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Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

Publié le lundi 2 janvier 2006 à 09h22min

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Me Paul Kéré

Originaire du Burkina Faso, précisément de la province du Boulgou, Paul Kéré vit en France depuis bientôt 17 ans. Après une maîtrise en droit à l’université de Ouagadougou, il débarque en France pour passer deux diplômes d’études Approfondies (DEA) dans les facultés de Droit de Lyon et de Montpellier. Il soutient ensuite une thèse de Doctorat à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et obtient la même année le C.A.P.A. (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat).

En avril 1997, Paul Kéré prête serment à la Cour d’Appel de Nancy où il exerce actuellement, tout en intervenant ponctuellement à l’ Université Henry Poincaré ou en animant des conférences à l’Académie Lorraine des Sciences de l’Homme.
Marié à une française et père de deux garçons, Me Kéré souligne son attachement à son Burkina natal où il se rend une fois par trimestre.

Dans quelles circonstances êtes-vous arrivé en France ?

Je suis arrivé en France par le biais d’une bourse de 3ème cycle après avoir
été rigoureusement sélectionné. C’est donc sur un critère de mérite que je
suis venu en France.

Pourquoi avez-vous choisi de rester ?

C’est toujours la question fastidieuse, récurrente à laquelle j’ai du mal à
répondre compte tenu de mon réel attachement à mon pays. A la fin de ma
thèse, ce n’est pas faute pour moi d’avoir postulé à l’Université de
Ouagadougou. Malheureusement, les postes étaient très limités...
Je n’ai donc pas choisi, a priori, de rester en France. D’ailleurs, mon
épouse, française, avait, dès le 11 juillet 1992 date de notre mariage opté
pour le retour au Burkina Faso compte tenu de son attachement et de son
amour pour mon pays. Je rappelle qu’elle est d’abord "tombée amoureuse" du
Burkina Faso en général avant de "tomber" amoureuse d’un burkinabè en
particulier. Il me semble que l’inverse est plus répandue. Encore que dans
cette hypothèse, le candidat à l’amour déchante très rapidement....

Quoi qu’il en soit du couple KERE-BASTIEN, nous aurions pu, compte tenu des
nombreuses opportunités qui nous étaient offertes, et qui nous sont offertes
à l’heure actuelle, repartir au Burkina.
Cependant, j’ai, unilatéralement, décidé de faire une carrière
professionnelle d’avocat en France et ce, par défi personnel pour la simple
raison suivante. En densité, au mètre carré, il est plus fréquent de trouver
plus de sénégalais et congolais d’ivoiriens, de gabonais de maliens que de
burkinabè à l’étranger. Il fallait donc changer l’équation et s’armer de
courage pour bâtir une carrière professionnelle en France ;

Comment s’est passée votre intégration professionnelle ?

Mon intégration professionnelle en France s’est passée avec une facilité
déconcertante en dépit des difficultés ambiantes. Il est vrai que j’étais
titulaire d’un Doctorat en Droit et Avocat à la Cour. Il aurait été gênant
pour les autorités préfectorales de me refuser une carte de séjour ou de me
reconduire au Burkina. Encore qu’à l’heure actuelle, j’ai déjà assisté,
impuissant et triste à la reconduite d’un doctorant dans son pays d’origine
alors qu’il lui restait quelques mois pour terminer sa thèse. A mon sens
et pour être sérieux, je représente ce que les français appellent "un
modèle d’intégration réussi" et certains magistrats français me le disent.

En somme, je pense avoir relevé, selon le prétendu critère "d’intégration à
la française", le défi de la réussite d’un africain en France. Et je dis :
Dieu Merci. Mais je n’ai pas encore fixé mes racines en France. Je ne fais
qu’essayer de m’en sortir...et surtout d’aider les autres étrangers,
notamment en situation irrégulière pour ne pas paraître inutile....

Comment fonctionne votre Cabinet ?

Mon Cabinet fonctionne comme tous les autres Cabinets nancéins. Deux
collaborateurs au sens propre du terme concourent au bon fonctionnement du
Cabinet.
Nous formons une équipe de choc à la manière des "grenadiers-voltigeurs".

Votre origine burkinabè est-elle un atout ou un handicap ?

Ni l’un, ni l’autre et les deux à la fois. Réponse normande !!! Il faut vous
rendre à l’évidence que la réussite d’une procédure pénale, commerciale ou
civile ne dépend pas de la couleur de la peau ou des orientations politiques
ou "sexuées" d’un magistrat. Tant, à l’Ecole Supérieure de Droit de
l’Université de Ouagadougou que dans les facultés françaises ou belges,
l’article 1134 du Code civil dispose que "les conventions légalement formées
tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites..." et j’ajoute, qu’ils
soient noir, blanc, jaune ou vert, ou encore, venus de Jupiter.

