Le festival international de musique « Jazz à Ouaga » se tiendra du 29 avril au 7 mai 2022. C’est ce qu’a annoncé, ce vendredi 21 avril 2022, le comité d’organisation. Placée sous le thème « Jazz à Ouaga : 30 ans au service de la musique », cette édition-anniversaire sera alimentée par une programmation exceptionnelle, selon le comité d’organisation du festival.

En effet, pendant huit jours, la capitale du Burkina Faso va vibrer au rythme de ténors de la musique Jazz venus du Burkina, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana, de la Guinée, de la France, du Tchad et du Togo. On peut citer entre autres Bill Aka Kora, Solo Jah Kabaco, Daisy Frank, Cheick Tidiane Seck, Atongo Zimba, Trinity Bande Quartet…

Selon Abdoulaye Diallo, ce genre d’activité permet d’oublier un tant soit peu le stress et les angoisses.

Selon Abdoulaye Diallo, président du comité d’organisation, ces différentes prestations se dérouleront entre l’Institut français et la Maison du peuple. Aussi, le village du festival se tiendra cette année pendant quatre jours, du 4 au 7 mai. Ce village qui constitue le nerf du festival sera animé, selon Abdoulaye Diallo, par une programmation très relevée. « Nous avons aussi pensé au Sahel avec deux groupes qui nous viennent de Gorom-Gorom et de Dori pour participer à la fête et un autre groupe qui nous vient aussi de Bobo-Dioulasso », a-t-il poursuivi.

Après trente ans de parcours, le festival a permis d’engranger de nombreux acquis. « C’est déjà un gros résultat de pouvoir tenir pendant trente ans. Il y a beaucoup de festivals qui n’ont pas pu tenir autant de temps… Aussi, beaucoup d’artistes burkinabè ont vu leur carrière évoluer grâce à Jazz à Ouaga. On a formé beaucoup d’artistes et on a permis à beaucoup d’artistes de pouvoir mener une carrière personnelle. Donc en termes de résultats, on a fait beaucoup pour le milieu artistique », a laissé entendre le président du comité d’organisation.

Ce festival, qui est une tribune d’expression et de valorisation des artistes, est aussi le lieu par excellence de promotion de la paix. Selon Abdoulaye Diallo, la culture constitue le meilleur refuge lorsque rien ne va ; et l’organisation de telles activités culturelles permet de « finir un tant soit peu avec le stress, avec les angoisses et de ne pas déprimer. »

Abdoulaye Diallo promet aussi que cette édition-anniversaire du festival sera grandiose, et la présence des uns et des autres ne fera que l’embellir davantage. Il rassure en outre que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la sécurité des participants.

Abdoul Rachid SOW (stagiaire)
Lefaso.net