Burkina/ Province du Nayala : Le dépôt pharmaceutique du CMA de Toma parti en feu
Un incendie s’est déclaré au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Toma ce mardi 21 juin 2022 aux environs de 16 heure 30. Le bâtiment abritant les produits pharmaceutiques (le dépôt répartiteur) est complètement en fumée.
Tout le stock des produits est en feu. Rien n’est récupérable dans le magasin. Les autorités provinciales et communales se sont déportées sur les lieux. Après constatation de la Police judiciaire, les causes sont pour le moment inconnues, même si certaines sources évoquent un court-circuit dû aux installations électriques qui alimentent le bâtiment.
Le Procureur du Faso est saisi et une enquête est ouverte afin de situer les causes réelles de l’incendie. Alertés, les Sapeurs-Pompiers de Koudougou n’ont pas pu se déporter sur les lieux de l’incendie. Il est 22heure 46 minutes quand nous quittons les lieux. Les agents de santé du CMA de Toma aidés par des riverains tentent d’éteindre le feu.
On n’enregistre aucune perte en vie humaine, mais d’importants dégâts matériels sont à signaler.
Y. Isaac Ki-Zerbo
Vos commentaires
1. Le 22 juin 2022 à 09:24, par Passakziri En réponse à : Burkina/ Province du Nayala : Le dépôt pharmaceutique du CMA de Toma parti en feu
Il faut qu’on dise les choses clairement. Ces incendies à la CAMEG et ses dépots sent l’odeurt d’actes délibérés , sûrement pour effacer des traces . Que les enquêteurs n’arrivent pas à mettre la main sur quelqu’un me laisse perplexe. L’autorité doit vite mettre fin au phénomène en s’interessant au problème. Même s’il faut changer tout le personnel, il faut le faire parce qu’il est évident que des choses louches doivent être cachées.
Passakziri
2. Le 22 juin 2022 à 12:57, par warzat En réponse à : Burkina/ Province du Nayala : Le dépôt pharmaceutique du CMA de Toma parti en feu
Charlemagne n’est plus ministre, mais le redressement entamé, fait toujours peur. Sans doute encore un acte criminel pour masquer le vol des produits pharmaceutiques. Ce sont les mêmes qui veulent être intégrés....tous des voleurs. Il est normal que l’état soit fortement endetté à la CAMEG, vu que l’argent de la vente des produits pharmaceutiques ne rentre pas. L’état va donc s’endetter encore auprès des partenaires financiers pour renflouer la CAMEG et c’est le commun des Burkinabè va rembourser. Les voleurs à col blanc ne sont pas punis dans ce pays.