Cependant, je dois tout de même vous avouer que très souvent, il paraît
curieusement extraordinaire aux yeux de certains clients de voir un africain
d’origine, plaider brillamment leur dossier. Humblement, je pense que le
client aurait été tout aussi émerveillé qu’un Avocat américain, asiatique ou
russe plaide, également, brillament son dossier. Dont acte !

Que pensez-vous de ce qu’on a appelé émeutes dans les banlieus françaises ?

S’agissant des derniers évènements dans les banlieux françaises, je
dois vous avouer que j’ai été un peu surpris car si les problèmes
économiques étaient déjà latents, il était parfaitement inutile de les
amplifier en jetant de l’huile sur le feu. A mon humble avis, l’image de
certains étrangers a été un tant soit peu écornée et ternie par ces
évènements.

En revanche, il ne faut surtout pas dramatiser la situation car très vite,
les autorités françaises ont géré convenablement la situation et le calme
est revenu. L’image de la France en dépendait et, en tout état de cause, la
violence n’a jamais résolu un problème de quelque nature que ce soit.

S’il faut déplorer, d’une part, une dérive sémantique du genre "racaille"
karcher", il convient, d’autre part, de se rendre à l’évidence que la
violence n’a jamais résolu une équation aussi simple et complexe à la fois,
fut-elle, la misère des banlieues.

Les français d’origine étrangères
doivent être traités comme des français à part entière avec toutes les
conséquences de droit dans une Grande République démocratique comme la
France. J’ai été émerveillé de voir Yannick NOAH considéré à un certain
moment comme la personnalité préférée des français et tout récemment Ladji
DOUCOURE comme le meilleur sportif aimé des français. Ce qui prouve qu’une
vraie intégration est possible en France. Il est d’ailleurs regrettable
qu’un grand mouvement politique du style Martin LUTHER KING, donc pacifique,
n’ait pas émergé à l’occasion de cette crise
épistolaire...identitaire....

Comment se passent vos journées ?

S’agissant de mes journées, elle varient au gré de la charge de mes
audiences. Il m’arrive de dormir à des heures tardives aux fins de préparer
un très important dossier . Notre responsabilité est tellement grande qu’il
n’y a pas de place pour l’improvisation notamment concernant certains
clients à la fois rigoureux et exigents. Je ne dis pas que tous mes clients
sont des saints.
Mais je pense que ce n’est un scoop pour personne dans la mesure où cette
rigueur et cette exigence existent également dans toutes les autres
professions.

En général, les audiences commencent à 08H45 et peuvent se poursuivre
souvent à 21H. Le taux de divorce des avocats excède la moyenne des autres
professions. Il faut avoir la chance d’avoir une épouse compréhensive ou
elle-même Avocat(e).

Quels sont les domaines d’intervention de votre Cabinet ?

Je suis généraliste et je refuse le terme souvent pompeux de spécialiste.
En effet, le spécialiste n’a pas droit à l’erreur. Or, par principe,
déontologiquement, nous sommes astreints à une obligation de moyens et non de
résultat. A ce titre, l’Avocat doit user de toutes les facultés juridiques
pour réussir la procédure à lui soumise.

Les domaines de prédilection de mon Cabinet sont les suivants :
- Le Droit de la famille (divorce, liquidation subséquente de communauté,
autorité parentale, tutelle etc)
- Le Droit commercial (Procédures collectives, constitution de société,
statuts)
- Les baux civils et commerciaux
- Le Droit du Travail
- Le Droit des marques, la protection intellectuelle et artistiques
- Les contrats Internationnaux etc etc....

Avez-vous gardé des liens avec le Burkina ? Si oui, lesquels ?

J’ai gardé à la fois des liens familiaux, amicaux, professionnels et
socio-économiques avec le Burkina Faso. J’ai créé une Association pour ce
faire. Je suis aidé par Nancy Art Nouveau (Lions Club). Faisant également
partie de l’Equipe Dirigeante du Foot Ball Club de ma commune, nous avons
collecté de nombreux équipements sportifs pour un village du Burkina Faso.
Il en est de même pour certains médicaments génériques.

