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Drame de Perkoa : « Il reste dix mètres de profondeur pour atteindre la chambre de refuge où nous espérons retrouver les huit mineurs », Lionel Bilgo

Publié le mercredi 11 mai 2022 à 19h45min

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Drame de Perkoa : « Il reste dix mètres de profondeur pour atteindre la chambre de refuge où nous espérons retrouver les huit mineurs », Lionel Bilgo

Le gouvernement nourrit l’espoir de retrouver les huit mineurs coincés dans la mine souterraine de Perkoa grâce aux équipements de sauvetage qui ont été renforcés.

C’est ce qu’a annoncé Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi 11 mai 2022.

« Il reste à peu près dix mètres pour atteindre la chambre de refuge où nous espérons de tout notre cœur retrouver les huit mineurs », a-t-il expliqué.

À l’entendre, il y avait 24 mineurs au moment du drame. Seize ont pu se “tirer d’affaire” tandis que les huit autres sont hélas restés bloqués à l’intérieur.

Pour ainsi sauver les victimes, le gouvernement a souligné que l’ensemble des équipements mobilisés à cet effet ont été renforcés par du matériel venu d’Afrique du Sud et du Ghana.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 mai 2022 à 13:23, par Nyfou En réponse à : Drame de Perkoa : « Il reste dix mètres de profondeur pour atteindre la chambre de refuge où nous espérons retrouver les huit mineurs », Lionel Bilgo

    Ce Lionel Bilgo avec sa bouche de je ne sais quoi là, tu es de PERKOA pour savoir qu’il reste 10m ?? Laissez les gens rechercher leurs victimes dans la sérénité vous les gars du gouvernement.

  • Le 13 mai 2022 à 00:14, par Dibi En réponse à : Drame de Perkoa : « Il reste dix mètres de profondeur pour atteindre la chambre de refuge où nous espérons retrouver les huit mineurs », Lionel Bilgo

    Mr Bilgo justifie son salaire dans un gouvernement du pire néocolonialisme, dédié à la prédation et aux pillages des richesses de notre peuple !
    Voici ce qu’il doit savoir :
    - La situation générale dans toutes les mines au Burkina-Faso (artisanales et industrielles) est catastrophique et déplorable.
    Socialement, elles sont les lieux de toutes les dépravations, de toutes les exploitations, prostitutions, extorsions mafieuses de gains, de toutes les pollutions-empoisonnements environnementales des terres- de la flore et de la faune - au mercure, à l’arsenic et autres métaux lourds. Les eaux pluviales et souterraines en subissent aussi les contaminations dangereuses pour la santé humaine et animale.
    - Economiquement, nos exploitations minières sont régies par les pires logiques de prédations des ressources du pays ; au profit exclusif des sociétés minières étrangères (australiennes, canadiennes, anglosaxonnes et même sud-africaines et françaises, aux moyens des montages financiers où la part de l’Etat atteint à peine 5°/° des revenus d’exploitation. Et où les élites, en charge de ce secteur, sont tellement corrompues par des pots de vin, qu’elles dispensent ces sociétés minières de toutes taxes et impôts d’exploitation. Ces dernières refusent même de contribuer aux fonds dédiés au développement social local et national à hauteur de 1°/° de leurs bénéfices. Des choses sur lesquelles, les conseils d’administration de ces sociétés, les gros bonnets de l’endocolonat indigène burkinabé (cadres bourgeois gestionnaires, prestataires de services et ravitailleurs locaux, civils ou mêmes militaires - officiers affairistes en retraite ou en activité - , et toutes les bureaucraties syndicales), ferment les yeux et ne pipent mot !.
    - Tout ce monde de l’exploitation-prédation minière se contrefout de développement économique planifié et de la protection de l’environnement social et naturel du pays.
    - Dans ce secteur minier, les pouvoirs au sommet de l’Etat ont tout bradé et bradent tout sans se préoccuper de l’avenir.
    Les permis et contrats miniers sont signés à minima de retours (taxes - parts de participations d’Etat au contrôle du capital). Ce qui préoccupe, ce sont les salaires des cadres gestionnaires locaux de ces mines. Ces derniers, même moins bien lotis que les expatriés occidentaux, sont payés par dizaines de millions de francs CFA par mois, à l’inverse des ouvriers, rétribués au lance-pierre ; alors que ce sont eux qui remontent la terre, l’or et le zinc ....en surface, avec tous les risques d’accidents, éboulements, ensevelissements et maladies professionnelles qu’ils encourent.
    - De 1985 à nos jours, l’exploitation, rien que de l’or , aurait sorti au bas mot de nos mines plus de 1000 tonnes d’or ! Et au prix où est l’or, dans la féroce guerre monétaire que l’Occident livre au monde entier, il y a là, de quoi faire de ce pays un paradis, plus riche qu’un Emirat pétrolier arabe, s’il était bien tenu par des gens dédiés à la cause de leur peuple. Mais non ! Ce sont les Occidentaux qui en profitent ; mieux, nous volent avec leur papier-FCFA et nous font une guerre hybride au moyen d’un Islam obscurantiste, cannibale et anthropophage ! Un classique qui marche toujours : tuer le Nègre par son voisin ou par son propre frère !
    - Et voilà comment le pays est tenu. On attend l’ensevelissement mortuaire de ces travailleurs du fond pour s’émouvoir et découvrir seulement après, l’ampleur de l’incurie de la gestion administrative ou minière du pays. Et les choses recommenceront toujours pareillement, tant qu’on ne sortira pas de ces logiques et politiques néocoloniales de béni-oui-oui, de soumissions et d’incompétences politiques et professionnelles, de bureaucraties syndicales qui s’écrasent, et trahissent les travailleurs ; ici les travailleurs de fond, pendant que les ministères publics se contrefichent des questions de sécurité qui sont aussi des questions de vie et de mort ; par la faute d’un Etat absent, d’un ministre du travail qui a d’autres chats à fouetter que de faire le tour des services ; ou aller papoter avec le Président du Haut Conseil pour le Dialogue Social ; une sinécure au carrefour entre le Patronat néocolonial burkinabè et les bureaucraties syndicales. Rien que de l’écœurement !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

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