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Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS

Publié le lundi 4 avril 2022 à 21h45min

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Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS

Jonathan Ouédraogo est juriste internationaliste de formation résidant actuellement en France. Il est entrepreneur dans le secteur de la fintech et de l’agritech, consultant en « compliance » et en « corporate finance ». Passionné de la science et de la lecture, il a ainsi pris l’initiative de concevoir et de mettre à la disposition de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) et de nos Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des dispositifs de protection balistique communément appelés gilets pare-balles.

Jonathan Ouédraogo est ce jeune étudiant, à l’époque, qui avait réussi à transformer l’huile usagée des moteurs (l’huile de vidange) en carburant à travers une formule. En tant que jeune et citoyen engagé dans la cause du développement des populations, il se définit lui-même comme étant un inventeur autodidacte qui nourrit une passion insatiable pour la technologie et les sciences appliquées. « En résumé, je dirais que je me définis comme un esprit libre, un artiste refoulé (rires) et un contemplateur de nuages qui s’efforce de douter autant qu’il agit », a-t-il lancé.

Président en exercice d’un mouvement dénommé SILEX qu’il a fondé avec des ami(e)s en 2019, aujourd’hui, Jonathan Ouédraogo veut démontrer l’étendue de son talent avec le fruit d’une de ses recherches. Il estime que l’utilité sacrée de la science réside dans sa capacité à améliorer concrètement le vécu quotidien de l’être humain, en favorisant son épanouissement personnel et collectif. « A ce titre, j’ai toujours eu l’intime conviction que les connaissances scientifiques ne doivent pas être une série d’incantations hermétiques réservées à une élite intellectuelle bien-pensante qui sait tout et apprend peu. La science est générosité ! La science est ouverture ! Fidèle à ce credo que je tente de faire mien, j’ai ainsi pris l’initiative, de concevoir et de mettre à la disposition de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) et de nos Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) des dispositifs de protection balistique ou si vous préférez, des gilets pare-balles en des termes moins techniques », a annoncé Jonathan Ouédraogo.

La conception de ces gilets pare-balles est une manière, selon lui, d’apporter sa pierre à l’édifice, en contribuant ainsi à l’amélioration concrète de la situation à la fois des FDS et des VDP, mais aussi celle des déplacés internes. « La gâchette de cette initiative a été actionnée par un constat simple. Notre magnifique pays qui était naguère la destination à ne pas manquer, un parangon de tolérance, un hameau de paix propice aux affaires, à la découverte et à la villégiature, est en train de tomber en ruine pierre après pierre. Face aux drames successifs qui se suivent et se dépassent par leur cruauté autant que par leur envergure, il m’est apparu tout de suite évident qu’il fallait convertir la critique et la réflexion contemplative en force de proposition qui s’incarnent dans des actions tangibles. C’est donc ainsi qu’a pris forme la présente initiative », a-t-il expliqué.

Il tient à préciser à titre liminaire que la qualité de la recherche d’un travail scientifique repose en grande partie sur la rigueur de la méthodologie employée. « C’est donc prioritairement le choix de l’approche méthodologique qui fait la différence entre des résultats probants et de vagues réverbérations intellectuelles induites par un syndrome de l’objet brillant », a-t-il dit.

Avant de poursuivre : « Pour ma part, j’ai décidé de saucissonner mes travaux suivant un schéma quadripartite. D’abord il y a l’étape de la formulation d’hypothèses de travail qui s’intègre dans le cadre général d’un protocole expérimental par induction baconienne. Ensuite, intervient la deuxième étape qui consiste en la mise en équation de ces hypothèses postulées dont la validité est soumise à la vérification préalable de la résolution de leur transposition vectorielle, puis l’on procède à la modélisation d’abord tridimensionnelle puis matérielle des fonctions équationnelles ainsi vérifiées. Et enfin, l’on peut se livrer à une série de tests empiriques aléatoires et contrôlés, afin d’éprouver les propriétés mécaniques du matériau composite en vue de vérifier si le produit final tient ses promesses dans la réalité concrète et surtout si celui-ci répond aux exigences de viabilité minimale d’un matériau affecté à un tel usage ».

Les principaux enjeux des travaux sur les gilets pare-balles

Pour des raisons évidentes de sécurité, il paraît judicieux pour l’auteur de ne pas exposer dans les détails tous les secrets de fabrication. Toutefois, pour des motifs légitimes de pédagogie et de transparence intellectuelle, il livre les principales lois physiques et axiomes mathématiques qui ont irrigué ses travaux dans le processus de modélisation et de prototypage de ce matériau composite de protection balistique. « Mon prototype de gilet pare-balles s’inspire entre autres de la loi de Hooke sur les collisions élastiques, du module de Young sur la déformation des matériaux isotropes au repos, du coefficient de Poisson et de la mécanique des fluides non newtoniens », a-t-il expliqué.