Mais tout ceci
n’est qu’une goutte d’eau et je mesure l’ampleur de la tâche des
gouvernants actuels.
Mes liens avec le Burkina Faso sont tels que nous avons une résidence
principale au Burkina où les conditions d’infrastructures permettent à mes
deux garçons de se sentir aussi bien chez nous qu’en France. Ils vont
même à la chasse au margouillat et autres tourterelles. Je vois qu’ils
aiment le burkina à l’instar de leur mère.

S’agissant des liens professionnels, il va de soi qu’il m’arrive de plaider
des dossiers au Burkina par l’intermédiaire de certains confrères burkinabè
et je ne manque pas de faire la visite de courtoisie à certains magistrats
burkinabè lors de mes fréquents séjours.

Plus récemment, j’ai représenté le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Nancy
au 20ème Congrès de la C.I.B.. J’ai apprécié les qualités organisationnelles
du Président du Comité d’Organisation. Je pense que le Bâtonnier de
l’Ordre des Avocats est bien entouré mais je suis mal placé pour le dire
étant son frère cadet.

Cependant, quand il m’est impossible de formuler un compliment, je préfère
me taire.
C’est pour moi, à titre personnel, l’occasion de remercier le Président M. 
Blaise COMPAORE et son épouse, Le Premier Ministre et le Ministre de la
justice pour leur contribution à la consolidation constante de l’Etat de droit.

La
construction de l’Etat de droit est une quête constante, permanente.
Au delà des considérations politico-politiciennes, un sentiment de joie et de
fierté anime le burkinabè (que je suis) pour l’image que nous avons offerte à
tous ces Confrères africains, européens, québécquois, venus de divers
horizons.

Avez-vous une idée de l’évolution du pays ?

A l’occasion du congrès de la C.I.B., j’ai ouie dire par un confrère
camerounais que le Burkina faisait désormais partie les pays émergents.
Je pense que ce confrère camerounais a parfaitement raison même si la vie au
Burkina est encore très difficile pour les plus démunis et les moins nantis.

En revanche, en jetant un regard massif sur les réalisations à Ouaga 2000
on ne peut s’empêcher de penser qu’un effort a été réalisé. Il faut donc
poursuivre dans ce sens et encourager le Président COMPAORE dans son mandat
quinquenal sur le thème qui lui est très cher, à savoir la notion de
"progrès continu". Je pense que ce thème vaut "erga omnes" pour les
générations à venir. En cela, le Président COMPAORE est un véritable homme
d’Etat doublé d’un homme politique visionnaire en dépit des critiques qui ne
manquent pas de fuser et qui ne feront, en tout état de cause que le
renforcer dans l’intégralité de ses réformes à la fois institutionnelles,
économiques et sociales.

Envisagez-vous de repartir vous établir au Burkina Faso ?

Pour toutes ces raisons, j’envisage un jour de m’établir définitivement au
Burkina Faso. Il y fait bon vivre contrairement à ce que certaines personnes
peuvent suputer. Entre les brochettes de Paspanga, le porc au four de
Saint-Léon et la soupe de tête de mouton, nous ne devons pas rougir de notre
Burkina. Il suffit de voyager dans la sous-région pour comprendre
l’importance de nos richesses (alimentaires, humaines, économiques...etc
etc...)

Que pensez-vous de l’immigration en général ?

J’invite les burkinabè à voyager car l’adage populaire nous enseigne que
"les voyages instruisent la jeunesse".
Après avoir passé 15 années en France, je viens de découvrir que l’incendie
peut surprendre à plusieurs reprises (en l’espèce 2) de nombreux africains
entassés dans des immeubles en déliquescence et ce, en plein coeur de Paris
"La Belle", que certaines personnes sans abri peuvent mourir de froid dans
une quasi indifférence d’une société d’opulence. En dépit de ce hiatus
insoutenable
décrit plus haut, le Burkina Faso rayonne et rayonnera toujours de son
soleil ardent lequel fait la joie de vivre des hommes intègres. Ainsi va la
vie !!!!

Interview réalisée par Cyriaque Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 janvier 2006 à 15:15, par ZONGO Lea En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Bonjour Paul,

    Quel plaisir de te lire et de savoir que tu es bien installe en France. Ton langage est reste le meme depuis l’Ecole de Droit de Zogona !franc et plein d’humour !

    Meilleurs voeux a toi et a ta famille. Je vous souhaite la sante, la paix du coeur et surtout la reussite dans toutes vos entreprises.

