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Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

Publié le mercredi 1er juin 2022 à 23h00min

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Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

Au terme du traditionnel conseil des ministres ce mercredi 1er juin 2022 à Ouagadougou, plusieurs sujets ont été abordés par le gouvernement lors d’un point de presse. Il s’agit notamment du retour au calme dans la ville de Houndé et de la lutte contre la vie chère.

Selon le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, plusieurs communications orales ont été faites au cours de ce conseil des ministres du 1er juin 2022. Des communications portant notamment sur le retour au calme dans la ville de Houndé après que le gouvernement ait entrepris des concertations avec l’ensemble des acteurs de cette ville pour comprendre d’abord le différend qui oppose les orpailleurs à la mine de Houndé.

Il a également indiqué qu’il a été aussi question de la vie chère au Burkina Faso. En la matière, le porte-parole a souligné que le gouvernement a eu des rencontres et des concertations avec les différents partenaires concernés. Ces concertations se poursuivent et plusieurs recommandations ont été proposées afin de trouver des solutions.

Le ministre en charge du commerce, Abdoulaye Tall, qui était aux côtés de Lionel Bilgo, a expliqué qu’à l’issue des différentes rencontres, un comité interministériel a été mis en place et les discussions se poursuivent avec les acteurs du monde du commerce.
Comme pistes de solution, dit-il, c’est de voir comment réduire les flambées des prix en augmentant notamment la production locale et comment impacter les prix des produits importés au Burkina. Il a ajouté qu’il a été aussi question de voir comment chacun des acteurs pourra faire des efforts avec l’accompagnement de l’Etat et des acteurs eux-mêmes.

A ce niveau, le ministre en charge du commerce a fait savoir qu’un sous-comité a été mis en place, qui est composé des différents acteurs. Ils doivent tenir une séance de travail ce jeudi 2 juin 2022 pour s’accorder sur les questions des prix des produits de première nécessité, le prix et le poids du pain afin d’assurer le bien-être des consommateurs burkinabè.

Des fonctionnaires sanctionnés

Au cours de ce conseil des ministres, il a été aussi question du rapport annuel sur le fonctionnement des conseils de discipline des institutions et départements ministériels. Selon le porte-parole du gouvernement, les sessions de ce conseil de discipline ont permis d’examiner 15 dossiers au cours desquels des agents ont écopé de diverses sanctions. Des sanctions allant de l’abaissement d’un échelon, de deux échelons, d’un retard d’avancement, d’une rétrogradation, le remboursement de salaires indument perçus.

Mais après la saisie des conseils de discipline, trois agents n’ont pas été sanctionnés et des recommandations ont été formulées pour le bon fonctionnement des conseils de discipline, a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter qu’a l’issue de cela, il a été recommandé sa vulgarisation, suivie de sensibilisation des supérieurs hiérarchiques immédiats pour l’approbation du titre de procédure disciplinaire au sein de l’administration, des sanctions à l’encontre des supérieurs hiérarchiques laxistes et complaisants, la célérité dans la prise de sanctions administratives et le renforcement du dispositif de suivi de la mise en œuvre des dispositions.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Crédit photos : Présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 1er juin 2022 à 22:54, par Bigbale En réponse à : Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

    "Cas des fonctionnaires sanctionnés" ! Ces fonctionnaires ont été sanctionnés sous le regime du President Roch ou sous le pouvoir de Mr Damiba ? La.reponse à une telle question nous aidera à bien juger les actions du MPSR ! Dans une situation pareille, on doit pouvoir publier la liste comme dubtemps du CNR afin que cela serve d’exemple. Si vous êtes courageux, faites-le et ça sera clair ! En son temps, on a sanction Mr Basolma Bazie qui refusait de travailler, passant son temps à reclamer des hausses de salaires et tout le monde l’a su. Vous aussi faites la même chose ! Mais on sait que vous n’avez aucun courage de sanctionner un fonctionnaire aujourd’hui encore publier son identité parce que vous-mêmes n’êtes pas l’exemple du travailleur vertueux. Ça crève les yeux que les fonctionnaires ne travaillent depuis que le MPRS a pris le pouvoir souvent faute de ressources financières et votre course vers l’enrichissement que vous n’avez pas pu camoufler vous a fragilisés. Mrs du MPSR prenez-vous au serieux et prenez les Burkinabe au serieux. Si cette communication a pour but d’appeurer les fonctionnaires, c’est raté !

    • Le 2 juin 2022 à 06:38, par Mafoi En réponse à : Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

      @Bigbale,le rapport des fonctionnaires sanctionnés concerne l’année 2021 et donc en ce moment,ces abonnés de la bonne chair du restaurant 5 étoiles appelé "mpsr" s’impatientaient dans la file d’attente.Blague à part,c’est qu’on fait tout un boucan pour seulement 13 petits poissons pêchés alors que la mare "Burkina Faso" regorge tellement de poissons "pourris" qu’on peut même se passer de filet pour cueillir les plus gros.J’ai vraiment pitié pour mon pays avec toujours des dirigeants irresponsables à sa tête excepté bien sûr le camarade Thomas Sankara

