LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Coopération Burkina Faso-Banque mondiale : Le Premier ministre échange avec le vice-président Ousmane Diagana sur les priorités de la transition

Publié le vendredi 27 mai 2022 à 21h57min

PARTAGER :                          
Coopération Burkina Faso-Banque mondiale : Le Premier ministre échange avec le vice-président Ousmane Diagana sur les priorités de la transition

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a eu ce vendredi 27 mai 2022 en début de soirée, des échanges par visioconférence, avec le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana. Ces échanges ont porté sur les priorités de la Transition en cours au Burkina Faso et la coopération entre l’institution de Bretton Woods et notre pays. La Banque mondiale a annoncé à l’occasion, la reprise de ses engagements avec le Burkina Faso et le lancement de quatre (04) nouvelles opérations.

Après avoir suspendu ses engagements avec le Burkina Faso suite aux changements intervenus dans notre pays en janvier dernier, la coopération entre le Burkina Faso et la Banque Mondiale reprend sous de bons auspices. Au cours de la visioconférence avec le Premier ministre, le vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale Ousmane Diagana, a annoncé quatre (04) nouvelles opérations, souhaité la redéfinition rapide de la nouvelle feuille de route de la coopération et une accélération de la mise en œuvre des différents projets.

C’est une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo, pour qui elle intervient dans une situation extrêmement critique où le pays a le plus besoin de tous ses partenaires.

Le vice-président Ousmane Diagana s’est informé sur la situation nationale dans l’optique de s’assurer que certaines questions seront rapidement prises en charge. Il s’agit de la durée de la transition, de la gouvernance locale, de l’évaluation de l’impact de la crise ukrainienne sur l’économie nationale, mais aussi celui de l’insécurité sur la mise en œuvre des projets de développement.

Le Premier ministre Albert Ouédraogo, tout en rappelant l’agenda et les priorités de la transition, a réaffirmé les ambitions de son Gouvernement en matière de refondation de l’Etat et de l’amélioration de la qualité de la gouvernance. Des orientations dit-il, sont déjà données pour l’amélioration de la gestion des projets de développement et l’accélération de leur mise en œuvre.

Albert Ouédraogo a également rassuré que le Gouvernement entretient de fructueux échanges avec la CEDEAO sur la durée de la transition. Une mission d’évaluation, à la demande de notre pays, est venue apprécier la situation sécuritaire et humanitaire, a-t-il indiqué. Il a annoncé la mise en place prochaine des délégations spéciales dans les communes, pour consolider la gouvernance locale.

En somme, les deux parties se sont félicitées de la tenue de cette séance de travail. Elles ont dit leur volonté de maintenir le dialogue et d’œuvrer au renforcement de la coopération pour le bonheur du Peuple burkinabè.

Le vice-président Ousmane Diagana, a saisi cette occasion pour exprimer sa solidarité envers le gouvernement et le Peuple burkinabè, suite aux récentes attaques survenues dans la région de l’Est et du Sahel, et qui ont fait de nombreuses victimes.

DCRP/Primature

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 28 mai 2022 à 01:05, par Dibi En réponse à : Coopération Burkina Faso-Banque mondiale : Le Premier ministre échange avec le vice-président Ousmane Diagana sur les priorités de la transition

    Ah ! Kabako !
    Mao a dit que la répétition est pédagogique !
    Mais les politiques au Burkina-Faso sont tellement biberonnés au manque de vision , à la médiocrité néolibérale, qu’ils ne peuvent se passer de la drogue d’annihilation de tout développement et de régression administrée par le FMI-Banque mondiale et toutes les structures d’aides assujettissantes occidentales (ONG et dettes étatiques)
    Que cet endocolon de la Transition nationalise nos mines d’or et il verra qu’il n’a pas besoin de se prostituer au FMI-Banque mondiale.
    On a beau leur répéter et leur dire que ça ne marche pas le bricolage néocolonial, tels des tarés et des incompétents, ils ne l’entendent pas ! C’est des perspectives d’endettement pour zéro ; quant on sait, et on espère qu’eux aussi sont au courant, que les Américains se préparent à intensifier l’aide aux divers groupes djihadistes opérant au Sahel.
    La sous-sécretaire Victoria Nuland, celle qui a justement manigancé les affaires en Ukraine en 2014, était en tournée en France et au Maroc ces jours-ci, à Marrakech, pour intensifier ou ouvrir de nouveaux fronts de guerres hybrides dans la sous-région où la France est à la peine, face aux opinions publiques.
    Les USA, dans cette affaire, ont le Maroc, la Mauritanie, le Niger de Bazoum dans arsenal de recolonisation ; sans oublier Ouattara, Macky Sall, en plus du Somaliland où ils installent une base dédiée à l’AFRICOM. 
    Il faut dire qu’ils n’ont pas apprécié que les Nègres hésitent à s’aligner sur leurs injonctions dans la guerre de l’OTAN-USA en Ukraine. Et après l’Ukraine, ils porteront la guerre en Afrique, pour la bonne santé des affaires du lobby militaro-industriel occidental. Et déjà, on nous dit que, plus du tiers du déversement monstrueux des armes en Ukraine, est déjà en transit vers l’Afrique via le Kossovo, une enclave militaire US de tous les trafics (armes, organes et êtres humains, drogues, sexes...).
    On ne désobéit pas impunément au Maître ! Et en Afrique, de tradition, on trouve toujours un, qui est plus Nègre de Maison que les autres, pour le sale travail de trahison et de soumission ; même en cours chez nous, avec Damiba et son MPSR !
    Ces néocolonisés croient naïvement à tort que l’Occident détient les recettes de construction de la Nation. Au lieu de se chercher de façon autonome et endogène, ces politiques africains passent leur temps à courir derrière des violeurs-voleurs-prédateurs de peuple et porteur d’un impérialisme destructeur de nation et criminel de masse.
    Aussi, l’imprudence et la surprise ont été monumentales quand l’autre a terminé l’annonce de sa prise de pouvoir par : "la patrie ou la mort, nous vaincrons !" Mais, on a vite vu l’homme se dédier et faire profil bas pour courir aujourd’hui derrière le FMI-BM.
    On a vite compris que sa vaillance était celle d’un pleutre néocolonial !
    Na an lara, an sara !
    La Patrie ou la mort !