    Bon vent a toi

    MERCI A FASONET

    • Le 2 janvier 2006 à 19:21 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Bonjour Léa,
      Merci pour tes bons voeux.
      En retour, pour 2006, je formule pour toi et tous ceux qui te sont chers, mes sincères voeux de santé, de bonheur et de prospérité.
      Si tu as l’occasion de passer par la Lorraine, fais-moi signe et viens partager des moments de souvenirs avec nous.
      Vive l’Ecole de Droit de Zogona !!!!
      Et je me joins à toi pour remercier Monsieur Cyriaque PARE de Fasonet qui fait, incontestablement un formidable travail journalistique.

      • Le 21 octobre 2006 à 23:24, par fred En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

        bonjour cher maitre,

        je ne vous connais pas personellement, mais j’habite a cote de votre cabinet et j’ai toujours un grand plaisirs de vous croiser, j’adore votre gentillese votre simpliciter etc ect et toujours un bonjour avec un grand sourire, ca me ferais une immense joie de pouvoir m’entretenir avec vous si votre emploi du temps vous le permet, et si vous acceptez bien sur ! l’appel est lance, au plaisirs maitre et bonne continuation.

        jockey54000@hotmail.fr

        • Le 25 novembre 2006 à 19:32 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

          Merci pour vos compliments !!! rires !!! Bien évidemment, c’est avec plaisir que je vous recevrai au Cabinet.
          Prenez le soin de me prévenir 48 H à l’avance afin que je mette une bouteille au frais. Bien à vous.
          Paul Kéré

          • Le 10 février 2007 à 09:20, par richard En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

            Bonjour Maitre,
            Je me permets de vous contacter pour connaitre la marche à suivre pour devenir avocat une fois qu’on est docteur en droit car il me semble que tel est votre parcours.
            Avec mes sinceres remerciements par avance pour votre réponse.
            Bien à vous.

            Richard

            • Le 20 février 2007 à 18:06 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

              Salut Richard, Le gabonnais ?
              je vous précise que les Docteurs en Droit sont admis sur titre à l’Ecole Régionale de Formation Professionnelle des Avocats.
              Cependant, ceux-ci sont soumis à l’examen de sortie. Les examinateurs sont, généralement, plus sévères vis-à-vis des Docteurs en Droit que vis-à-vis de ceux qui passent par le cursus de la maîtrise. Donc vous êtes averti.
              Pour ma part, pendant que je préparais la soutenance de ma thèse à la Sorbonne, je me suis inscrit à L’Ecole d’Avocat de Paris.
              J’ai réussi les deux examens, la même année, en m’offrant le luxe de sortir major des Docteurs en Droit et la thèse avec une mention Très Honorable. Pour ce dernier cas, en général, la thèse est couronnée de mentions honorables. Il n’y a donc pas de mérite particulier.
              En revanche, je suis un peu fier d’avoir décroché le majorat à l’Ecole d’Avocat de Paris car, l’année précédente, j’avais loupé l’examen d’entrée normal à Nancy à 0,5 point de la moyenne. (Magouille ????) Je continue toujours de me poser des quastions vu la brllance de mes résultats parisiens ’année suivante. Pour ma part, je vous encourage à vous inscrire sur titre et surtout bosser comme un dingue si vous voulez éviter les surprises. Me Paul Kéré, Docteur en Droit, Lauréat du C.F.P.A. de Paris, Avocat au Barreau de Nancy.

            • Le 23 août 2007 à 12:08 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

              etes vous le frère à Me Keré Barthelemy ?
              adama

          • Le 2 mars 2007 à 23:42 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

            bonsoir maître,

            merci a vous d’avoir repondu à mon message, j’ai pris contact avec votre cabinet afin d’avoir un rendez-vous et m’entretenir avec vous sur un dossier qui me concerne et qui seras appele courant mars devant le tgi de nancy, donc j’ai pense a vous pour defendre mes interets, ont dois se rencontrer vendredi 9 mars, c’est avec plaisirs que j’aurais l’occasion de pouvoir m’entretenir avec vous, j’espere que la bouteille de champagne seras au frais, comme vous me l’avez signalez lors de votre precedent message lol je plaisante cher maître, je ne viens pas pour cela, loi de la je ne me permettrais pas ce genre de chose, je vous dit à vendredi, en attendant bon week end et tres bonne semaine a vous.

            cordialement

            • Le 23 août 2007 à 12:09 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

              etes vous le frère à Me Keré Barthelemy ?

