La table ronde qui se tient ce jour, va permettre au CEFORGRIS, de voir comment accompagner l’Etat burkinabè dans la mise en œuvre du plan d’action de la transition. Plus spécifiquement, il sera question de faire l’état des lieux des besoins de formation de l’administration publique et des acteurs privés en matière d’évaluation des risques et de sauvegardes environnementale et sociale, de présenter l’expertise du centre mais aussi de renforcer ses liens avec l’administration publique.

Dr Natinwendé Sawadogo, coordonnateur adjoint du CEFORGRIS

"Au sortir de cette table ronde, nous aurons connu les défis en terme de ressources humaines particulièrement sur les questions de sauvegarde environnementale et sociale et aussi présenter aux représentants de l’Etat ce que nous pouvons faire pour accompagner l’administration publique dans sa modernisation sur la composante environnementale et sociale. ", a laissé entendre Dr Natinwendé Sawadogo, coordonnateur adjoint du CEFORGRIS. Et pour ce faire, poursuit-il, une bourse de master sera octroyée à chaque ministère.

Deux panels vont ponctuer la table ronde. Le premier comporte trois communications qui portent sur les projets et programmes d’investissement publics et protection sociale des travailleurs ; la protection sociale des travailleurs dans le secteur minier et les questions de protection sociale dans les référentiels nationaux de développement. Le deuxième panel quant à lui, va permettre de présenter le CEFORGRIS et d’aborder la place des questions environnementales et sociales dans le plan d’action de la transition ; les défis en matière de ressources humaines qualifiées en sauvegardes environnementale et sociale dans l’administration publique.

photo de groupe

En ce qui concerne le CEFORGRIS, il faut noter que c’est un centre interuniversitaire d’enseignement, de formation professionnelle, de recherche et d’expertise en gestion des risques sociaux. Mis en place par l’université Joseph Ki-Zerbo en partenariat avec l’université Thomas Sankara, il a pour objectif de former des professionnels compétents et de créer des services d’expertise dans le domaine de l’évaluation et de la gestion des risques sociaux. Le centre bénéficie de l’accompagnement financier de la Banque mondiale, et compte à ce jour cinq masters opérationnels et six certificats au profit des professionnels.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net