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Hydrocarbures au Burkina : Au moins 40% du marché d’approvisionnement doivent revenir aux entreprises locales, selon le chef du gouvernement

Publié le samedi 17 septembre 2022 à 10h28min

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Hydrocarbures au Burkina : Au moins 40% du  marché d’approvisionnement doivent revenir aux entreprises locales, selon le chef du gouvernement

Le Premier ministre Albert Ouédraogo a donné des instructions pour qu’au moins 40% des marchés d’approvisionnement en hydrocarbures soient fournis par les entreprises locales compétentes, a rapporté vendredi 16 septembre 2022, l’Agence d’information du Burkina. Elle cite une circulaire du chef du gouvernement, en date du 30 juin 2022.

Dans cette circulaire, le Dr Albert Ouédraogo note que la prise de cette décision intervient suite à la tenue de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat, les 23 et 24 juin 2022. Cette AG, à l’en croire, à permis de connaître la nécessité d’accorder un quota minimum pour les opérateurs nationaux, qui sont pourtant « marginalisés dans l’approvisionnement de pays en hydrocarbures ».

Selon le Premier ministre, malgré le volume des affaires réalisées par les sociétés étrangères au Burkina, « aucune de ces sociétés ne dispose de siège ni de représentation et ne sont pas de droit burkinabè. Elles ne payent pas de ce fait des impôts et de cotisations sociales au profit de l’Etat burkinabé. Elles ne contribuent ni à la création d’emplois ni au transfert de compétences », a regretté le Premier ministre Albert Ouédraogo.

Cette décision rappelle le décret portant fixation des conditions de la fourniture locale dans le secteur minier, pris en conseil des ministres le 22 septembre 2021. Ce décret qui vise l’application de l’article 101 de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier au Burkina Faso qui dispose que « les titulaires de titre minier ou d’autorisation ainsi que leurs soustraitants accordent la préférence aux entreprises burkinabè pour tout contrat de prestations de services ou de fournitures de biens à des conditions équivalentes de prix, de qualité et de délais ».

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Source : Agence d’information du Burkina

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Vos commentaires

  • Le 17 septembre 2022 à 12:57, par Passakziri En réponse à : Hydrocarbures au Burkina : Au moins 40% du marché d’approvisionnement doivent revenir aux entreprises locales, selon le chef du gouvernement

    De quoi parle-t-on quand on parle de marché d’approvisionement ? Du transport ? du transit ? des stations de redistributions ? La plus value est négative tant que vous ne produisez pas ou ne transformez pas sur place. or le Burkina n’a ni d#exploitation , pas moins de raffinerie. Au delà des mésurettes populistiques, c’est tout le marché énergétique du Burkina qui doit être rectifié pour encourager l’investissement privé, faire baisser le cout de l’énergie et satbiliser l’approvisionement. le monopol de la SONABEL est retrograde et pénalise le développement du pays. une libéralisation du marché qui permettrait aux citoyens d’installer des paneaux dans leurs domaines privés et les connecter au réseau de la sonabel pour les quantités d’énbergies qu’elle ne consommerait pas moyenant un retour pécuniaire au KWH pourrait encourager resoudre nos problèmes et faciliter le passage aux énergies renouvelable. Si nous restons à faire brûler du diesel pour produire l’électricité comme si on était au 19e siècle, nous risquons de subir de violents coups dans 20-30 ans quand les pays qui produisent ces machines de la sonabel et leurs pièces de réchanges auront complétement arrêté la production de tels moteurs et leurs accesoires ; Lessigners ne disent pas en tous cas que nous sommes en phase de le faire nous mêmes.
    Une autre mesure que le gouvernement devrait avoir le courage de faire à court et moyen terme c’est la supression pure et simple de la subvention du carburant qui coûte des milliards à l’état et qui est l une des plus grosses injustice parce que ca signifie que plus vous en consommez , plus votre part du gâteau est consistante. Du coup, Yemdaogo sur son vélo s’en sort avec 0 F. Ne me parlez pas des prix de transport et de la vie qui seraient haute parce que c’est juste la faiblesse de l’état que les commercants exploutent pour augmenter de facon dispoportionnées les prix à chaque hausse du prix du carburant et ne les jamais baisser qand ce dernier est revu à la baisse.

    Passakziri

  • Le 17 septembre 2022 à 13:20, par Pierre En réponse à : Hydrocarbures au Burkina : Au moins 40% du marché d’approvisionnement doivent revenir aux entreprises locales, selon le chef du gouvernement

    Mais Monsieur le premier ministre, vous vous égosillez pourquoi ? la SONABHY est une structure étatique qui a le monopole pour gérer le secteur. C’est à elle de choisir les entreprises d’approvisionnement selon des critères liés aux appels d’offres ! Je vous rappelle que l’état est actionnaire ! donc, c’est à elle lors de l’AG de la Sonabhy d’apporter ces éléments pour suite à donner. Je voudrais dire à Monsieur le premier ministre de jouer sa partition lors des AG de chaque structure et non nous faire une belle messe annuelle inutile en temps et en argent pour cette AG des sociétés d’état.

  • Le 17 septembre 2022 à 19:17, par TOERE En réponse à : Hydrocarbures au Burkina : Au moins 40% du marché d’approvisionnement doivent revenir aux entreprises locales, selon le chef du gouvernement

    La préférence nationale doit en effet être de rigueur dans l’attribution de tout marché public ou parapublic relatif à des travaux ,fournitures, des prestations de biens et services ,sauf à démontrer avec des preuves qu’il n’ y a pas de compétences nationales dans un domaine donné d’où la contrainte de s’adresser à l’extérieur . Il faut donc clairement légiférer dans ce sens par une loi . Et c’est le moment de le faire rapidement avec l’ALT .
    Au BURKINA FASO, même pour des fournitures de biens et services que de simples entreprises moyennes et petites peuvent satisfaire ,on fait appel à de petites entreprises étrangères à coup de milliards quand bien même ,lesquelles n’ont même pas le niveau de compétence des entreprises similaires nationales. Et tout ça par le biais de la corruption .
    Les DG ,DAF, DMP et autres acteurs de la dépense publique préfèrent toujours traiter avec les non nationaux, ans que la preuve ne soit faite qu’il n’ y a pas une entreprise nationale pour satisfaire le besoin et juste pour leur besoin de se remplir les poches .
    D’ailleurs ,le comité technique mis sur pied au lendemain de la prise de pouvoir par le MPSR, avait fait une recommandation dans le sens de la préférence nationale , dans l’attribution des marchés sur financement public ou para public.
    Pour le cas de la SONHABY ,il faudra quand même faire attention ,vu qu’il y a des implications internationales de lobby très puissants . On a vu des nationaux prendre des marchés très importants de l’Etat ou de ses démembrements et après ,ces nationaux n’ont pas pu honorer le marché, en raison justement des implications internationales et des circuits d’approvisionnement ,dont ils ne maitrisaient pas la complexité .
    C’est comme pour la fourniture des armes à notre armée . Donc concernant ,le carburant, il faut y aller molo molo et par étapes, aux risques d’avoir un jour des difficultés d’approvisionnement en carburant ,avec les conséquences que tout le monde peut imaginer

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