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Examens et concours au Burkina : Plus de 23 milliards de FCFA pour l’organisation, des inscriptions en baisse au CEP, BEPC et bac

Publié le vendredi 22 avril 2022 à 23h33min

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Examens et concours au Burkina : Plus de 23 milliards de FCFA pour l’organisation, des inscriptions en baisse au CEP, BEPC et bac

La direction générale des examens et concours a organisé, ce vendredi 22 avril 2022, une conférence de presse au sein du ministère de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) au cours de laquelle elle a dévoilé le programme des examens et concours de cette année 2022.

Cette conférence de presse a eu pour objet de fournir des informations sur le déroulement des examens et concours de la session 2022. Le calendrier des examens et concours est désormais connu. Les épreuves sportives du post-primaire débuteront le 5 mai et prendront fin le 19 mai. Les candidats au baccalauréat entameront les épreuves sportives le 23 mai 2022.

En ce qui concerne les épreuves écrites, les candidats au BEPC composeront à partir du 2 juin au 15 juin, les BEP du 2 au 13 juin, les CAP du 7 au 9 juin et pour le baccalauréat, du 21 juin au 7 juillet.

Dr Prosper Bambara : « Les responsabilités du jury du bac sont confiées aux professeurs certifiés des lycées et collèges »

La direction générale des examens et concours observe une baisse des inscriptions cette année, à l’exception des BEP et CAP. Les candidats au CEP sont en effet passés cette année de 450 503 à 429 331, soit une baisse de 4.7%. Les candidats au BEPC sont passés de 303 072 à 267 354, soit une baisse de 11.5%. Au bac, il y a 142 483 inscrits dont 67 573 filles soit 47.42% et 74 910 garçons soit 52.58%. L’année passée, ils étaient 154 784. Il y a donc une baisse de 7.94%.
Pour le BEP et le CAP on enregistre un accroissement de 4.66%. Les candidats sont passés de 18 403 à 19 260.

En ce qui concerne les innovations, de nouvelles filières ont vu le jour. Au BEP, on enregistre ainsi l’entrée de la filière électricité et installation d’équipements solaires et au baccalauréat professionnel ce sont deux filières qui s’ajoutent, celle du métier du bois et de la cuisine.

La presse

La direction générale des examens et concours n’a pas manqué de rappeler que les innovations annoncées en mars 2021 sont prises en compte. Pour ce qui est du sujet unique en histoire géographie et science de la vie et de la terre (SVT), il est toujours d’actualité. La direction générale des examens et concours a tenu à rassurer que le second tour n’a pas été supprimé.

Le budget de cette session 2022 est estimé à 23, 04 milliards de francs CFA, soit environ 7,4 milliards pour le CEP, un peu plus de 7,8 milliards pour le BEPC, le BEP et le CAP et 7,7 milliards pour le baccalauréat.

En ce qui concerne les examens spéciaux, le directeur général des examens et concours, Dr Prosper Bambara, dit qu’il ne peut pas affirmer avec exactitude s’ils auront lieu. « Il n’est pas pour le moment prévu qu’il y ait des examens spéciaux. Au regard du contexte sécuritaire, une session spéciale a été organisée en 2018-2019. Mais par la suite, les problèmes sécuritaires nous ont amené à changer de procédure parce que l’organisation même de ces examens spéciaux posait des problèmes plus ou moins importants. Et au regard de la modification du changement du contexte sécuritaire, avec les FDS, on avait convenu que ce n’était plus pertinent, que c’était risqué de continuer à organiser cela tel qu’on le faisait. C’est-à-dire qu’il s’agissait de regrouper les enfants qui n’ont pas pu achever leur année scolaire dans des camps, leur donner un enseignement de deux mois environ pour rattraper ce qu’ils n’ont pas pu faire au cours de l’année scolaire avant qu’ils puissent aller à l’examen. Il se trouve que la situation a tellement évolué qu’il était devenu difficile de continuer de procéder de cette façon. Pour l’instant, il n’est pas envisagé de faire des examens spéciaux. Si toutefois le gouvernement prend l’engagement d’organiser une session spéciale, nous allons y aller », a-t-il souligné.

Il a tenu à dire qu’ils ont rencontré des difficultés à stabiliser les effectifs et les centres d’examens au niveau de certaines régions à cause de la situation sécuritaire, des difficultés relatives à l’acquissions des biens et services. Pour la direction générale des examens et concours, les préparatifs de la session 2022 se déroulent de manière satisfaisante malgré les quelques difficultés qu’ils rencontrent.

Bela Nefertari Ouédraogo/ Yvette Hien (stagiaires)

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Vos commentaires

  • Le 23 avril 2022 à 13:52, par HUG En réponse à : Examens et concours au Burkina : Plus de 23 milliards de FCFA pour l’organisation, des inscriptions en baisse au CEP, BEPC et bac

    La n est pas le problème. Le problème est qu on fait comment avec les diplômes obtenus ?Combien y a t il de diplômés chômeurs ? Il n y a plus assez d emplois pour l enseignement général.Des syndicalistes on eu un pouvoir moribond appelé mpp qui a octroyé des salaires incroyables a certains corps si bien que de 2016 a 2022 la masse salariale a presqué doublé.il est de 65%/alors que la norme exigét est de 35/%.Le pouvoir mpp a même octroyé un trousseau a un corps qui représente 60%/des fonctionnaires.

  • Le 23 avril 2022 à 17:04, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Examens et concours au Burkina : Plus de 23 milliards de FCFA pour l’organisation, des inscriptions en baisse au CEP, BEPC et bac

    Il faut arrêter les reformes bidons du MPP et ramener l’école à sa valeur réelle. Si le Ministère de Bilgo n’a fait que rassembler des paresseux pour venir s’assoir sur ce que OUARO et Khalifa ont fait, la continuité du massacre est assurée. Et puis il faut arrêter de brandir chaque fois les 23, 21, 24 milliards pour donner l’impression que c’est cela qui traduit le sérieux et l’engagement du Ministère. En matière d’éducation, on ne parle pas d’argent on parle d’école en équilibre. Le Duc connait bien l’affairisme autour de ces milliards qu’on évoque chaque fois devant la presse. Bilgo, vous n’êtes qu’en transition. Faites bien. 30 mois c’est déjà fini et le burkinabé est entrain de mûrir la culture du demander des comptes à ceux qui ont eu en charge la gestion de la chose publique.

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