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Universités africaines : Renforcer l’intégration des TIC

Publié le mardi 6 décembre 2005 à 07h40min

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L’Université de Ouagadougou a accueilli du 23 au 26 novembre 2005, le 2e atelier sur l’intégration des Technologies de l’information et de la communication dans l’éducation.

L’objectif principal de l’utilisation des TIC dans les programmes d’éducation est de renforcer la capacité locale, afin de pouvoir, utiliser les équipements informatiques pour la formation, le développement de contenus pédagogiques, la mise en place de programmes d’études, le transfert de qualifications et de formation au niveau local, la production du savoir-faire nécessaire à l’utilisation des TIC pour l’éducation et de conduire des recherches dans ce domaine.

Cet atelier constitue l’une des approches retenues par l’Université de Ouagadougou en vue de s’approprier l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour l’amélioration de son efficacité tant interne qu’externe, mais aussi dans la perspective de l’introduction d’un programme de maîtrise en sciences de l’éducation avec l’intégration des TIC dans deux pays d’Afrique francophone : le Sénégal (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) et le Burkina Faso (Université de Ouagadougou).

L’atelier vise à donner plus de poids aux structures d’enseignement en Afrique, en s’appuyant sur les recherches les plus récentes en matière de gestion de l’éducation, d’élaboration des programmes, de formation des enseignants et de modalités d’accès à la formation (éducation à distance, classes virtuelles, radio, vidéo, etc.) et en se servant des nouvelles technologies pour répondre efficacement aux besoins éducatifs de cette région du monde.

A l’issue de la formation, les participants mèneront individuellement une recherche sur un thème de leur choix, qui est en relation avec l’éducation et les Technologies de l’information et de la communication. Il est également prévu la réalisation d’un sondage en vue de déterminer le nombre d’étudiants utilisant les Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

L’Institut International de l’UNESCO pour le Renforcement des Capacités en Afrique (IIRCA) qui en est l’initiateur, en collaboration avec l’Université de Montréal et les universités africaines, encourage également le partage des connaissances, des ressources, des équipements et des expériences, en mettant en réseau des projets et des établissements à travers l’Afrique l’UNESCO-IIRCA se propose de lancer les programmes sur l’utilisation des TIC pour l’éducation dans six pays de l’Afrique subsaharienne notamment le Ghana, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Soudan, le Sénégal et le Burkina Faso.

Ce programme de formation de deux ans pour l’obtention du Diplôme d’études supérieures sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation a déjà démarré en janvier 2004 dans les trois universités anglophones que sont les Universités de Makerere en Ouganda, de Cape Coast au Ghana et d’Addis Abeba en Ethiopie. Le programme de formation est constitué de 4 modules obligatoires : 2 modules au choix parmi 5 proposés et un troisième consacré à la recherche.

Une partie des modules devra être dispensée par des enseignants locaux tandis que le reste le sera par l’Université de Montréal, qui a été retenue comme université partenaire pour accompagner le programme francophone. Cette dernière devra développer des contenus francophones pour les universités francophones retenues. L’enseignement se fera de manière mixte à distance et surtout en présentiel. Les séances essentielles serviront surtout à la présentation des modules sous forme d’ateliers à Ouagadougou et à Dakar.

Les deux premières promotions seront réservées aux enseignants du secondaire, encadreurs pédagogiques et enseignants du supérieur, tandis que les autres promotions concerneront les élèves fonctionnaires du CAPES et des étudiants ayant une maîtrise et désirant préparer un Master en TIC en un an.

Jean-Baptiste ILBOUDO,
chargé de communication de l’UO

Sidwaya

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