’Union africaine
"Quand il y a une passation normale du pouvoir, nous ne pouvons que nous en réjouir. Nous souhaitons que partout sur le continent, on puisse organiser de bonnes élections qui permettent des passations de pouvoir et l’alternance. Quand il y a un climat de paix et de sérénité, ceci est très important. Les causes des conflits en Afrique sont connues, il s’agit de la malgouvernance, des élections mal organisées et contestées et des contestations de frontières.

Chaque fois que ces causes-là sont maîtrisées, nous ne pouvons que nous en réjouir. Je souhaite au peuple burkinabè beaucoup de succès, encore d’autres élections qui permettent des passations ordinaires du pouvoir. Car au bout des élections, (ce ne sont pas des finalités en elles-mêmes), elles créent les conditions pour la stabilité et apportent des réponses aux problèmes. Dans nos pays, nos processus démocratiques doivent permettre d’obtenir l’adhésion des populations, à créer la concorde et à faire en sorte que nos populations se sentent responsables et prennent l’initiative . La démocratie doit permettre de résoudre les problèmes de nourriture et de travail pour les jeunes, sinon ce serait la voie de l’aventure".

Fatou DIENDERE, Députée

Ce jour est un grand jour pour le Burkina Faso et pour le peuple Burkinabè puisque c’est le jour d’investiture de notre candidat élu. Je pense que tout Burkinabè devrait se sentir concerner par cette date historique. Je puis dire que c’est la démocratie qui a triomphé le 13 novembre puisque nous avons assisté à toute cette grande campagne qui s’est déroulée sur tout le territoire national avec 13 candidats au départ.

Tout au long de la campagne, les Burkinabè ont pu apprécier le programme de notre candidat, programme que nous avons soutenu avec force au niveau des femmes du CDP. Et les cinq années à venir, nous mettrons tout en œuvre pour l’accompagner dans les grands chantiers de développement.

Moi, je ne parlerai pas de promesses, mais de continuité, puisque le président Blaise COMPAORE avait déjà eu un programme, un programme qui a pris en compte les préoccupations des femmes burkinabè, et je pense qu’avec son nouveau programme, la femme a une place de choix, il nous revient maintenant en tant que femme de suivre l’application, la réalisation de tout ce que le programme a prévu pour la promotion des femmes et je pense qu’au niveau de l’Union des femmes du CDP, nous sommes à l’œuvre et nous allons suivre pour que chaque fois que le programme est mis en exécution, sur le terrain nous puissions faire le bilan chaque année, voir ce qui a été appliqué, ce qui ne l’a pas été, et pourquoi, car nous devons contribuer à se réussite.

Nous sommes partie prenante dans ce programme et tout échec sera un échec des femmes du CDP. Mais je pense que si nous avons été toutes mobilisées pour faire élire Blaise COMPAORE, nous resterons toutes mobilisées pour la réalisation de son programme.

Les candidats malheureux seront d’avis avec nous que Blaise COMPAORE a été le seul candidat qui a pu présenter son programme dans tout le Burkina Faso parce qu’il a eu cette chance de parcourir les 45 provinces. Nous comptons sur la presse pour donner l’information juste sur tout ce qui sera mis en œuvre par rapport au programme du Président Blaise COMPAORE.

Juliette BONKOUNGOU,
Ambassadrice du Burkina au Canada

Je suis particulièrement heureuse de ce jour pour le Burkina, qui démontre une fois de plus aux yeux du monde que la démocratie dans notre pays est une réalité. Cette cérémonie qui consacre l’entrée en fonction du président COMPAORE pour un nouveau quinquennat est la traduction et la concrétisation du travail de Blaise COMPAORE. Je demande donc à toutes les femmes du Burkina de s’engager activement dans la mise en œuvre du programme du Progrès continu pour une société d’espérance. Le président COMPAORE a besoin de notre soutien pour traduire dans les faits, les grands contenus dans le programme.

Mme ECRA Giselle,
Sœur aînée de Mme Chantal COMPAORE

La cérémonie était très émouvante et nous sommes très heureux de la confiance que les Burkinabè ont porté en notre beau-frère et nous sommes sûrs qu’ils ne seront pas déçus.