              • Le 29 septembre 2007 à 22:57 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

                Cher Adama,
                Pourquoi une telle question ? Je suis, malheureusement, le frère de Me Barthélémy KERE. Mais lui, c’est lui, et moi, c’est moi et je déteste que l’on me désigne ou qu’on me définisse par rapport à mon frère aîné. J’ai une personnalité juridique propre, un nom et un prénom. De plus, je n’ai pas la même vision du monde que mon frère. Vous comprendrez asez facilement mon désarroi sur votre question. Avec mes regrets pour cette question parfaitement inutile et surtout inopportune. Me Kéré, Avocat au Barreau de Nancy, France.

  • Le 3 janvier 2006 à 06:13, par Amadou En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Ou le parcour d’un bon BOUNTY, cte honte !!!!!!

    • Le 3 janvier 2006 à 08:22, par Lefaso.net En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Mon frère, où est la honte ? Et c’est quoi un bounty ? Tu veux vivre en France en étant fermé à la culture française ? Il faut savoir s’ouvrir aux autres !

      Amadou, le jaloux, quitte dans ça !!!!!

    • Le 5 janvier 2006 à 21:53 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Merci à vous Thomas d’assurer ma défense.
      On n’est jamais prophète chez soi.
      Mais me traiter de "Bounty", c’est méconnaître véritablement ce que je suis.
      Cher Amadou, si vous aviez communiqué davantage avec moi, vous pourriez mieux me juger.
      Bonne année 2006 à vous et j’espère pouvoir vous rencontrer pour échanger un peu plus, car seule l’ignorance peut permettre de se tromper. Je savais bien qu’en acceptant le principe de l’interview, je m’exposais à des critiques et réprimandes de tous ordres. J’accepte démocratiquement toutes vos critiques car ce sont mes grades et me permettent de m’améliorer.
      Je ne vous en veux nullement.
      Paul KERE
      Avocat à Nancy e-mail : Kere.paul@wanadoo.fr

    • Le 8 janvier 2006 à 22:19, par La rébellion En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Amadou,
      Il me semble qu’il manque un "s" à parcours.
      ça montre vraiment ton ignorance !!!!
      La rébellion

    • Le 13 janvier 2006 à 15:33, par burkindi En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Non M.Amadou tu te trompes car ce monsieur n’est pas un BOUNTY.
      Je ne le connais pas mais à travers l’interview je constate qu’il est doté d’une intelligence et d’un franc parler que beaucoup de Burkinabè n’ont pas.

      M. Kéré soyez fier car vous etes un bel exemple de réussite professionnelle et intellectuelle pour les jeunes générations pluot aptes à emprunter la courte échelle pour arriver là où vous etes aujourd’hui.

      Ce qui est triste par contre dans tout ça ce que notre cher pays le Burkina Faso soit incapable de mener une politique pour faciliter le retour des éminences(comme vous et beaucoup d’autres de l’étranger) grises au pays natal.

      Moi ce qui m’a plutot intriguer c’est votre "tendresse" en vers le pouvoir actuel. Dois -je comprendre que vous protéger vos arrières. C’est votre droit le plus absolu. mais cette question reste en suspens dans ma tete.

      Mais cela n’enlève en rien mon admiration pour vous...

      Naan Laara An Saara

      • Le 13 janvier 2006 à 21:40, par Paul KERE En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

        Cher Burkindi,
        Je commence par vous remercier de vos compliments qui, je n’en doute pas, sont éminemment sincères.
        Je partage essentiellement votre idée sur la "fuite des cerveaux".
        En revanche, je ne me considère pas comme "une fuite" car, actuellement, je me surprends à constater ce que je réalise pour des burkinabè simples et notamment dans le village de Loanga (5kms de Tenkodogo) à travers l’association que j’ai créée en France. Vraiment, les membres de l’association font un formidable travail pour ce village. Je préfère correspondre directement et vous communiquer mon mail personnel aux fins de vous exposer davantage les différents projets mis en place (Kere.paul@wanadoo.fr). Alors à bientôt !!!
        En ce qui concerne la "protection de mes arrières", je vous informe, très objectivement et très sincèrement que, jusque là, j’ai toujours gardé ma liberté de pensée et de parole avec toutes les conséquences que cela implique. Je serai, actuellement incapable d’exercer une quelconque fonction gouvernementale, tant je n’ai aucune expérience en la matière. En réalité, ce que j’ai déploré dans les discussions sur ce fameux forum, c’est la généralisation de la gratuité de la critique systématique du pouvoir. J’aurai préféré, du fin fond de mon coeur, que les critiques soient plus constructives car dans un pays comme le Burkina, nous ne devons pas nous autoriser à nous battre pour des pécadilles alors que les chantiers sont énormes (santé, infrastructures routière et ferroviaire, formation professionnelle, NTIC...). Souvent, il faut des idées simples pour sortir de la misère. A cet effet, j’ai rencontré, en novembre 2005, à Paris, une association de Femmes burkinabè qui, à partir de la collecte de sacs de poubelle arrive à nourrir des milliers de famille à travers le recyclage. Cette activité génère des revenus corrects à ces milliers de femmes...
        L’espace actuel ne me permet pas de détailler l’intégralité de ces moyens simples à explorer.
        Cependant, je prépare sans aucune prétention, une compilation de projets simples dans le cadre du développement du Burkina. Je ne manquerai pas de vous adresser un exemplaire dès que possible.
        Pour finir, je souhaite que toutes les filles et fils du Burkina soient unis (même si cela paraît angélique) car, ce n’est qu’à ce prix-là que nous développerons notre Chère Patrie, le Burkina.
        Bien à toi et à bientôt et merci encore pour tes compliments que je considère comme un encouragement pour ceux que mon modèle va inspirer.
        Paul KERE, Nancy.