L’objectif final étant d’une part, de minorer le coefficient de pénétration du projectile dans le matériau composite tout en limitant la production d’éclats de projectiles. Et d’autre part de répartir efficacement l’énergie cinétique létale, afin de réduire son transfert brutal dans le corps humain au moment de l’impact. « Face à la recrudescence des assauts répétés des fossoyeurs de nos libertés, la question sécuritaire a toujours constitué à mes yeux une profonde préoccupation, à l’instar assurément de millions de Burkinabè.

Ceci étant, pour vous donner un ordre de grandeur ancré dans le temps, je dirai que cela fait maintenant un peu plus de deux années que j’ai commencé à réfléchir et à mettre en œuvre mon protocole de recherches concernant ces innovations que je propose. Le premier prototype fonctionnel consécutif aux tests de viabilité minimale et répondant aux critères élémentaires de sécurité d’usage date de décembre 2021 », a souligné Jonathan Ouédraogo. Pour qui la charge de travail était immense.

« Vous me pardonnerez de ne pas ici communiquer le coût exact de conception d’une unité de produit car cela reviendrait à mon sens à donner des données statistiques exploitables par des forces potentiellement hostiles. En ce qui concerne le coût personnel, j’avoue avoir cessé de compter mes heures tant la charge de travail était immense. Le travail m’avait accaparé à telle enseigne que j’en étais réduit à pratiquer le sommeil polyphasique. En effet, afin de pouvoir combiner sereinement mes travaux en droit, mes activités entrepreneuriales et mes travaux de recherche en sciences appliquées, j’ai dû dormir environ trois heures toutes les douze heures pendant plusieurs semaines afin d’espérer dérober six heures de sommeil par jour à Morphée, ce qui me permettait d’optimiser mon temps libre.

Comme je m’adonne aux sciences appliquées en autodidacte, vous imaginez bien que cela requiert beaucoup plus d’assiduité, d’efforts et de lectures. Je tentais de conjurer les effets néfastes de la fatigue et de la pression psychologique constante grâce à des activités productives telle que le sport, la méditation et l’écriture qui exercent sur moi un effet cathartique. Par voie de conséquence, le coût psychologique aura été à mon égard le tribut le plus lourd que j’ai dû payer. Mais aucun sacrifice n’est trop grand quand on se bat pour le Faso ; et au demeurant, ces efforts nécessaires sont bien risibles en comparaison de la souffrance de celles et ceux qui paient chaque jour, le prix ultime pour que la paix revienne dans notre cher et beau pays », a-t-il laissé entendre.

La collaboration avec les autorités du Burkina ou les FDS

Selon notre juriste, il n’y a pas de collaboration officielle entre lui et les autorités du pays pour le moment. Cependant, il dit rester ouvert à la possibilité de futures collaborations avec l’autorité décisionnelle publique compétente car, dit-il, le champ d’application même d’une telle innovation appelle naturellement l’implication de certaines institutions disposant de prérogatives régaliennes.

« Cela dit, ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas d’obsession stato-centriste. Je me revendique davantage dans la filiation conceptuelle de Thomas Sankara et mes convictions idéologiques présentent quant à elles plusieurs points communs avec le socialisme libertaire de Proudhon. Par conséquent, je ne vois pas dans l’Etat l’Alpha et l’Oméga de la sécurité et du bien-être du citoyen. Chaque individu ayant des propositions constructives a le droit, voire le devoir, de jouer sa partition dans le concert de la nation. L’Etat n’écrit pas toutes les partitions musicales, il est avant tout le chef d’orchestre qui tient la baguette de direction afin d’assurer la cohérence de la symphonie musicale d’ensemble », s’est-il convaincu.
Officieusement, il dit avoir eu l’occasion de trouver des oreilles attentives dans des cadres non formels.

