Cohésion sociale et Paix : « Les leaders religieux et coutumiers sont souvent les derniers recours quelle que soit la situation », François Paul Ramdé
L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) a organisé ce mardi 31 mai 2022 à Ouagadougou, un atelier national de partage sur la contribution des leaders religieux et coutumiers dans la promotion du vivre-ensemble au Burkina Faso. Cette rencontre offre l’opportunité à ces leaders d’opinion d’échanger en vue de renforcer leur contribution dans la reconstruction d’un vivre-ensemble harmonieux. A l’occasion, le répertoire sur les acteurs du projet « Promotion du dialogue interreligieux et vivre-ensemble » (Pro_DIVE) sera validé après évaluation.
Les conflits intra et intercommunautaires sapent la stabilité et le vivre-ensemble harmonieux des communautés au Burkina. Et le rôle prépondérant que jouent les leaders d’opinion dans la préservation des valeurs sociales de paix, d’harmonie et de vivre-ensemble n’est pas à ignorer. C’est pourquoi l’UFC-Dori, a mis en place en 2020, le projet dénommé Pro_DIVE, dans le but de valoriser leurs apports et promouvoir davantage le dialogue entre les différentes religions. Ce projet intervient dans les régions de l’Est, du Nord et du Sahel. Ce mardi 31 mai 2022, une soixantaine de responsables religieux et coutumiers se sont réunis à Ouagadougou, pour partager leurs expériences en matière de contribution à la stabilité et au vivre-ensemble harmonieux au Burkina Faso.
- François Paul Ramdé, coordinateur de de l’UFC-Dori
Pour le coordinateur de l’UFC-Dori, François Paul Ramdé, cet atelier d’échange leur permettra non seulement de faire un partage de leurs expériences mais aussi de trouver de nouvelles stratégies pour renforcer davantage leur contribution dans le maintien de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans notre pays. « Les leaders religieux et coutumiers sont souvent les derniers recours quelle que soit la situation. Ils peuvent construire des contre-discours pour réparer ce qu’on a perdu par leur voix », a-t-il affirmé. M. Ramdé ajoute qu’à l’issue de la rencontre, un répertoire des acteurs qui s’investissent dans le domaine du dialogue interreligieux dans les régions du Nord, du Sahel et de l’Est sera validé en vue de faciliter la collaboration entre eux.
- M. Issaka Sourwema, ministre des affaires religieuses et coutumières
« L’Etat sans ses acteurs ne peut pas faire grande chose » a déclaré Issaka Sourwema, ministre des affaires religieuses et coutumières. Il reste convaincu qu’en s’appuyant sur les chefs coutumiers et religieux à qui les citoyens ont plus confiance, le ministère pourra se faire entendre. Il a clos son discours en rassurant l’UFC-Dori de l’engagement de l’Etat burkinabè à collaborer avec elle pour le bien-être des communautés et en invitant le peuple à « faire de nos différences des richesses pour alimenter notre vivre-ensemble ».
- Photo de famille
Le contexte actuel de notre pays en matière de cohésion sociale et de vivre-ensemble nous interpelle tous. Pour vivre pacifiquement ensemble, cultivons la tolérance, la non-violence, le dialogue interreligieux et le pardon, a invité l’un des panelistes l’abbé Jean-Baptiste Sanou.
Yvette Hien (stagiaire)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er juin 2022 à 14:25, par Sonni ALIBER En réponse à : Cohésion sociale et Paix : « Les leaders religieux et coutumiers sont souvent les derniers recours quelle que soit la situation », François Paul Ramdé
Le Burkina Faso est devenu un pays vassal,meurtri dans sa chair /Et pourtant ce pays était un havre de paix jusqu’au jour où un certain Blaise Compaoré et sa clique de génocidaire prennent le pouvoir dans un bain de sang inégalé dans le monde /Aujourd’hui le burkinabé est devenu un vrai otage dans son pays ,tout est truqué de l’intérieur comme de l’extérieur/la responsabilité incombe aux autorités politiques et ensuite aux chefs coutumiers et religieux qui dans un tissu de mensonges sèment la zizanie pour se faire leur place /c’est une honte sans précédent
2. Le 1er juin 2022 à 14:48, par Mafoi En réponse à : Cohésion sociale et Paix : « Les leaders religieux et coutumiers sont souvent les derniers recours quelle que soit la situation », François Paul Ramdé
À plus de 50 balais bien sonnes,votre assertion selon laquelle les leaders religieux et coutumiers sont souvent les derniers secours quelque soit la situation est fallacieuse de nos jours car exceptée la probité de la majorité des leaders de la communauté chrétienne dont je ne fais pas partie puisque suis agnostique,pour le reste,vous incarnez même le mal.D’ailleurs vous avez bien fait de glisser l’adverbe "souvent" dans votre phrase ,ce qui veut dire selon moi,que ce n’est plus le cas depuis plus de 30 ans,la preuve avec la présente forfaiture où on a des leaders religieux de l’ufc-dori qui se déplacent à Ouagadougou pour tenir un atelier,ce qui constitue une incongruité.En réalité,ils sont venus rencontrer ce sinistre des affaires religieuses et coutumières qui n’a pas suffisamment de couilles pour se déplacer à Dori et en contrepartie de sa lâcheté,l’ufc-dori sera arrosée de billets de banque et ainsi,les 2 parties croient sauver la face en jouant leur jeu de dupes.Du grand n’importe quoi.En tout cas j’avais toujours soutenu que ce ministère bidon des affaires religieuses et coutumières n’avait pas lieu d’exister sur notre sol car il servira en réalité de distributeur automatique à des sans foi
3. Le 2 juin 2022 à 23:48, par Dibi En réponse à : Cohésion sociale et Paix : « Les leaders religieux et coutumiers sont souvent les derniers recours quelle que soit la situation », François Paul Ramdé
Je suis Athée militant et je l’assume. Et cela ne fait pas de moi, un Hors la Loi, un non-humain, un Faux-burkinabè !
J’ai en horreur les médiocres, les pourritures, les incompétents et tous les Féodaux centraux et périphériques et tous les obscurantistes culturels et religieux de ce pays.
Mais précision importante : je respecte la foi des croyants sincères et intègres !
Cependant, quand l’autre raclure déclare : « Les leaders religieux et coutumiers sont souvent les derniers recours quelle que soit la situation » , je m’étrangle d’indignation !
Cette couche de pourritures, de féodaux centraux ou périphériques et d’obscurantistes religieux cannibales, sont aux nœuds de tous les problèmes politiques et culturels de notre pays ! Ce sont clairement la principale source de débilitation et d’aliénation culturelle obscurantiste de notre peuple. Et la débilité de la classe politique et intellectuelle, fait leurs jeux, par conjonction de calculs d’intérêts de classes sociales réactionnaires, compradores néocoloniales et contre-révolutionnaires.
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !