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Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

Publié le vendredi 2 décembre 2005 à 07h54min

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Pays sahélien enclavé, le Burkina Faso pourra bientôt briser les « chaînes » de son enclavement numérique grâce au projet SAT 3, de boucle sous-régionale de transmission par fibres optiques, en marche depuis 2003 entre 7 pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Avec des liaisons synchrones prévues pour établir une autoroute électronique de la ville de Orodara (frontière du Mali) à Cinkassé (Frontière du Togo), le Burkina Faso est dans l’attente de réussir le pari des objectifs du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad). A la fin de l’année 2004, le réseau national est entièrement passé à la fibre optique et les populations burkinabè attendent avec impatience les signaux de cette nouvelle technologie.

Déjà partie de l’un de 3 ses points sous-régionaux d’atterrissage à Dakar (Sénégal), la fibre optique est encore coincée par des difficultés techniques entre le Sénégal et le Mali. Les opérateurs de télécommunications des deux pays encore besoin de mettre à niveau leurs capacités. A Cotonou (Bénin) d’où la fibre devra partir pour joindre le Burkina Faso à Cinkassé via le Togo, les choses sont au point mort. Le déclic tant attendu aurait pu venir plus d’Abidjan (en Côte d’Ivoire), mais la situation de crise politico-militaire que connaît ce pays handicape sérieusement la connexion du « Pays des hommes intègres » au SAT 3.

En attendant que soient levés ces obstacles, le Burkina Faso doit aussi jouer sa part de partition d’intégration sous-régionale en réalisant les travaux d’implantation de la fibre optique sur le tronçon Koupèla-Frontière du Niger, condition sine quoi non pour que son voisin nigérien entre dans le réseau.

Le projet SAT 3 étant une autoroute nationale électronique à prolongements internationaux à large bande, co-financé à hauteur de 93, 4 milliards de F CFA par la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et les opérateurs historiques des 7 pays de l’UEMOA que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Togo et le Sénégal, en vue d’offrir de meilleurs liens locaux, transfrontaliers, des canaux permanents pour les télévisions, les dessertes urbaines et rurales et des interfaces pour réseau de gestion des télécommunications.

Koffi Amétépé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 décembre 2005 à 09:45 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

    Le choix de la fibre optique pour relier les 7 pays de l’UEMOA est un mauvais choix technologique et stratégique, très coûteux. Pourquoi continuer à vouloir tirer des milliers de Km de câbles très coûteux là où d’autres technologies comme le SATELLITE peuvent réussir facilement. Lorsque cette fibre optique sera opérationnelle au Burkina, peut-ont me dire sur quelle période de temps elle sera déployée dans tout le pays. Le téléphone filaire (le fameux RTC) après 45 d’indépendance n’a toujours pas atteint bien des endroits de notre pays. Voyez l’expansion qu’a prise le téléphone sans fil (le GSM) au Burkina. En cinq ans, le GSM a atteint des endroits du Burkina où il n’y a pas encore le téléphone filaire (RTC). Cette petite expérience m’amène à défendre l’idée que c’est dans les technologies sans fil que nos Etats devraient investir. IL FAUT INVESTIR DANS LES SATELLITES. C’est la technologie d’avenir. Dans cinq ou dix ans, tous nos villages seront connectés à internet.

    • Le 2 décembre 2005 à 14:34, par El Krimo En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

      C’est bien ton idée du satelitte,faisons une ptite analyse : supposons que dans chaque ville,t’a une station terrienne qui capte le signal satelite. Lorsqu’à partir d’une machine d’une ville A t’essaie de joindre une machine d’une ville B, ton signal monte jusqu’à satellite qui relie la ville A au net et redescend dans l’autre reseau à travers un satellite B,tu augmente donc ta latence par 2 au meilleur des cas (si ces 2 villes utilisent le meme satelitte) ! Ta requête va ralentir et en plus t’aura quel debit avec le satelite de chaque ville et à quel prix ?? Alors qu’avec ta fibre optique, t’a du très haut debit entre ces differentes villes,une seule liaison satellite et bingo !! ca marche..pour du haut debit avec un cout au mimum 10fois inferieur à ta graphe de satelite à long terme.. sans compter le cout de maintenance et les reprises sur incident eventuelles avec ta graphe de sattelite !! C’est vrai que les satellites deviennet de plus en plus performants avec des temps de latences qui convergenet vers zero mais le problème de coût d’accès reste posé..A l’etat actuel des choses, les technologies d’accès haut debit filaires sont meilleures pour l’Afrique..tu vois donc que la fibre optique n’a pas eté choisie pour rien..