  • Le 1er juin 2022 à 22:58, par refkexuon En réponse à : Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

    l’armée burkinabè a abandonné la zone frontalière aux main des djihadistes. L’élu souligne donc le manque de coopération entre les Etats dans la lutte contre les groupes armés.
    Mal équipée, mal formée pour la guerre asymétrique
    Comme beaucoup d’armées de la sous-région, les forces de défense du Burkina Faso ne disposent pas des ressources nécessaires à la guerre asymétrique contre les groupes armés qui prolifèrent sur le territoire national. Et ce en dépit de dépenses militaires en hausse constante depuis 2016.
    Un manque d’équipement, de formation et de matériel qui, selon le député togolais Gerry Taama, a débouché sur la création d’une zone de non-droit près de la frontière avec le Togo. Voici ce que l’élu togolais a déclaré sur notre antenne, au micro de Kossivi Tiassou :
    "Sur la frontière burkinabè, les forces de défense sont repliées sur la ville de Kompienga et donc elles laissent un no man’s land de 30 kilomètres – c’est énorme – où, du côté burkinabè, il n’y a pas de forces de défense. Et comme il n’y a pas d’accords de droit de poursuite [transnationale par les forces de sécurité du pays attaqué], les terroristes viennent ici [au Togo], ils font le coup de feu et ils disparaissent dans la nature car ils savent que de l’autre côté [de la frontière], c’est une zone d’impunité."
    Des zones servent de refuge à des groupes armés
    "L’armée burkinabè ne peut pas assurer une présence militaire soutenue sur l’ensemble du territoire menacé par les groupes djihadistes", confirme le chercheur Daniel Eizenga, de l’Africa Center for Strategic Studies. Il cite comme exemple la zone naturelle protégée W-Arly-Pendjari, près du Bénin, qui est grande comme la moitié de la Belgique, peu densément peuplée et où les djihadistes trouvent refuge.
    Daniel Eizenga aussi déplore le recours par l’armée à des "places fortifiées" qui ont parfois des "effets aggravants lors d’opérations visant à repousser les groupes armés", notamment parce que des soldats se rendent coupables d’exactions – aussi sur des civils.
    Lutte contre l’impunité
    Le chercheur insiste donc sur la nécessité de lutter contre l’impunité, que ce soit la corruption ou le devoir de rendre des comptes pour tous les auteurs de violences, étatiques ou non.
    Par ailleurs, la crise humanitaire est profonde : "un citoyen burkinabè sur douze a été déplacé", surtout dans le Nord et l’Est, près du Mali et du Niger, ces dernières années.
    D’où la nécessité, selon Daniel Eizenga, d’un investissement de l’Etat dans les régions jusqu’ici délaissées : "Elle commence par la sécurité assurée à toutes les communautés mais doit être élargie à tous les services de base qui répondent aux besoins et aux intérêts des communautés", déclare-t-il. "Ce système ne doit pas être parfait mais il doit être moins coercitif que les groupes armés qui menacent actuellement un bon nombre de ces communautés."
    Initiative d’Accra et combat contre les stigmatisations
    Un chercheur de l’ISS Sahel souligne lui aussi que les autorités doivent prendre la mesure de l’urgence et agir à lutter contre les stigmatisations qui touchent, surtout, les communautés peules de la région.
    Il rappelle d’ailleurs que le soutient des habitants de ces zones à des groupes armés est rarement dû à une adhésion "doctrinale", mais plutôt économique.
    Certains djihadistes proposent aux populations pauvres un peu plus d’argent que les 1.000 FCFA (1,5 euro) avec lesquels près de 90% d’entre eux doivent se contenter de survivre chaque jour.

  • Le 2 juin 2022 à 06:16, par HUG En réponse à : Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

    Le vrai visage du soi disant syndicaliste devenu ministre apparaît clairement : la’celerité dans la prise de sanction administrative.....C est le vrai visage de Certains Burkinabé. Voila un monsieur qui a été condamné par le conseil de discipline de son.ministère ( il faisait 3heures de cours par semaine au lieu de10heures.)/Ouaro ne l avait pas sanctionné après le verdict du conseil de direction.Aujourd’hui devenu ministre il veut se montrer exemplaire en voulant sanctionner des fonctionnaires. Allons seulement.

  • Le 2 juin 2022 à 11:43, par On travaille ou on démissionne En réponse à : Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

    Fonctionnaires du Faso, faites ce pour quoi vous aviez été embauchés et faites le bien. Celui ou celle qui ne peut pas ou qui trouve que le salaire de la fonction publique est peu, il démissionne et va se chercher ailleurs. Ce fut mon cas. Intégré à la FP en 1995, je constatai que ce sont des maigreurs qui me sont servies. Alors, je pris la décision d’aller me chercher ailleurs dans mes propres activités. Je crois que je n’ai pas fait de mauvais choix grâce à Dieu. Mes bénéfices mensuels qui depassent le salaire d’un premier ministre d’une transition militaire me permettent de vivre humblement avec mes trois épouses, mes 6 enfants et venir en aide à des parents, amis et connaissances. On n’a pas besoin forcement de travailler à la FP ou faire partie d’une transition militaire qui a renversé un pouvoir démocratiquement élu pour gagner sa vie et bien la gagner. Mais quand on décide de rester à la FB, il faut être exemplaire. Pour moi, la première qualité d’un fonctionnaire ou tout salarié, c’est d’être à l’heure au travail. Viennent ensuite la competence, l’accueil, l’efficacité dans la discrétion, etc. Mon cas ressemble à ce pauvre militaire radié, Mr Coulibaly lors des mutinéries de 2011. Aujourd’hui, même pour un salaire de 3 millions par mois il ne sera pas prêt à retourner dans l’armée.

  • Le 5 juin 2022 à 16:40, par Tougouma En réponse à : Conseil des ministres : Des discussions en cours sur la hausse des prix des denrées alimentaires, plusieurs fonctionnaires sanctionnés

    Prière voir de près le cas nuisances sonores dans les quartiers de Ouagadougou, un nouveau phénomène de maquis bars restaurants avec du Grand bruit semble prendre de l’ampleur surtout dans le quartier résidentiel (Ouaga 2000)

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