« A ce sujet, j’ai pu avoir en face de moi des interlocuteurs d’une intelligence remarquable et d’un sens patriotique aigu. Mais vous savez tout comme moi que l’administration et à fortiori lorsqu’il s’agit de l’exercice de prérogatives régaliennes, obéit à des règles strictes dont il est parfois difficile de s’affranchir. Néanmoins, j’ai bon espoir que le message trouvera un écho favorable. En tout état de cause, je ferai appel aux bonnes volontés, à l’énergie créatrice de l’initiative privée, afin que les prototypes soient vite vulgarisés et mis à la disposition de nos FDS et VDP dans les meilleurs délais car dans la situation sécuritaire délétère actuelle, nous ne sommes plus maîtres des horloges. Cette démarche s’inscrira bien sûr dans le souci constant du respect total des lois et règlements en vigueur en la matière », a martelé notre jeune entrepreneur.

A l’heure actuelle, le projet est au stade du prototypage après que les étapes de validation des hypothèses équationnelles et de modélisation aient été complétées avec succès. Les premiers tests de viabilité minimale du matériau composite se sont révélés assez concluants, nous dit Jonathan Ouédraogo. Qui a par ailleurs expliqué qu’étant donné que le port d’armes à feu soit en principe interdit par la législation, il a fallu faire preuve d’agilité en déployant des « trésors d’imagination », afin de pouvoir simuler les conditions physiques équivalentes aux effets mécaniques d’un projectile sur un corps solide au repos.

« J’ai eu recours à cet effet à une perforatrice à béton qui a permis de reproduire le mouvement de rotation longitudinale d’un projectile induit par les rayures du canon d’où il est tiré, couplé à un mécanisme de presse hydraulique à haute pression dont le rôle principal était de simuler l’état de contrainte uniaxiale subie par un solide au repos lors de l’impact d’un projectile en provenance d’une arme de poing conventionnelle et de certaines catégories d’armes d’épaules », a-t-il expliqué.

A l’issu de ces multiples expérimentations contrôlées, le matériau composite de protection s’est mécaniquement très bien comporté et les résultats obtenus suite à ces expériences se sont avérés conformes à ses hypothèses. Après ces tests, l’interprétation des données collectées lui a permis d’isoler des constantes qui prouvent que ses travaux avancent dans le bon sens.

« La prochaine étape consistera à envoyer des échantillons aux personnes légalement habilitées afin que celles-ci puissent procéder aux derniers tests de sécurité lors d’exercices de tirs en condition réelle. Cela permettra de corriger les marges d’erreurs et d’améliorer davantage la qualité du matériau si cela s’avère nécessaire », a-t-il fait savoir. Il a saisi l’occasion pour ainsi saluer les personnes qui ont accepté de l’accompagner dans ce processus en lui facilitant aussi l’accès à ces outils et machines pour cette phase d’expérimentation.

A travers son projet, il ambitionne de conserver, selon lui, la flamme sacrée de cet espoir qui brûle en chaque Burkinabè. « Je veux faire de cet espoir un carburant qui alimente le moteur de nos actions. Démontrer que rien n’est perdu d’avance et que si nous continuons ensemble à travailler dur, si nous continuons toutes et tous à nous serrer les coudes, à mettre du cœur à l’ouvrage, alors nous ne pourrons que sortir victorieux de cette dure épreuve qui nous renforcera davantage en tant que pays et surtout en tant que nation. La peur n’est pas notre meilleur allié. Des mesures organisées, efficaces et concrètes seront pour nous d’un plus grand secours. Mon ambition c’est donc, entre autres, de participer à l’action. Une action efficace structurée par une stratégie où chaque personne pourra trouver sa place et fera ce qu’elle sait faire le mieux », a-t-il énoncé.

En mémoire à Ladji Yoro, qu’il qualifie de « personne au courage extraordinaire », il a décidé ainsi de baptiser son dispositif de protection balistique du nom de « L-YORO 21 ». A l’heure actuelle, le projet est au stade du prototypage après que les étapes de validation des hypothèses équationnelles et de modélisation aient été complétées avec succès. Selon lui, cette première proposition fait partie d’un éventail de sept mesures concrètes qu’il propose.

Un super aliment pensé pour donner de l’énergie aux troupes sur le champ de bataille

Débordant d’énergie dans ses recherches, Jonathan Ouédraogo ne s’est pas limité à la simple conception des dispositifs de protection balistique. Il a mis également en place un « super aliment », afin d’accompagner les soldats sur le champ de bataille. « Je peux également vous révéler que la deuxième des sept innovations que je porte est d’ores et déjà prête à l’emploi. Il s’agit d’un super aliment dont la formulation vise à concilier des besoins imminents d’alimentation en situation difficile avec la satisfaction des besoins nutritionnels élémentaires du métabolisme humain. Ce super aliment obéit prioritairement à un objectif opérationnel plutôt que gastronomique », a révélé Jonathan Ouédraogo.