      • Le 3 décembre 2005 à 08:34 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

        « A l’etat actuel des choses, les technologies d’accès haut debit filaires sont meilleures pour l’Afrique ». Quand on la responsabilité d’un Etat ou quand on doit décider de l’avenir de millions de personnes, il ne faut pas seulement voir le présent, mais aussi l’avenir, surtout l’avenir. L’avenir est au sans fil pour nos Etats. Le réseau filaire est condamné même si aujourd’hui il permet un « accès haut débit », mais un « accès haut débit » pour qui ? Pour quelques priviligiés de la capitale. Soit, la fibre optique va permettre de résoudre un temps soit peu le problème de communication entre nos villes. Mais nos campagnes, à quel moment cette fibre va-t-elle y être déployée ? Non ! Si en Afrique, on veut relever le défi des communications, c’est sur « la communication de masse » qu’il faut investir. Seule la technologie « sans fil » peut permettre cela. C’est vrai que le satellite présente aujourd’hui quelques limites, mais ces limites sont entrain d’être levées (toi-même tu le reconnais). Dans cinq ans, dix ans toutes ces barrières appartiendront au passé. Je vois mal nos Etats investir de fortes sommes dans « le filaire » aujourd’hui et dans cinq ou dix ans réinvestir dans du « sans fil ». C’est maintenant qu’il faut se lancer, c’est une question de choix stratégique. Et puis, un projet de satellites pour la sous région de l’UEMOA, bien étudié et bien monté pourrait amoindir les coûts d’investissements et de maintenance dont tu parles.

        Merci pour ta contribution au débat.

        • Le 3 décembre 2005 à 13:11, par Krimo En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

          On c’est pas compris, moi je parle du coeur de reseau.La fibre optique est une très bonne solution pour un coeur de reseau.Ensuite,pour tes points terminaux,tu deploies des solutions de type WIFI ou Wimax pour desertivr les quartiers d’une ville ou un village.Tu peux pas te permettre de relier les differentes villes par une suite d’antennes comme ceux du GMS,ca va revenir trop chèr,avec un cout de maintenance enorme (bocoup de points de rupture probables du reseau).de même utiliser une graphe de satellites n’est pas une bonen solution. C’est vrai que les avancées actuellement du GMS/UMTS permettent d’esperer qu’on puisse transporter du flux IP à haut debit via les BTS,auquel cas, bien entendu la solution de la fibre optique serait un gachis..mais ces technologies ne sont pas mures, il serait absurde d’y faire des investissements actuellement. Tu dis que tu parles de l’avenir, mais cet avenir doit s’appuyer sur des technologies qui existent. La transport IP via l’electricité est un paléatif à la fibre optique, d’autant plus qu’il y’a un projet d’interconnection electrique...mais c’est aussi une technologie en cours de maturité. En resumé,je suis tout à fait d’accord avec toi concernant l’avenir qui est dans le sans fil mais uniquement au niveau des connections terminaux, le coeur du reseau devant s’appuyer sur des solutions telles que la fibre optique.

          • Le 5 décembre 2005 à 02:20 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

            Merci pour tes éclaircissements. Nous sommes donc d’accord que le sans fil est l’avenir et que c’est cette solution qu’il faut pour les connexions terminales. Parlons maintenant du cœur du réseau (comme tu le nommes), c’est-à-dire la liaison entre les villes (je m’imagine que c’est ce qui est entrain de se faire actuellement dans les pays de la sous région). Je maintiens que le choix de la fibre optique est un mauvais choix stratégique bien que la fibre optique soit aujourd’hui la meilleure solution technologique (là aussi on se rejoint).

