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Ministère des infrastructures et du désenclavement : Le ministre Zoungrana passe en revue les structures de son département

Publié le mardi 12 avril 2022 à 10h40min

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Ministère des infrastructures et du désenclavement : Le ministre Zoungrana passe en revue les structures de son département

Officiellement installé dans ses fonctions de ministre des Infrastructures et du désenclavement, le 9 mars 2022, le Colonel-major Charles Josaphat Zoungrana a procédé, à travers des visites, à un passage en revue des différentes structures du ministère. C’était les 24 et 25 mars et le 1er avril 2022 à Ouagadougou.

C’est accompagné de ses plus proches collaborateurs que le ministre Charles Josaphat Zoungrana a procédé à cette série de visites. Pour l’entrée en matière, c’est dans la grande cour de l’Ecole nationale des travaux publics à Gounghin que le ministre s’est rendu le 24 mars 2022, pour visiter les structures suivantes : l’Ecole elle-même, le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics, la Direction générale de l’entretien routier, la Direction générale des infrastructures routières, la Direction générale de la normalisation et des études techniques, la Direction générale des travaux routiers urbains, le Projet de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, le Secrétariat permanent du projet d’infrastructures ferroviaires, aéroportuaires et maritimes.

L’amphithéâtre de l’Ecole nationale des travaux publics a refusé du monde lors des échanges entre le ministre et les agents, le 1er jour des visites à Gounghin

Puis, la visite s’est poursuivie le 25 mars, à la Direction des ressources humaines et à l’Inspection générale des services avant que les visiteurs ne mettent le cap sur Kossodo où le ministre a pu constater de visu les conditions de travail des agents de la Direction régionale des infrastructures et du désenclavement du Centre, du Projet des travaux routiers à haute intensité de main-d’œuvre et de la Direction générale des pistes rurales. C’est par une visite des services de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina, du Fonds spécial routier du Burkina, du Secrétariat permanent du programme sectoriel des transports et de l’Institut géographique du Burkina, que la boucle a été bouclée le 1er avril 2022.

Durant ses sorties, le ministre Zoungrana a eu droit à une présentation de chaque structure faite par son premier responsable. Ce, avant de rencontrer les agents pour de brefs échanges qui se sont articulés autour de 3 points. Ainsi, abordant le 1er point relatif à la mission confiée au Département dans un contexte d’insécurité, selon le ministre Zoungrana, le terrorisme impacte négativement la vie nationale et concerne tout le monde. « Notre département est d’autant plus concerné que nous sommes un acteur majeur de développement », a-t-il précisé en soutenant ceci : « Beaucoup de nos projets routiers sont à l’arrêt du fait de l’insécurité. De ce point de vue, nous sommes demandeurs de sécurité ». Pour le ministre, « la réponse militaire au problème sécuritaire n’est qu’une des réponses ». D’où la nécessaire « implication de tous les départements, notamment le nôtre, pour apporter les autres types de réponses ».

Le ministre Zoungrana visitant les services du Fonds spécial routier du Burkina

Le ministre Zoungrana soucieux de la qualité des prestations

En termes clairs, le ministre a laissé entendre que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont besoin du soutien du département en charge des infrastructures pour agir efficacement sur le terrain. « Très souvent, à cause de la faiblesse de notre réseau routier, les FDS se retrouvent dans des situations difficiles de mobilité et cela handicape énormément la lutte contre le terrorisme avec notamment le péril des engins explosifs improvisés » qui ont occasionné de nombreux décès sur nos routes, s’est-il justifié.

Ce qui a amené le ministre à conclure qu’il y a une interdépendance entre les activités du département en charge des infrastructures et celles menées par les FDS qui sont aussi demandeurs de routes de qualité pour réussir leurs missions. C’est pourquoi le ministre a renchéri que « nous avons besoin de travailler en étroite collaboration avec les départements en charge de la Sécurité et de la Défense » pour relever de façon collégiale le défi de l’insécurité. Car, soutient-il, « C’est la survie de la Nation qui est en jeu ». Le ministre a poursuivi en informant les agents qu’un cadre de concertation entre les différents départements sus-cités est en cours de mise en place dans cette perspective.

L’Inspecteur général des services (à droite) se dit satisfait de la visite du ministre

Puis, traitant du 2e point, le ministre a exhorté les différents agents à la réalisation de routes de qualité dont sont en droit d’attendre les populations. De son avis, « les prestations de qualité » sur le réseau routier faciliteront le travail des FDS. « Les travaux routiers coûtent cher, ils doivent donc être réalisés le mieux possible. En tant que pays en voie de développement, normalement nous devons être très regardants sur la qualité de nos prestations, contrairement à ce que l’on pense », a-t-il ajouté. Avant de soutenir : « Nos moyens sont limités. Il faut donc qu’on s’arrange pour que ce que nous réalisons, soit le plus durable possible. Être un pays en voie de développement ne veut pas dire construire des infrastructures en voie de développement ».

Ici au Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics, le ministre a eu droit à une présentation de la structure

Terminant son allocution par le 3e point, le ministre a invité les agents à la ponctualité au service en respectant les horaires de travail, valeur cardinale qui participe à l’atteinte des prestations de qualité sus-citées. Il a ainsi « interpellé les responsables de proximité » afin « qu’ils veillent à ce que leurs agents » soient des modèles en matière de ponctualité, dans la mesure où cela engage en premier lieu, leurs responsabilités.

Du côté des premiers responsables des structures visitées, c’est le satisfécit. « On est satisfait. Quand votre premier responsable vous rend visite chez vous pour savoir les réalités dans lesquelles vous travaillez, c’est une source de motivation pour le personnel », a déclaré Ernest Kologo, Inspecteur général des services.

Direction de la communication et de la presse ministérielle

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