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Rencontre des patrons burkinabè « Ces deux jours m’ont rendu davantage fier », lance le parrain Jean Marie Ackha

Publié le samedi 4 juin 2022 à 22h56min

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Rencontre des patrons burkinabè « Ces deux jours m’ont rendu davantage fier », lance le parrain Jean Marie Ackha

Ouverte le 2 juin 2022, la Rencontre des patrons burkinabè (REPAB) a refermé ses portes le lendemain 3 juin. Elle a tenu toutes ses promesses avec des recommandations à la clé. Une belle perspective a également été donnée aux étudiants.

Les rideaux sont tombés sur la première édition de la Rencontre des patrons burkinabè (REPAB), le vendredi 3 juin 2022, avec de belles perspectives. Les participants ont proposé l’élargissement de l’assiette fiscale des structures évoluant dans la production et la transformation des produits locaux, la création d’un cadre permanent de concertation et d’élaboration de textes relatifs à la politique fiscale. Ils proposent aussi de développer des infrastructures et des services liés à la numérisation des administrations publiques et privés, et de modifier la dénomination du REPAB pour l’appeler « Rencontre du patronat africain au Burkina ».

« Une part belle a été faite aux étudiants », a déclaré le président du comité d’organisation.

Selon le président du comité d’organisation, Harouna Nikièma, une part belle a été faite aux étudiants à qui un programme a été dédié. Ce programme consiste à leur faire profiter de l’expérience des hommes d’affaires et des entrepreneurs afin qu’ils puissent s’orienter aisément dans leur cursus académique. Au-delà des recommandations, des panels « très enrichissants », animés par des personnalités du monde des affaires africaines, ont également donné de l’éclat à cette grand-messe du patronat burkinabè.

D’Kao Yem-bla préconise qu’une organisation soit mise en place.

C’est tout naturellement que le président du comité d’organisation s’est dit satisfait à la fin des activités. « Quand on a mis cette activité en projet, on pensait recevoir environ 200 personnes. Au finish, nous avons largement dépassé les attentes. C’est pour dire qu’au Burkina Faso, on peut faire des affaires. C’est donc un réel sentiment de satisfaction », s’est réjoui M. Nikièma.

Le président du groupement togolais des Petites et moyennes entreprises est satisfait du REPAB.

Un coup d’essai, un coup de maître !

Ce n’est pas la présidente de la commission intégration régionale, D’Kao Yem-bla, qui dira le contraire. Pour le développement de la sous-région, elle est convaincue qu’avec l’expérience du Burkina Faso, les efforts seront mutualisés pour mettre en place une organisation. Cette organisation, a-t-elle précisé, sera un puissant moyen de communication pour amorcer le développement de toute la région.

Le parrain de cette édition s’est dit fier de la qualité des travaux et du haut niveau de l’organisation.

« De façon générale, c’est avec satisfaction que nous repartons au Togo », a confié le président du groupement togolais des petites et moyennes entreprises, Vignon Aboki, qui dit aussi avoir apprécié le panel qui était destiné au financement des PME et PMI. « Beaucoup de choses ont été dites, les banquiers sont intervenus, ceux qui apportent les garanties sont intervenus, la bourse régionale a également fait sa présentation ; on est largement satisfaits », s’est-il exclamé.

Les participants ont fait des recommandations.

Jean Marie Ackha, président de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’ouest (FOPAO), était le parrain de cette édition. A l’en croire, les deux jours l’ont rendu davantage fier. « Fier de la qualité des travaux et du haut niveau de votre organisation », a-t-il lancé, et d’ajouter qu’on peut « incontestablement » qualifier cette première édition de large succès. « 75 structures ont exposé. Croyez-moi, pour ma petite expérience, c’est une performance très remarquable qui témoigne de la vitalité du secteur privé burkinabè », a-t-il terminé.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 juin 2022 à 11:21, par TANGA En réponse à : Rencontre des patrons burkinabè « Ces deux jours m’ont rendu davantage fier », lance le parrain Jean Marie Ackha

    Qui peut ou doit être appelé ’’patron’’ ?
    Autrefois, nos parents faisaient entrer l’argent dans le pays en exportant le sésame, les arachides, les amandes de karité. Mais ils étaient ’’ les commerçants analphabètes ’’.
    Aujourd’hui ce commerce existe mais est récupéré par des associations qui ont les prix fixés par les acheteurs par le truchement de création de ces mêmes associations et ’’financements’’ d’associations.
    De même, des importateurs ont vu le jour et c’est surtout ces gens qui sont ce que l’on appelle ’’patron’’ ; ils importent ont des usines de transformation de produit importés etc.
    Qui est donc patron ? Celui qui exporté faisant entrer les devises ou celui qui favorise la sortie de l’argent en important ?
    C’est comme ça que l’on se rassemble pour imposer des choses au peuple.

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