  • Le 16 janvier 2006 à 08:10, par Babs En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Bonjour cher Paul !

    Il était inévitable que tu figures en bonne ligne sur le site du FasoNet !!!
    Reçois mes félicitations et mes voeux pour la nouvelle année, je vous souhaite, à toi, Pascale et les garçons une année heureuse et épanouissante..... je pense que pour apporter du bonheur aux autres, il faut d’abord l’être soi-même. Toi et ta famille en êtes le parfait exemple.

    J’ai eu plaisir à lire ton interview, par contre je reste vraiment opposée à toi sur un point. Pour moi Ouaga2000 n’est pas du tout le symbole du Faso qui se développe, et donc une fierté pour le pays, il est au contraire le symbole de l’argent qui reste, et même augmente, toujours dans les même mains, de l’argent utilisé à des fins inutiles. Pour moi il est la honte du Faso, quand on sait que les besoins de 90% des Burkinabè est l’accès à la santé et à la scolarité !!!......
    Ouaga2000 est-il construit avec les bourses supprimées ? avec toutes ces écoles que les villages attendent ? avec les dispensaires qui manquent ? avec les maigres salaires des instituteurs à qui l’Etat ne fourni même pas une boîte de craies..........???

    Il y a malheureusement beaucoup à faire pour le développement au pays et le gouvernement est loin d’emprunter la bonne voie, c’est la poudre aux yeux et le profit égoiste qu’il a choisi.

    Pardonnes-moi de n’avoir pas mâché mes mots.....
    C’est que je reviens d’un séjour de 4 semaines, j’ai rencontré des gens formidables là-bas et j’ai hâte d’y repartir...

    Bien à toi

    Barbara - Colmar

    • Le 16 janvier 2006 à 13:29 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Chère Barbara,
      Ravi d’avoir de tes nouvelles après ton périple du Burkina Faso. Tu vois qu’il fait moins froid qu’à Colmar. Nous avons donc la richesse du soleil et des burkinabè gentils comme tu l’as vu.
      S’agissant de ton appréciation sur la situation politique, comme tu le sais, le problème du développement reste entier.
      Les gouvernements successifs font et ont fait ce qu’ils ont pu pour soulager un tant soit peu les souffrances du peuple burkinabè.
      Malheureusement, le Burkina, que tu as découvert la richesse des hommes cet été n’est pas nanti en ressources économiques.
      Il faut donc opérer des choix et je partage relativement un peu ton avis sur la dotation en infrastructures.
      Saches que nous saurons compter sur des âmes de bonne volonté comme toi et les autres associations qui oeuvrent inlassablement dans des actions non-gouvernementales.
      Reçois mes sentiments d’amitiés en dépit de ta position car le problème est plus profond que tu ne l’ait perçu en deux semaines de séjour au Burkina.
      Bien à toi et à tes deux garçons qui sont mignons comme tout.
      Paul Kéré, Nancy

    • Le 23 décembre 2006 à 18:31, par Estere En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Hello,
      Je suis parfaitemant d’accord avec mon predecesseur. On a pas besoin de Ouaga 2000 au Faso, on a pas besoin du plus grand rond point de l’Afrique dans l’avant dernier pays le plus pauvre du monde, on a pas besoin de projet Zaka ou un deplace les pauvres pour donner aux riches. Le developpement d’une ville c’est pas les building tellement de chose prioritaires nous attendent.

  • Le 21 janvier 2006 à 18:59, par Huraux Kévin En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Monsieur Kéré : un professeur hors-norme !