A l’en croire, ce super aliment formulé à partir de produits naturels, stimule la vigilance, ralentit la fatigue, occupe peu de volume, se mange facilement, possède peu de masse et par conséquent, facilite grandement la maîtrise de sa conservation ainsi que la gestion de la chaîne logistique nécessaire au ravitaillement des troupes sur le terrain.

« Autant vous dire donc qu’il ne pourra pas rivaliser avec le délicieux goût d’un bon riz-soumbala ou d’un poulet bicyclette. Cependant, ce super aliment qui est d’abord et avant tout une ration d’appoint durant les moments difficiles a été formulé de sorte à couvrir l’ensemble des besoins journaliers caloriques, minéraux et vitaminiques d’une personne adulte. J’ai également procédé à une seconde formulation plus adoucie à destination des enfants déplacés internes ».

La proposition de ce palliatif nutritionnel arrive dans un contexte dans lequel nous avons toutes et tous pu constater à travers l’actualité que certaines unités déployées sur le théâtre des opérations rencontrent des difficultés relatives à l’approvisionnement en denrées alimentaires de première nécessité », a-t-il dit. Son attente primordiale est que ces initiatives soient rendues disponibles pour le plus grand nombre de personnes.

« D’abord pour le Burkina et ensuite pour nos Etats frères de la sous-région qui, eux aussi, font face au défi sécuritaire. Le problème étant transfrontalier, les solutions doivent également se penser de façon transfrontalière si nous souhaitons efficacement en venir à bout. Il est important de préciser que cette attente ne pourra être comblée que si toutes les bonnes volontés acceptent d’y collaborer, chacune à son échelle. Par ailleurs, je souhaiterais faire de ces réalisations l’étendard d’une revendication beaucoup plus profonde et structurelle. Nous ne valorisons pas suffisamment nos intelligences endogènes africaines », a-t-il déploré.

Avant d’ajouter : « Notre système éducatif actuel est en effet un formidable outil de production massive de ‘’machines à pensées’’. Il y a une pléthore d’architectes de la pensée abstraite et très peu de maçons de l’action concrète. Un tel système éducatif révèle cependant très vite ses limites lorsqu’il s’agit de faire face aux défis du terrain. Il m’arrive souvent de dire en guise de boutade qu’en Afrique nous sommes dans ce que j’appelle « le siècle des Lumières complexées ».

L’on semble bloqué dans de magnifiques productions abstraites de l’esprit sans que cela ne soit que très rarement mis à l’épreuve des faits concrets et des défis du terrain. On sait planifier, décortiquer, épiloguer, s’adonner à des à analyses plus subtiles les unes que les autres, ce qui au demeurant est aussi très utile.

En revanche, quand il s’agit d’agir, de faire, de transformer des structures organiques ou inorganiques, il arrive souvent que l’on entende les mouches voler. Je crois à ce sujet que notre système éducatif a grandement besoin d’être réformé. La valeur intrinsèque d’une personne n’est pas directement proportionnelle à son parcours scolaire ou académique. Ce ne devrait pas être une honte de vouloir devenir un menuisier professionnel pas plus que de devenir avocat à la cour. Mais il s’agit-là d’un autre sujet de conversation dont nous pourrons discuter à des occasions ultérieures ».

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Lire aussi Université Nazi-Boni : l’étudiant Jonathan Ouédraogo collecte des documents au profit de ses camarades

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Face à la situation sécuritaire qui endeuille le pays, il a tenu à s’incliner devant la mémoire de toutes ces personnes qui, selon lui, n’ont jamais rien cédé face à l’obscurantisme. « Elles avaient comme vous et moi des familles, des amis et des enfants qui les attendaient chaque soir ; elles ne tenaient pas moins à la vie que vous et moi et surtout, elles avaient elles aussi des projets en construction, des rêves plein la tête et des espoirs pour l’avenir. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Contact : jonathangalyam@gmail.com

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 avril 2022 à 17:10, par kon N’doungtouly En réponse à : Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS0

    Une idée lumineuse ! beaucoup de courage et de persévérance jeune homme. Que Dieu continue de te guider dans tes recherches.Toutes mes félicitations !