  • Le 28 mai 2022 à 04:52, par Sonni ALIBER En réponse à : Coopération Burkina Faso-Banque mondiale : Le Premier ministre échange avec le vice-président Ousmane Diagana sur les priorités de la transition

    Voilà le but du putsch des militaires usurpateurs sans projet politique sauf la vente du pays aux bailleurs de fonds /c’est une honte sans précédent

  • Le 28 mai 2022 à 16:48, par Lepop En réponse à : Coopération Burkina Faso-Banque mondiale : Le Premier ministre échange avec le vice-président Ousmane Diagana sur les priorités de la transition

    La jouissance de dormir sur la natte des autres. Venant d’un premier ministre, c’est pathétique. Mais, c’est ça aussi l’aventure. Bonne chance nous tous.

  • Le 28 mai 2022 à 21:29, par Dedegueba Sanon En réponse à : Coopération Burkina Faso-Banque mondiale : Le Premier ministre échange avec le vice-président Ousmane Diagana sur les priorités de la transition

    Et lorsqu’on me dit que notre PM fut "un camarade" de l’ANEB, ça me laisse sans voix. Les "rouges" d’hier sont devenus les "réactionnaires" d’aujourd’hui. Sa connection avec cette BM peut être l’œuvre souterraine de son mentor PCD qui se régénère politiquement en souterrain pour redevenir un "conseiller occulte familial". Une consolation de l’expérience médiocre de l’ex CNPP dont il était "l’avant centre".
    Notre PM, n’est du reste pas le seul "rouge" devenu réact, il y a notre tonitruant populiste BAZIE qui a répondu favorable à l’invitation au festin, que j’aimerais voir de nouveau "sortir" sur le drame de la mine de Perkoa. Lui qui nous avait embarqué sur des pistes métaphysiques plutôt optimistes. Sans doute dira t’il que les mineurs ou les sauveteurs n’ont pas fait les choses comme il se devait, n’est-ce pas ? Mais, même le PM avait eu sa prémonitoire sortie "maladroite" menaçante des responsables à ce sujet, entrevue cette issue funeste, sans avoir eu besoin de consulter les "vieux".
    Mais pour revenir à la BM, est-ce judicieux en ce moment de faire un apoel du pied à cette institution qui s’appuie sur un dollar, qui va bientôt cesser d’être une référence dans un monde parti pour être au moins 2 blocs du fait du bordel que Biden crée en Ukraine ? Sommes nous condamnés à être toujours sous le joug des impérialistes et leurs pions et morpions locaux ?

    • Le 30 mai 2022 à 10:11, par kwiliga En réponse à : Coopération Burkina Faso-Banque mondiale : Le Premier ministre échange avec le vice-président Ousmane Diagana sur les priorités de la transition

      Bonjour Dedegueba Sanon,
      Je suis au regret de vous contredire, mais l’histoire des deux blocs, c’est terminé depuis le début des années 90.
      Aujourd’hui, le monde entier est capitaliste, que ça nous plaise ou non, quelle que soit notre nationalité (sauf peut-être les Nord-Coréens), nous ne sommes pas dirigés par des présidents, des rois, des dictateurs, des putschistes,... mais par une infime minorité d’individus, qui dictent leurs choix aux gouvernants et par la même, aux peuples.
      Si vous imaginez qu’une hégémonie économique chinoise (qui ne se fait pas sans difficulté), sera plus bénéfique à l’Afrique que le dictat occidental, c’est que vous êtes mal renseignés sur les méthodes du "partenaire" chinois.
      Alors à votre question : " Sommes nous condamnés à être toujours sous le joug des impérialistes et leurs pions et morpions locaux ?", je répondrais : peut-être pas toujours, mais, se sera long, très long, la seule évolution possible devra passer par l’éducation et elle ne concernera pas notre génération, qui dans l’attente à ses priorités, par exemple survivre.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique