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L’envoyé du roi à l’Observateur : « L’intégrité du Maroc ne se discute pas »

Publié le vendredi 2 décembre 2005 à 07h36min

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Mohamed VI et B. Compaoré à Ouaga en mars 2005

C’est à 11 heures pile, comme prévu, que l’ambassadeur du Maroc au Burkina est arrivé dans les locaux de l’agence Paalga, le 1er décembre 2005. Accueilli à l’entrée par le directeur des Rédactions, Son Excellence Ali Hmaoui sera introduit dans le bureau du directeur des publications.

Après une entrevue avec ce dernier, suivront la visite des locaux et un échange avec les journalistes.

Agé de 55 ans, l’ambassadeur du Royaume chérifien au Burkina a présenté ses lettres de créance au président du Faso, le 21 juillet 2005. En effet, depuis la mise à l’écart du Front Polisario et l’ouverture de relations diplomatiques entre les deux pays, le Maroc et le Burkina filent le parfait amour. « Les relations sont très bonnes au niveau politique », fera remarquer l’ambassadeur du Royaume chérifien, en atteste l’étendue de la coopération entre les deux pays.

Dans ses réponses suite aux questions des journalistes de la maison, le diplomate s’étendra sur les différents domaines d’intervention du Royaume au Burkina : la formation, qui est un volet important, le programme Saaga, le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA), la micro-irrigation, l’amélioration de la zone de production du blé dans le Sourou et un accord de coproduction cinématographique. Actualité oblige, la dernière présidentielle au Burkina sera abordée.

Sur son organisation, l’envoyé du roi Mohammed VI ne trouve rien à redire : « Ce n’est pas une impression, mais une certitude : l’élection s’est tenue dans une atmosphère calme, sereine et responsable. Les candidats ont été traités sur un pied d’égalité. Le Burkina est un pays qui se démocratise de plus en plus ». On imagine bien que les journalistes de l’Observateur n’allaient pas manquer l’occasion de poser au diplomate les questions « qui fâchent » : le général Oufkir, l’affaire Ben Barka et l’état des relations entre le Royaume chérifien et sa voisine, l’Algérie. Il ne sera pas prolixe sur ce général, qu’il ne semble pas porter dans le cœur, car il le traitera de « général félon », qui a fomenté un coup d’Etat contre la monarchie.

Son Excellence Ali Hmaoui ne sera pas non plus bavard sur l’affaire Ben Barka qui, selon lui, « a été traitée par la Justice française ». Quant aux relations entre son pays et l’Algérie, en qualifiant ce pays « de pays voisin frère et ami », le langage diplomatique a certainement pris le dessus. Faisant allusion au Sahara occidental, il fera remarquer que les provinces du sud « attirent les convoitises ». Néanmoins, préviendra-t-il, si les propositions d’une autonomie plus élargie de cette zone sont possibles, il ne sera jamais question de discuter de la souveraineté et de l’intégrité du Maroc.

Issa K. Barry


Les mots de l’ambassadeur dans le Livre d’Or

Je me trouve aujourd’hui dans les locaux du Groupe de presse « L’Observateur » et j’y suis accueilli de manière chaleureuse et amicale par les responsables de ce journal, que je considère comme étant l’un des plus importants quotidiens du Burkina Faso. Son histoire et ses activités dénotent du professionnalisme et du militantisme journalistique de ses cadres.

Le tour d’horizon des relations entre le Maroc et le Burkina que j’ai pu aborder à la demande des journalistes m’a laissé le sentiment d’un intérêt certain, de la part des journalistes, vis-à-vis des relations qui unissent nos deux pays. Je remercie vivement les responsables et les journalistes. Je leur souhaite plein succès et davantage de prospérité dans leur vie professionnelle et familiale.

Ali Hmaoui,
Ambassadeur du Maroc

Observateur Paalga

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