  • Le 4 avril 2022 à 17:17, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS0

    1) Merci Dofini pour ce compte rendu qui laisse bayer aux corneilles du debut jusqu’à la fin. C’est un genie, point barre. Et ses points forts viennent etayer selon les resultats de mes recherches en matière d’intellligence et de competence. Tout ce qu’il dit en matière de motivation et d’ardeur au travail ont dejà fait l’objet d’un cadre conceptuel dans mes recherches. Le petit, c’est un genie !
    2) Il faut vite des subventions. La recherche scientifique et technologique, c’est pas des souhaits et de la bonne volonté. Ici, l’argent est ROI. Or on a les moyens de financer ce garcon : des bonnes volontés existent.
    3) En fait, le petit revèle des tares fondamentale de l’humanité qui sont criardes surtout chez ceux qui ont été instruit dans le systeme francophone. On sait parler gros FRANCAIS, mais quand il s’agit de mettre en pratique, on est nul. C’est pourquoi, dans le temps, j’avais admiré le president Dadis Camara, qui remplissait une des conditions essentielles en matière d’action même s’il pechait sur d’autres aspects. L’homme comprend 3 ou 4 parties : la vraie valeur de l’etre humain reside dans la synthèse de ces 3 parties. Malheureusement, nos intello sont calé juste sur un seul domaine d’aptitude. et pas seulement eux, même sur le plan religieux-spirituel, nos concepts moraux sont d’ordre sylvo-agro-pastoraux ! Thomas Edison etait cancre en classe, mais a été un des inventeurs les plus prolifiques de l’humanité.
    4) Pourquoi ne pas avoir fait cette presentation en face cachée et nom tronquée. La NASA ou l’ESA vont le repêcher ici, vous allez voir.
    5) Une petite contribution à notre genie, il faut soumetttre ces echantillons à des controles qualité rigoureux et à des tests statistiques avec un taux de significativité de 0.5% au depart pour un objectif de 0.01%. Il s’agit d’enjeux de vie et de mort.
    6) Petit, comme tu es un bon auto-didacte, je t’invite à t’investir davantage dans une grande culture des methologies scientifiques : ,c’est obligatoire, et il faut que le Burkina soit emergent d’ici 10ans.
    A bas Dieu et vive l’Esprit d’universalité.

  • Le 4 avril 2022 à 17:39, par Sid-keta En réponse à : Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS

    Tous mes respects a monsieur Jonathan Ouedraogo prodigieux chercheur et trouveur !. Vous faites notre fierte. Maintenant la bale est dans le camps des autorites regaliennes

  • Le 5 avril 2022 à 09:01, par PIONG YANG En réponse à : Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS

    Bravo et merci jeune champion. C’est de ça qu’il s’agit. J’encourage Lefaso.net a multiplier la promotion des battants privé de ce pays. Ce jeune nous apporte ce que beaucoup de professeurs d’université orgueilleux, budgétivore et méchants n’ont jamais pu faire. Il en ai de même que ces gros fonctionnaires avides d’argent publics et facile se faisant décorés à souhait mais dont l’apport est insignifiant pour un pays dernier du monde. Si j’étais chef de l’État, j’allais sonner dans l’esprit de cette administration publique devenu bébé pourrit de la nation. Quant je vois les députés accidentels comme Louré réclamé des décrets d’application des avantages acquis sous la pression à un gouvernement fragile, je n’en reviens pas. L’argent public est devenu la manne facile des immatriculés. Pourtant ils produisent du frelaté comme service public. Le terrorisme a encore des beaux jours devant lui. Et il sera endogène si on maintien ce cap.

  • Le 5 avril 2022 à 10:39, par Noki En réponse à : Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS

    Félicitationsssssssssssssss !!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Monsieur Jonathan OUEDRAOGO, que le Seigneur t’assiste et te guide dans tout ce que tu entreprends.
    Fierté nationale, courage, courage et courage !!!!!!!!!!!
    Nous comptons sur toi et ensemble, nous y arriverons !

  • Le 5 avril 2022 à 18:54, par Stalinsky En réponse à : Lutte contre l’insécurité au Burkina : Un prototype de gilets pare-balles pensé par un jeune burkinabè pour appuyer les FDS

    Bravo
    Je pense qu’avant de faire la diffusion l faudrait breveter ce Gilet auprès de l’OAPI comme je l’ai fait pour mes trouvailles. Il faudrait contacter la section OAPI auprès du Ministère du Commerce. Après l’obtention du brevet, afin de lutter contre des copies, tu pourras le vendre au Ministère de la Défense qui a beaucoup d’argent donné par Roch pour une production de masse et de vendre aux pays voisins. Ce qui nous permettra d’avoir une industrie militaire comme on avait crée avec la SIBAM depuis le temps du Général Lamizana et permettre au Burkina d’avoir de l’argent.

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