S.E.M. Saye ZERBO, ancien chef d’Etat du Burkina
"La cérémonie a été parfaite, on est très heureux d’avoir pu vivre cet événement dont l’organisation a été réussie. En tant qu’ancien chef d’Etat, s’il arrive qu’il ait besoin de mes conseils, je suis parfaitement disponible. C’est tout à fait normal. Les anciens ont toujours quelque chose à transmettre."

Alfred SANOU député CDP :

C’est une grande joie pour nous d’assister à cette cérémonie d’investiture, et comme vous le voyez, les Burkinabè et les amis du Burkina n’ont pas marchandé leur présence et cela témoignent de l’importance de la cérémonie et de la stature politique de l’homme qui a été investi.

Nous attendons beaucoup du chef de l’Etat après son entrée en fonction, il a fait des promesses, nous sommes sûrs que tout va se réaliser et nous serons dans un pays radieux. Pour ce qui est des municipales qui s’annoncent, nous allons encore nous mobiliser autour de nos candidats, et nous sommes sûrs que nous allons atteindre le même résultat : le CDP sortira grand majoritaire.

Jean Marie Untaani COMPAORE,
Archevêque de Ouagadougou

Mes impressions sont un peu mélangées. Pourquoi je dis ça, vous savez que j’ai fais une déclaration qui n’était pas du goût de tout le monde.
(NDLR : il avait soutenu qu’en dehors de Blaise COMPAORE aucun homme politique de l’opposition n’était capable de diriger le Burkina Faso.)

Il y a eu en son temps beaucoup de choses qui ont été dites et j’allais dire qu’aujourd’hui, je suis étonné de voir que c’est la majorité qui pensaient comme moi. Mais en son temps vous avez vu comment la presse écrite, la radio, s’y sont prises, je ne sais pas si c’était contre ma personne.

Aujourd’hui, je pense que j’ai dis tout haut ce que la majorité des Burkinabè pensaient tout bas. Personne n’a jamais relevé cela, mais en son temps, ce fut un feu. Je crois qu’en politique, il faut être réaliste, je crois qu’en son temps, dans mon esprit, ce n’était pas que les autres n’ont rien à faire, c’était au contraire pour leur dire, si vous voulez vraiment que ça change, il faut que vous même vous ayez un autre esprit. Vous les avez vu.

Comment chacun est parti de son côté, ils n’ont même pas réussi à se mettre en semble, alors on voyait déjà la victoire de Blaise COMPAORE déjà en ce moment là. Aujourd’hui donc, je ne suis pas un prophète, mais je suis content. On a eu un président et je pense que c’est le président que la majorité voulait, et il ne reste qu’à l’aider, à l’accompagner par nos prières pour que son programme puisse se réaliser pour le meilleur bien des Burkinabè.

Je pense que la campagne électorale a eu cela aussi de bien, que l’opposition a effectivement bien montré les failles, les insuffisances et je crois que le président COMPAORE en tiendra compte et que vraiment sa gestion sera pour le meilleur pour tout le Burkina

Gérard Kango OUEDRAOGO,
le “Duc” de Yatenga

J’apprécie beaucoup votre journal mais franchement, depuis un certain temps, j’ai renoncé à toute interview.
Je voudrais peut-être donner mon point de vue en tant qu’ancien président de l’Assemblée nationale et non pas en tant que président d’honneur de l’ADF/RDA, parce qu’en réalité, au sein du parti, il y a un président, un secrétaire exécutif permanent, qui sont des jeunes valables, tous universitaires qui se retrouvent et qui décident de tout.

Mes impressions, comme vous devez le savoir, sont les impressions d’un homme comblé, d’un parti qui est comblé parce que je constate que, pour une fois, tout le pays semble se retrouver non pas pour soutenir un homme, mais pour soutenir le Burkina Faso personnifié par Blaise COMPAORE, qui aujourd’hui comme on le constate, comme on le voit a la légalité et la légitimité.

Télé Antoine COULIBALY,
Maire de Orodara

Nous sommes satisfaits de cette cérémonie d’investiture, de la mobilisation. Notre président a été investi, et nous sommes prêts pour affronter les grands chantiers de développement avec lui, à travers le programme de gouvernement sur la base duquel il a été élu. Orodara c’est d’abord le désenclavement, nous n’avons pas de routes, les infrastructures sociales sont insuffisantes notamment dans le secteur de l’éducation, des loisirs. Nous attendons donc beaucoup du chef de l’Etat à ce niveau-là.

