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1ère Edition du concours Start Up challenge : Moov Africa Burkina initie une formation sur l’Entrepreneuriat digital au profit de 37 jeunes candidats de ladite édition

Publié le mercredi 27 juillet 2022 à 13h08min

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1ère Edition du concours Start Up challenge : Moov Africa Burkina initie une formation sur l’Entrepreneuriat digital au profit de 37 jeunes candidats de ladite édition

Le réseau de téléphonie Moov Africa Burkina a initié une formation de 48 heures sur l’entrepreneuriat digital au profit de 37 jeunes lauréats afin de mieux structurer leurs projets en vue du concours international dénommé « Startup Challenge 2022. » La finale de la compétition se tiendra au Maroc et réunira les onze pays que couvre le groupe Maroc Telecom.

Détecter des talents dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC), les renforcer et les promouvoir sont, entre autres, les objectifs recherchés par les initiateurs des présentes formations dédiées aux jeunes entrepreneurs du Burkina Faso. « Nous voulons rendre visibles les startups challenge de même que les porteurs de ses projets », a laissé entendre la représentante du directeur général de Moov Africa Burkina, Rakièta Bonkoungou.

Elle a expliqué que 150 candidats étaient en lice pour la compétition, mais après présélection des projets, ce sont 37 lauréats qui ont été retenus pour suivre cette formation de deux jours à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. A l’issue de cette formation, le premier projet retenu au niveau national représentera le Burkina Faso au Maroc pour le clou final.

Hugor Yaméogo, formateur en entrepreneuriat digital

Hugor Yaméogo est l’un des formateurs des entrepreneurs. Il a fait savoir que ces formateurs avaient pour mission de leur donner les outils nécessaires pour qu’ils puissent conduire et produire des projets viables qui dépassent le cadre local, national pour agir sur un environnement plus global et plus compétitif avec d’autres compétences, notamment extérieures. De façon pratique, dit-il, il ne s’agit pas de créer ou de monter des projets solutions uniquement mais il faut plutôt agir de sorte qu’ils répondent à un marché, à un besoin. Il n’a, cependant pas manqué de relever le dynamisme et l’engagement des jeunes qui, selon lui, présentent des projets « très innovants. »

Les participants à la formation

Le projet « ADA » est une application mobile qui permet aux usagers de se déplacer aisément. Selon sa promotrice, Laetitia Yaméogo, l’application « ADA » donne le temps et l’itinéraire du trajet. En à peine six mois d’existence, le projet souffre d’un manque de financement, ce qui ralentit son essor et sa visibilité. Pour explication, Laetitia Yaméogo affirme que les investisseurs burkinabè n’ont pas confiance aux entrepreneurs locaux, nationaux et qu’« ils n’aiment pas consommer la production locale ». Pourtant, elle se convainc que ce ne sont pas des talents, des compétences qui font défaut au Burkina Faso.

Laetitia Yaméogo, promotrice du projet « ADA »

Pour clore la session de formation, des attestations ont été décernées aux participants.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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