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Libération de Roch Kaboré : « Les choses sont en train de se régler administrativement », selon Désiré Guinko

Publié le lundi 4 juillet 2022 à 22h35min

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Libération de Roch Kaboré : « Les choses sont en train de se régler administrativement », selon Désiré Guinko

Dans un communiqué en date du 3 juillet 2022, le gouvernement réaffirmait la "libération totale" de l’ancien chef de l’État Roch Kaboré. Qu’est-ce qu’il en est exactement ? Est-il vraiment libre de ses mouvements ?

Le dispositif sécuritaire autour de la maison de l’ex président Roch Kaboré, n’a pas changé. C’est le constat que nous avons fait ce lundi 4 juillet 2022. En effet, pour vérifier de l’effectivité du communiqué du gouvernement en date du 3 juillet 2022, nous avons fait un tour aux alentours du domicile de l’ancien président pour vérifier si le dispositif sécuritaire a été allégé ou complètement dégagé.

Joint au téléphone, le chargé de communication du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Richard Yaméogo, nous dit que les choses sont en bonne voie. « Conformément au communiqué du gouvernement, les choses semblent bouger. Il y a quelques allègements mais nous ne pouvons pas affirmer qu’il est totalement libre », laisse-t-il entendre.

Désiré Guinko de la Coordination pour la libération de Roch Kaboré nous dira la même chose. Il confie y avoir également fait un tour et a constaté que le dispositif est toujours en place. Cependant, il déclare que le chef de poste l’a rassuré que les choses sont en train de se régler administrativement pour qu’ils lèvent le camp. « Il est même possible, selon le chef de poste, de le voir en déposant une demande d’audience. C’est à lui de la valider ou pas », précise-t-il.

M. Guinko a bon espoir qu’avant la fin de la journée, le processus enclenché par le gouvernement, verra son épilogue.

En rappel, depuis sa chute le 24 janvier 2022, est en résidence surveillée avec des restrictions. En effet, il n’était pas encore libre de ses déplacements, il n’avait pas accès à son téléphone et ne pouvait pas recevoir qui il voulait, avait déclaré Alassane Bala Sakandé, l’ex président de l’Assemblée nationale, lors d’une conférence de presse.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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