    Je suis actuellement en licence professionnel de commerce et chaque semaine, j’ai l’immense honneur d’avoir un cours de droit dispensé par Paul Kéré !

    Le droit a priori peut paraître quelque peu ennuyant mais avec Monsieur Kéré, le cours devient soudain captivant.

    Je pense que c’est un homme honnête, droit, drôle et je trouve injustifié qu’on le qualifie de « Bounty » dans la mesure où il défend constamment son pays d’origine.

    Malheureusement pour notre promotion, le module de droit se clôture la semaine prochaine... Il est évident que nous garderons le contact avec lui quoi qu’il en soit !

    Kévin.

    • Le 22 janvier 2006 à 12:05, par M. KERE En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Bonjour M. HURAUX,

      J’ai lu avec grand intérêt votre réaction à l’article.
      Je suis ravi de l’image que la promotion de cette année a de moi si tant est que vos collègues la partagent.
      Pour ma part, je trouve que la promotion de cette année est vaillante, plus disciplinée et je ne me fais aucun doute sur la réussite de tous à la licence professionnelle "option Commercialisation des technologies".
      A bientôt donc pour la "colle" de Droit Commercial.
      Bonne révision car je ne serai pas tendre avec les mauvaises copies.
      A bon entendeurs, Salut !!! M. KERE

  • Le 27 janvier 2006 à 21:19, par Vincent Glohr En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Je vais rejoindre mon collègue Kevin concernant cet enseignant "hors-norme" qu’est Maître Kéré :

    Le cours de droit dispensé est vivant, bien expliqué (le droit n’est pas notre spécialité à la base), et ça en deviendrait presque intéressant ! (ben oui ca reste du droit quand même)

    Un grand bravo donc à cet homme qui ne cesse de défendre les interêts des autres ainsi que ceux de son pays natal !
    Mr Kéré participe même aux soirée bowling organisées par les étudiants ! (courage, encore un peu d’entraînement Maitre !)

    Dommage donc que les cours se soient arrêtés, il restait tellement de choses à découvrir concernant le droit commercial (et le Burkina Faso)...

    A très bientôt !

    • Le 28 janvier 2006 à 18:41 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Cher Vincent,
      Merci pour vos compliments un peu flatteurs.
      Pour les soirées Bowling, je vais essayer de m’améliorer avec la promotion de l’année prochaine à condition qu’elle soit aussi vaillante et pleine d’initiatives comme la votre. J’espère que le partiel n’a pas été laborieux pour la "promo".
      Bon courage pour la suite de la licence. Me Kéré, Nancy

  • Le 18 avril 2006 à 05:03 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    bonjour mr KERE
    Je tiens à temoigner ici l’admiration et les compliments adressés à votre égard par un habitant de nancy qui a visité le BURKINA
    et qui garde un très bon souvenir d’un pays,ses habitants,sa culture,son hospitalité et j’en suis fier.Et .....
    egalement les belles brochettes de ouaga et les succulentes mangues de bobo.
    OUATTARA

    • Le 25 avril 2006 à 12:55, par Kéré, Nancy En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Oui ! mon Cher OUATTARA,
      Le Burkina Faso est un beau pays. Merci de vos compliments à mon égard et n’hésitez pas à prendre contact avec notre famille à Nancy. Nous nous ferons le plaisir de vous recevoir en toute fraternité. Bien à vous. Paul KERE, Nancy

  • Le 4 juin 2006 à 00:45, par Anonyme En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Monsieur Kéré,

    Le plus sincèrement du monde félicitations pour votre parcours et votre oeuvre exemplaires, je suis Français, Nancéien, et me rends chaque année au Burkina Faso cher à mon coeur, la lecture de votre inteview m’a ravi...

    ... jusqu’à "pays emergent", ouaga 2000, Mr Blaise compaoré, etc. : sachons correctement nous positionner avant d’agir (réagir) ; Ouaga 2000 n’est qu’une verrue, la honte du Burkina, tirant la richesse vers le haut et laissant la pauvreté s’enraciner (d’avantage) dans la banalité, Monsieur Blaise Compaoré à la fois spectateur et acteur de cette "non-émergence" ne prend aucun engagement concret pour lutter contre cela, sa devise devrait être "pas d’action, pas d’erreur" (hormis la construction de son palais présidentiel digne d’un petit Versailles...) et la manière habile dont il coordonne et dirige cet immobilisme salutaire aux siens me révolte. Non, Monsieur Kéré, le Burkina n’est pas un pays émergent, il est humblement un pays en voie de dvpt et ce n’est pas la réélection de Mr Compaoré à sa tête (suite à une campagne indécente voire insultante auquelle j’ai assisté en octobre et novembre) qui changera la donne, vous avez raison de souligner l’action remarquable des ONG mais je souhaite un engagement plus "pro" et compétent (moins intéressé) des autorités locales pour que l’on puisse enfin parler de pays émergent. Le pouvoir et l’argent régissent de manière trop profonde ce gouvernement que vous remerciez et l’eau utilisée pour maintenir les vertes pelouses de Ouaga 2000 en état saurait être apprécier d’une autre manière... Vous savez mille fois mieux que moi que beaucoup de travail reste à effectuer et permettez moi de vous savoir conscient que ce quinquénat ménera tout au plus à un autre Ouaga 2000 mais ne résoudra pas les soucis profonds des Burkinabè.