Mélégué TRAORE, Député

Cette cérémonie est le couronnement d’une activité politique intense. La cérémonie d’investiture, est à la fois un acte juridique important, puisque c’est prévu par tout le dispositif institutionnel dont nous disposons et aussi un symbole fort qui marque le démarrage du quinquennat. C’est pour nous au plan politique, je parle bien sûr du CDP, le couronnement de toute cette activité qu’on a connue pendant l’année et de cette campagne qui a été formidable. De ce point de vue, l’investiture a une grande signification et comme vous l’avez constaté il y a eu la présence de toutes les sensibilités du pays.

Naturellement comme tout candidat, Blaise COMPAORE a fait des promesses, des projections, mais vous aurez constater que dans son cas, ce n’était pas des promesses éparses. C’est encadré par une vision qui est elle-même intégrée dans un programme cohérent et c’est ça qui est le plus important. Maintenant il reste à rendre ça sur le terrain, c’est-à-dire, à transformer ça en projet et ces projets, je pense que les organes compétents de l’Etat vont s’en occuper.

Djabi KASSAMBA,
Président des Verts du Burkina (membre de l’AMP)

Merci pour l’occasion que vous me donnez pour que je m’exprime sur cette investiture. Je dois dire que c’est une cérémonie empreinte d’originalité, de simplicité, d’amitié et c’est une cérémonie que nous attendons et ce n’est que le couronnement de l’action de l’homme. Le couronnement d’une politique qui a été menée pendant un certain nombre d’années et qui nous a donné satisfaction.

Dieu merci il a été réélu de la meilleure des manières et nous sommes là pour lui témoigner notre soutien de tous les jours. Notre attente, c’est de voir la satisfaction d’une grande partie des préoccupations des Burkinabè. Nous n’avions pas une attente particulière en accordant notre soutien au président COMPAORE à travers tous nos militants, on n’a pas monnayé quoi que ce soit, et nous ne nous attendons pas à quoi que ce soit. L’essentiel c’est de voir la réussite de ce quinquennat qui démarre aujourd’hui.

Pierre TAPSOBA,
Coordonnateur national de l’AMP

Une cérémonie d’investiture c’est quoi ? C’est le couronnement d’un processus, c’est en quelque sorte l’acte final de tout le processus qui a abouti à l’élection du président COMPAORE. C’est donc un jour de joie et nous sommes heureux, moi particulièrement en tant que coordonnateur des partis de la mouvance d’avoir contribué à l’élection de notre candidat et de vivre ce jour qui sera un jour mémorable pour tous les Burkinabè.

Vous savez, il est difficile de se mettre à la place de quelqu’un qui fait des promesses. Nous avons confiance au président Blaise COMPAORE, nous avons confiance en sa parole, et toutes les promesses qu’il a eu à faire, nous sommes certains que dans la mesure du possible il les respectera.

Alassane SERE, ancien ministre des Ressources animales

Vous me donnez l’opportunité de m’exprimer sur la cérémonie d’investiture qui est la deuxième à laquelle j’assiste puisqu’à celle de 1998 j’y étais.
Donc, c’est un sentiment de fierté de savoir que la démocratie s’enracine véritablement dans notre pays grâce à l’action de l’homme en qui les Burkinabè ont renouvelé leur confiance le 13 novembre 2005.

Aujourd’hui sur une certaine radio internationale, on traite la gestion du pays par le Président COMPAORE, de gabegie. Mais je crois que c’est une appréciation très biaisée de l’attitude de l’homme. J’ai été son ministre des Ressources animales pendant cinq ans, et je peux vous dire que le président est un homme extrêmement patient qui écoute beaucoup et observe. Il laisse les hommes en qui il a appelé aux affaires de travailler, il fait confiance en ses collaborateurs et c’est à eux de prouver qu’ils méritent sa confiance par le travail.

Je puis donc dire que la radio BBC se trompe grandement sur le président COMPAORE. Ce que je souhaite, que tous les Burkinabè comme un seul homme se lèvent et qu’ensemble, nous soutenons le programme de gouvernement du président car, c’est pour le pays qu’il s’est engagé à travailler et il mérite bien notre soutien.

