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Droits de la femme et de l’enfant : WILDAF Burkina forme des para juristes à Bobo

Publié le jeudi 15 décembre 2005 à 07h27min

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La Maison de la femme de Bobo-Dioulasso abrite depuis le 12 décembre 2005 un atelier de formation de para juristes en dioula. Organisé par l’ONG WILDAF (Femmes, droits et développement) en collaboration avec l’Association des femmes juristes du Burkina (AFJ/BF), cet atelier ambitionne de faire connaître leurs droits aux femmes qui représentant plus de la moitié de la population burkinabè.

Aussi, ce sont plus de trente femmes, membres des associations féminines de la ville de Bobo-Dioulasso qui prennent part à cette formation. Cela, pour renforcer les capacités organisationnelles et juridiques de ces structures associatives de protection et de défense des droits de la femme et de l’enfant.

Les représentantes de l’AFJ/BF et de WILDAF, Me Barro Fatoumata et Halimata Yira/Zongo sont convaincues que « aucun développement durable ne peut se faire si les femmes qui constituent plus de la moitié de la population ignorent leurs droits ou encore si les textes élaborés et ratifiés en leur faveur ne sont pas appliqués ».

En procédant à l’ouverture des travaux de l’atelier, le gouverneur des Hauts-Bassins, Mathieu Bêbrigda Ouédraogo, tout en soutenant qu’il y a eu des « avancés significatives » reconnaît « que les textes garantissant ces droits ne sont pas toujours connus par les populations ou ne sont pas appliqués par l’administration ».

Il faut préciser que cette session de formation est la deuxième du genre puisque la première s’est tenue en 2004. Par ailleurs, elle a bénéficié du soutien financier de l’UNICEF.

U.K.
Sidwaya

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