Ils sont 24 apprenants venus du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Tchad, de la Tunisie, et du Togo pour prendre part au stage sur le risque chimique de niveau 2. Cette session de 2022 est la deuxième du genre après la première qui a eu lieu en 2019.

Un des stagiaires recevant son diplôme des mains du commandant de la Brigade nationale sapeurs-pompiers Lt-cl Daba Naon

Selon, le lieutenant-colonel Boubakar Kéita, directeur général de l’Institut supérieur d’études de protection civile, « dans la pléthore de menaces contemporaines, le risque chimique constitue un risque de plus en plus présent dans nos différentes contrées », d’où la nécessité de former des pompiers capables d’intervenir en cas de problème d’ordre chimique. Grâce à l’Union européenne à travers la coopération française, ces stagiaires venus de sept pays africains ont été outillés pour prendre en charge ce type de risque.

« Chez nous les sociétés qui s’installent ne mettent pas l’accent sur la prévention. Elles ne prennent pas la latitude de se renseigner sur les risques liés à ce qu’ils vont implanter sur place. Nous, en tant que sapeurs-pompiers nous sommes confrontés à ces difficultés. Ce stage nous a donc permis d’avoir un regard sur tout ce que nous devons faire pour éviter ces incidents. Dans les cours, nous avons appris le port des EPI (équipement de protection individuelle) contre les risques chimiques. Nous avons aussi appris l’attitude à avoir face à la pollution », a indiqué l’adjudant-chef, Saran Camara de la Guinée-Conakry.

Adjudant chef Saran Camara est venue de Guinée Conakry pour prendre part à ce stage

Ces stagiaires sont désormais outillés, qualifiés et pourront mettre en pratique ce qu’ils ont appris de retour dans leurs pays respectifs.
« Il s’agira pour chacun de nous une fois de retour dans les unités de nos pays respectifs de mettre à profit cette formation pendant les manœuvres de garde afin de permettre aux personnels primo intervenants post incidents de savoir la conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident à caractère chimique », a laissé entendre le commandant Souibgui Salah de la Tunisie, délégué de la promotion.

Photo de famille

Le commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, le lieutenant-colonel Daba Naon a félicité les stagiaires, ainsi que leurs encadreurs pour les résultats obtenus. Il a également tenu à exprimer sa reconnaissance à l’Union européenne et à la coopération française, qui ont envoyé un instructeur pour ce stage.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net