    N’y voyez, s’il vous plait, aucun fatalisme, aucune attaque personnelle à votre égard (au contraire) et encore moins un quelconque engagement politique de gauche, de droite ou du milieu ; optimiste et idéaliste envers et contre tout, enagagé au sein d’actions solidaires au pays des hommes intègres, j’aspire à croire en des jours meilleurs pour tous mes amis et frères Burkinabè. Je ne vous juge pas (maître) mais si je devais le faire (connaissant votre parcours) je vous prie de croire que vous faites partie des rares personnes envers lesquelles j’ai toute confiance pour l’avenir du Faso.

    Message maladroit mais affectueux. (un peu en colère)

    • Le 9 juin 2006 à 07:29, par paul Kere En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      J’ai réfléchi à plusieurs reprises avant de vous répondre, afin que ma réponse ne soit ni complaisante ni excessive.
      En somme, je pense que "qui aime bien chatie bien" et j’ai parfaitement compris le sens et l’affection de votre message.
      Oui, je salue votre idée au terme de laquelle les richesses devront être mieux réparties au Burkina. Comme vous êtes nancéen, je vous invite à venir partager votre amour du Burkina avec notre famille si le coeur vous en dit. Très cordialement, et très fraternellement, Votre bien dévoué. Paul Kéré.

  • Le 16 avril 2007 à 21:52, par forestier En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Quel plaisir de lire votre article qui décrit si bien tout votre humanisme et votre authenticité.
    Je ne connais que le Sénégal et je peux dire combien il fait bon vivre avec la population
    Sans complaisance pour avoir échanger avec vous sur des questions humanitaires et de part votre métier je vous souhaite encore beaucoup de réussite dans vos projets

    cordialement
    Brigitte Forestier

    • Le 17 avril 2007 à 23:42 En réponse à : > Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

      Je salue votre message empreint de générosité habituelle qui vous caractérise. Notre rencontre et nos échanges sur les problèmes humanitaires sont un enrichissement mutuel. Que Dieu préserve et renforce notre détermination à nous battre pour les autres. C’est le plus grand témoignage d’amour. Me Kéré.

  • Le 13 octobre 2007 à 20:10, par Wend waoga En réponse à : Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    A donlè ki,mr.Kéré.
    C’est avec fascination que j’ai lu votre interview et je vous dis sans détours comme mon admiration pour vous est grande !
    Par la suite,il y eu différents point de vue sur le oui ou non le Burkina Faso progresse.Celà m’a rappelé qu’une des questions les plus cruciales sur la vie du pays en ce moment n’a pas été posée,alors avec votre permission, je vous la pose,à vous en tant qu’homme de droit:la question du 15 octobre divise actuellement les burkinabè.Division survenue surtout par le fait qu’un camps s’accapare tous les lieux pouvant abriter les manifestations au détriment de l’autre.Qu’en pensez-vous ?

  • Le 14 août 2009 à 15:27, par Othmane LAGHMARI En réponse à : Mon admirable professeur de droit

    Bonjour, je suis marocain, je m’appelle Othmane, et j’ai eu Me Paul KERE comme prof de droit, et je peux vous dire que c’est un homme spécial. On rigole bien avec lui, on étudi bien avec lui et aussi on se défend bien avec lui, c’est un grand avocat de Nancy et je suis très content d’être son élève. Pour Information, il a le sens de l’entraide.

    Cordialement, Othmane

  • Le 30 décembre 2014 à 20:34 En réponse à : Paul Kéré, avocat au Barreau de Nancy (France)

    Salut mon vieux,

    Heureux de de te savoir marié vieux salopard.

    et heureux en ménage qui plus est.

    gimme some News.

    Kisses

    Fassel du dea au cas où ta mémoire serait defaillante

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