Tolérance, solidarité et vivre-ensemble au Burkina Faso : Le CERFI appelle les musulmans à s’engager
Le Centre d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) veut à travers des conférences publiques dans toutes les régions du Burkina Faso, inciter les musulmans à s’impliquer dans l’édification d’un Burkina Faso tolérant, solidaire et prospère. C’est d’ailleurs sous ce thème que ce sont ouverts les débats à Ouagadougou le dimanche 19 juin 2022.
C’est un secret de polichinelle. Le Burkina Faso est au carrefour de plusieurs crises qui mettent à mal certains de ses fondements, remettent en cause des acquis et des fondations séculaires et effritent dangereusement le vivre-ensemble et la cohésion entre ses fils et filles. Une autocritique s’impose et chacun doit jouer sa partition afin de préserver ce qui peut encore l’être. De son côté, le Centre d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI), à travers ses coordinations régionales, a pensé à des conférences publiques dans toutes les régions du pays.
- Cette initiative vise à engager les musulmans pour la construction d’un Burkina Faso résilient, solidaire, prospère, stable et paisible, soutient le directeur exécutif du CERFI
Le thème retenu pour ces concertations, c’est : « La contribution des musulmans à l’édification d’un Burkina Faso tolérant, solidaire et prospère ». Cette initiative, a expliqué le directeur exécutif du CERFI, El Hadj Abdoul Hamidou Yaméogo, est d’engager les musulmans, individuellement et collectivement, à la réflexion pour la construction d’un Burkina Faso résilient, solidaire, prospère, stable et paisible. Selon son entendement, c’est ensemble qu’on pourra faire la promotion d’un islam de paix, inspirant et rassurant. « C’est ensemble que nous serons des musulmans plus solidaires, plus éclairés qui agissent pour le bien de leurs concitoyens et de leur nation », a-t-il fait savoir.
- Ces conférences publiques se tiendront dans toutes les régions du Burkina Faso
A Ouagadougou, la conférence publique a été animée par l’iman du CERFI Tiego Tiemtoré. Il est revenu sur les fondements de l’islam. Pour lui, l’islam ce n’est pas seulement la prière. « La prière est un élément de l’islam. Il ne s’agit pas de bien prier et c’est fini. Le reste c’est laisse guidon », a-t-il ironisé avant d’ajouter que le musulman devrait être humble et modeste pour être meilleur. En sus, il a soutenu que la prière doit amener le musulman à respecter ses engagements et à être juste. La finalité de l’islam est donc d’aider le musulman à s’éduquer par le moyen des piliers dont la prière, pour devenir meilleur. Autre défi que le musulman doit relever, selon l’imam Tiemtoré, c’est le savoir et les connaissances.
- Le musulman doit réapprendre les fondamentaux du vivre ensemble, a lancé l’imam Tiemtoré
Pour terminer, il préconise la coexistence pacifique avec les autres. « Vous voyez que dans tous les pays aujourd’hui, il y a des bagarres entre ethnies, entre communautés. La nôtre est très éprouvée », a-t-il déploré. Nous devrions réapprendre, a-t-il terminé, les fondamentaux du vivre-ensemble. Le musulman doit être meilleur dans tout ce qu’il fait. Il faut également qu’il soit bien formé pour relever les défis du développement.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 20 juin 2022 à 16:35, par FELA En réponse à : Tolérance, solidarité et vivre-ensemble au Burkina Faso : Le CERFI appelle les musulmans à s’engager
Les maîtres sifflent et les chiens accourent. Commencez par dénoncer là mal gouvernance, la corruption, le vol, l’injustice, la méchanceté de nos dirigeants qui affament les populations et narguent les honnêtes citoyens par leurs excès. Le poisson pourrit par la tête et ce que nous vivons aujourd’hui est le Résultat de 58 années de gabegie et de complicité de toutes les élites civiles, militaires, religieuses et coutumières de ce pays. Je dis 58ans parce que durant 4 ans le seul dirigeant conscient de ce pays SANKARA a essayé de conjurer le sort qui attendait ce pays. Vous ne CULPABILISEREZ aucun MUSULMAN pour plaire à vos maîtres. Faites des conférences pour dénoncer nos dirigeants, mobilisez la population pour les chasser vous feriez œuvre utile. Ce que vous projetez est interdit par notre religion. Dites la VÉRITÉ ou cachez-vous, mais arrêtez de nous distraire.
2. Le 20 juin 2022 à 20:42, par warzat En réponse à : Tolérance, solidarité et vivre-ensemble au Burkina Faso : Le CERFI appelle les musulmans à s’engager
Les Imams formés par le CERFI sont des érudits du coran et des personnes recommandables sous toutes les coutures....exemplaires du point de vue sociétale. Des gens vraiment bien. Il est vrai qu’ils ne sont pas nombreux du fait des précautions que prend le CERFI dans la sélection des candidats et aussi du fait d’une certaine’’lenteur’’ justifiable. Avec le temps ne sera plus imam qui veut , ne prêchera qui veut raconter des préceptes contraires et ce sera bien pour notre pays. Bon vent à mes jeunes frères du CERFI.
3. Le 21 juin 2022 à 09:40, par KOUDA En réponse à : Tolérance, solidarité et vivre-ensemble au Burkina Faso : Le CERFI appelle les musulmans à s’engager
Le Centre d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) appelle à la Tolérance à la solidarité et au vivre-ensemble au Burkina Faso.
De la tolérance, on note que c’est parmi les musulmans que des voix s’élèvent pour traiter X ou Y de caafre etc. Comment voulez vous que je me sente bien à côté de quelqu’un qui me traite de la sorte. A CHACUN SA RELIGION ; LE JOUR DU JUGEMENT, ON SAURA QUI AVAIT RAISON !
De la solidarité, disons qu’il ne s’agit pas de donner 10f ou 100 f à un mendiant pour dire que l’on est solidaire. Il faut éviter que l’autre verse dans la mendicité.
C’est simple, il faut appeler les musulmans à êtres de bons musulmans et tout sera gagné. Oui, quand on demande un bon comportement on doit commencer par se comporter bien soit même.
Eviter d’envoyer des enfants dans des formations coraniques sans leur apprendre un métier, les cœurs de ces enfants se durcissent, il se la prennent contre tous, personne ne s’en occupe. Combien réussissent plus tard ? Ce qui est sûr, beaucoup deviennent des musulmans escrocs, des commerçants véreux etc.
Eviter d’augmenter les prix des denrées de premières nécessités surtout au moment où les populations en ont plus besoin. Le prix du sucre s’augmente à RAMADAN, le DATES deviennent plus chères etc. Tous ces produits, CE SONT DES MUSULMANS QUI SONT LES GROSSISTES.
Eviter e s’asseoir à ne rien faire et vouloir empocher l’argent de location des boutiques autour de la grande mosquée.
Enfin, éviter d’escroquer les pauvres pèlerins.
La liste est longue mais ici, tout de suite on ne peut pas tout dire.
Voyez, quand les autres groupes religieux veulent construire des écoles, ils le font vite et bien. Mais quand c’et nous les musulmans, on préfere aller chercher le nom avec l’argent que de contribuer à la construction d’école etc.
QUI DOIT DONC CHANGER ?
Si tous ces changements sont faits, le Burkina s’en portera mieux.