Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
La situation sécuritaire au Burkina Faso est peu reluisante et à chaque attaque terroriste, des familles sont endeuillées. Vu la tournure des évènements, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) est monté au créneau ce vendredi 27 mai 2022, pour rappeler aux autorités que la situation se dégrade et que les Burkinabè attendent désormais que cessent les discours et que parlent les actes.
L’une des raisons avancées par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) pour justifier le coup d’Etat du 24 janvier 2022, était la détérioration du climat social due au contexte sécuritaire délétère. Si dès les premiers instants, les Burkinabè ont nourri l’espoir de voir la situation se décanter, le CISC déplore le fait que les choses vont de mal en pis.
« Quatre mois après l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader et le quotidien des Burkinabè est plus que jamais catastrophique. Pire, des méthodes qui ont montré leurs limites depuis 2018 se poursuivent et ont repris de plus belle. Il s’agit des enlèvements et exécutions sommaires et extra-judiciaire de population ayant souvent fui leurs villages, à cause des exactions des groupes terroristes. De janvier 2022 à nos jours, le CISC a documenté plus de 500 morts et plus d’une centaine de cas d’enlèvements et de disparitions forcées (civils et militaires) », déplore le CISC.
- Les membres de la presse assistant à la conférence
En pointant du doigt le manque de cohérence entre les discours et les actes, le CISC s’alarme quant à la situation des droits humains, qui devient de plus en plus préoccupante, à son avis. Tout en mettant à nu le nombre de déplacés internes estimé à « plus de deux millions » et les actes d’injustice constatés ces dernières année qui, jusque-là, n’ont pas connu de suite, le collectif regrette que le MPSR, qui s’était donné pour mission « de continuer à respecter ses engagements internationaux notamment en matière de droits de l’homme », passe complètement à côté de la plaque, notamment avec « la mort inexpliquée du jeune Hamadoun Dicko dit Bouda le 14 mai 2022 et du prince de l’émirat de Barani, Hampathé Sidibé, dans la nuit du 15 au 16 mai 2022, tous deux dans des gendarmeries ».
Nonobstant les actions de résistance des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le terrorisme, le CISC estime qu’il y a encore du chemin à faire. Pour dégrossir la situation, l’institution propose que « lumière soit faite sur les dossiers de crimes de masse comme Yirgou, Tawalbougou, Barga, etc. » Il exige « l’arrêt immédiat des exactions multiformes commises sur certaines communautés, souvent sur fond de délit de faciès par les FDS, les koglwéogo, les dozo, etc. »
Le CISC recommande enfin que soit recensés les intérêts économiques et commerciaux accumulés par certains éléments des Forces de défenses et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie, ainsi que la vérification de leurs modes d’acquisition. »
Erwan Compaoré
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 27 mai 2022 à 15:38, par Mafoi En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
Vous du CICS,vous n’avez rien vu encore.Au temps de RMCK,vous l’avez traité de tous les noms d’oiseau et c’est maintenant que vous venez demander des comptes à certains éléments des FDS de justifier la provenance de leur forture.En plus vous ne citez pas de nom mais les internautes peuvent suivirent mon regard car RMCK à passé tout son temps à multiplier le budget de la défense mais derrière,des chefs militaires ont passé leur temps à se sucrer comme ce damiba.S’il conteste les fait,qu’il publie alors le vrai rapport sur le drame d’Inata au lieu de payer des journaleux comme adama ouedraogo alias damiss pour qu’il vient nous amuser
2. Le 27 mai 2022 à 16:18, par WendemiBeogo En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
La lutte contre le terrorisme n’est pas aussi facile que ca. Mais, il faut reconnaitre qu’il ya pas d’avancer significative depuis le coup d’Etat du MPSR. On se demande s’il vont reussir leur objectifs a savoir de restaurer et sauvegarder. La situation resemble a une du theatre, voir meme du cinema. L’armee est totalement impuissante. Les decorations de soldats est juste un symbole ou geste politique. Dieu seul peut nous aider maintenant.
3. Le 27 mai 2022 à 17:01, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
Je reitere que le Burkina Faso doit acquerir des Helicopters de combats et avant cela faire un recrutement Massif des Combattants Militaires et des VDP rapidement dans les Zones de Guerre pour contrer ce Terrorisme desastreux dans notre Territoire National. Alors, certains de nos partenaires strategiques fiables doivent y contribuer serieusement afin de venir a bout du Phenomene. Salut
4. Le 28 mai 2022 à 07:41, par Manuel En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
Bonjour
Vivement que la paix revienne pour tout le monde.
Vous pouvez constater que ce n’était pas Rock le problème !!!!!!!
On se rend compte que quatre mois après le putsch, rien à l’horizon sauf les menaces et les nominations de militaires aux postes juteux.
Dieu nous garde
5. Le 28 mai 2022 à 07:59, par FAZI En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
De toutes façons s’il ya instabilité dans le pays c’est ça qui vous arrange vous autres sinon tout un docteur qui va affirmer de telles choses c’est suspect. Terrorisme qui s’est bien enraciné dans le pays depuis 7 ans c’est ça on va terminer en 100 jours ?? Du n’importe quoi.
Pourquoi vous passez le temps à accuser les autorités alors que vous memes vous etes originaires des regions attaquées ? Vous y avez pu faire quoi ?
6. Le 28 mai 2022 à 08:29, par Traore bernard En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
Ce que les burkinabes ne comprennent pas c que le pays na pas les moyens de faire la guerre ... manque effectif , materiel vieux ou vetuste , pas de moyens dachats de materiel militaire... peu importe qui vous mettrai au pouvoir linteressé aura tjs le meme probleme ... pas de moyen pour mettre fin a la guerre ...
Donc vous pouvez sortir manifester , tout casser , tout bruler ... ça narrangera pas nos affaires !
Ya 4 mois le pays etait en fete pck kaboré partait aujiurdhui vvous voulez encore vous plaindre de damiba ? Wallay burkinabé oublit vite ...
Si vous pensez quon peut relever un pays en 4 mois qui est deja au fond du trou vous etes bien naifs...
7. Le 28 mai 2022 à 13:28, par Pleure Oh pays bien aimé En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
De qui se moque t’on ?
Dans un pays ou personne ne veut la vérité !
Les prix des céréales ont augmenté
les coûts des transports ont augmenté x2 voir par 3 parfois
Le taux de douane est indexé sur la valeur de la marchandise + le transport
Comme le dit BASSOLMA, on na pas besoin de faire des hautes études pour savoir qu’il y a incidence.
En plus de cela on déclassifie les articles en jouant sur les positions tarifaires, on ajoute des taxes subtiles (RCP, BBDA etc.)
le prix de la DPI est x par 20 et maintenant il y a l’assurance obligatoire pour faire la DPI
Notre égoïsme est plus destructeur que le terrorisme.Quand on a un système étatique qui ne pense qu’aux fonctionnaires, aux intérêts des plus nantis cela ne peut que générer des frustrations voir des crises !
Sans équité et justice, nous ferons tout mais ça ne marchera pas ! Nous évoquons tout le temps DIEU, mais DIEU est dans sa parole, il nous demande d’être juste, d’aimer notre prochain !
8. Le 28 mai 2022 à 17:11, par Diakité Mory En réponse à : Burkina : « Quatre mois après l’arrivée des nouvelles autorités, la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader », regrette le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés
Si en six mois il n’y a pas d’amélioration dans la situation sécuritaire, il serait mieux de remettre le pouvoir à Roch Kabouré. Au Mali, on voit que le coup d’État était mieux.