Henriette DIABATE,
N° 2 du RDR

C’était une cérémonie impressionnante, émouvante et pure. Cette investiture est le couronnement du travail, du courage, de l’abnégation de l’homme. Une preuve de plus que la démocratie est une réalité en Afrique et l’exemple burkinabè en est un.

Guillaume SORO,
Secrétaire général des Forces nouvelles

Nous avons été invités, et c’est une grande joie pour nous d’être là pour soutenir le président COMPAORE. C’est l’accomplissement du travail du président COMPAORE pour le Burkina, son pays, ce qui est une bonne chose pour la démocratie.

Mathieu B. OUEDRAOGO,
Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins

Après une brillante élection comme celle du 13 novembre 2005 si au finish tout ce parterre de personnalités viennent vous apporter leur soutien, ça ne peut que rehausser l’image du Burkina au plan international. Nous avons été heureux de constater qu’il y a une solidarité entre les chefs d’Etat. Maintenant que le président est investi dans ses fonctions, nous attendons que son programme puisse se décliner dans son ensemble et que la région des Hauts-Bassins puisse en bénéficier, au regard des différentes potentialités et des préoccupations que le président a pu énumérer.

Ruth YAMEOGO,
Gouverneur de la région du Centre

Je crois que nous nous réjouissons de la continuité, de l’enracinement du processus démocratique dans notre pays. Nos attentes sont d’ordre sanitaire, éducatif, et surtout pour le développement à la base. Le président a dit qu’il va tenir compte de tous les acteurs du développement dans notre pays. Nous attendons donc que tout le monde soit associé et nous invitons les Burkinabè à s’adhérer et à être solidaire pour qu’ensemble, nous puissions aller vers le progrès.

Abdoulaye DICKO,Emir du Liptako

Je suis très heureux et très ému de savoir que les choses se passent comme nous l’avions souhaité depuis longtemps, c’est -à-dire, des élections libres et transparentes dans la paix sans aucune violence. Vous savez, au niveau du Burkina les problèmes qui dominent, c’est la pauvreté, la santé, l’économie.
Si au niveau du Burkina ça ne va pas et si au niveau du Sahel tout va bien, rien ne peut marcher. Je souhaite donc que tout ce qui a été promis pendant la campagne se réalise. O

S.E.M. Cheikh Sylla, Ambassadeur du Sénégal au Burkina

"Comme l’a dit le président du Faso, le Burkina peut être fier. J’ai noté que dans son programme , il y avait un axe stratégique qui concerne le rayonnement international du Burkina. A voir la présence de 11 chefs d’Etat venus de tout le continent, c’est déjà une illustration que le Burkina a un rayonnement qu’il faut continuer à améliorer. Je crois que les Burkinabè doivent être fiers de ce qui vient de se passer."

S.E.M. John Jerry Rawlings, ancien chef d’Etat du Ghana

"J’ai passé mon temps à travailler de façon laborieuse, à faire prendre conscience aux populations et à me battre pour la justice. C’était ma conviction, bien avant d’être chef d’ Etat. Je continue de le faire actuellement mais je suis un peu triste de ce que mon pays est en train de devenir à cause de la corruption.
C’est un fléau contre lequel il faut continuer à se battre, si on veut avancer. Il y a tellement de choses à faire."

S.E.M. Amadou Toumani Touré, Président du Mali

Je suis Burkinabè, il ne faut pas l’oublier. Je suis venu au nom du peuple malien pour saluer le peuple burkinabè et profiter de l’occasion pour adresser notre amitié sincère à ce peuple qui est un peuple frère. Participer à cette cérémonie est la manifestation de toute l’amitié que nous avons pour le président Blaise Compaoré et pour le Faso.
Je profite de l’occasion pour lui adresser mes vives et chaleureuses félicitations. Je profite aussi de l’occasion pour saluer l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle. Maintenant, les élections sont terminées, ce qui prévaut maintenant, c’est le Faso.

Mme Brigitte Girardin, ministre française déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie

C’est ma première visite au Burkina. L’investiture du président Compaoré était assez émouvante. J’espère revenir bientôt pour signer un accord de coopération pour les 5 ans à venir.

L’Opinion

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