            Quand le choix de la fibre optique se faisait, les décideurs n’ont certainement pas tiré toutes les leçons des difficultés qu’on a en Afrique à déployer le câble : nous avons mis plus de 40 ans à déployer le câble téléphonique (RTC), nous aurons également du mal à déployer la fibre optique dans les principales villes de la sous région et l’article de base le souligne. Après 3 ans, apparemment ce n’est qu’au Burkina que les choses sont plus avancées
            - De Cotonou à Cinkassé via le Togo, les choses sont au point mort
            - Entre le Sénégal et le Mali la fibre optique est encore coincée par des difficultés techniques
            - Les travaux au Niger sont conditionnés par le tronçon Koupèla-Frontière du Niger non encore réalisé par le Burkina
            - En Côte d’Ivoire, les travaux sont bloqués

            Ca c’est pour les connexions inter-Etat.

            Pour la connexion des principales villes à l’intérieur des Etats, personne n’ose avancer de délais. Pour le Burkina, nul ne peut dire quand la fibre optique va atteindre les villes suivantes du pays (Koudougou, Dédougou, Ouahigouya, Dori, Fada-Ngourma, Gaoua). J’ai choisi les villes extrêmes. Je parie que le déploiement de la fibre optique dans les villes de la sous-région va prendre 15 ans pour rester optimiste.

            Dans 5 ans alors qu’on continuera toujours à étaler notre fibre optique, des technologies sans fil comme l’UMTS/W-CDMA auront franchi des pas de géant et seront facilement plus déployables (l’exemple du GSM est là pour nous le rappeler). En moins de 5 ans, le GSM a couvert 85 % du territoire burkinabé. Le projet actuel de l’UEMOA sera alors un gachis total, un gouffre financier. Et même au niveau des satellites, des progrès seront beaucoup plus significatifs. Je reste persuadé qu’un projet de satellites bien mené et bien ficelé pourrait être une solution. Le problème du graphe de satellites que tu soulèves peut trouver efficacement une solution. Par contre je ne crois pas du tout au transport IP via l’électricité pour nos Etats du fait de l’inexistence entre les villes de connexions électriques.

            En conclusion, le projet de la fibre optique de l’UEMOA, n’aurait pas dû être lancé. Il aurait fallu patienter quelques années. En attendant on se débrouillerait avec le RTC/ADSL.

            • Le 5 décembre 2005 à 10:16 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

              Satellite ou fibre optique, il faudrait d’abord trouver une solution au problème d’électrification des zones rurales. Vous comprenez que même si les zones rurales et même urbaines sont sont baignées dans le champ d’un satellite ou bien que la fibre optique a été tirée jusque dans ces endroits, sans électricité, hé ben vous ne ferez pas fonctionner grand chose.

              Si ce problème est resolu, moi je coupe la poire en deux en disant que l’avantage de l’une ou l’autre de ces deux technologies c’est "selon". Si les technologies sans fil sont promises à un bel avenir, il n’en demeure pas moins que la fibre optique l’est aussi. Et j’en veux pour preuve tous ces projets à l’échelle mondiale d’interconnexion par FO (question de coût, de débit, de durée de vie, de maintenance, de maîtrise technologie, etc. est à l’avantage de la FO par rapport au satellite). Donc au regard des objectifs qu’on cherche à atteindre, on choisira l’une ou l’autre des technologies selon les avantages tout en n’excluant pas qu’elles peuvent cohabiter.

              On pourrait imaginer que les liaisons entre les grandes villes soient en FO et la distribution dans les villes se fasse en sans fil en raison de sa facilité de déploiement. Ou bien on opte pour du tout filaire ou bien du tout sans fil (BLR + satellite). Il faut faire une étude avant de faire le choix et j’espère que c’est sur la base d’une étude savamment menée que nos dirigeants ont retenu la FO. Et je souhaiterais que cette étude comparative puisse être mise à la disposition de tous ceux comme vous et moi qui s’interessent à ces sujets. On pourrait bien mener le débat.

              • Le 5 décembre 2005 à 11:22 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                Si on attend que la technologie murrisse avant de se lancer, dans 5 ans, on sera encore en train d’attendre qu’une autre technologie murisse donc par recursivité,on commencera jamais...

                • Le 5 décembre 2005 à 13:30 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                  Mais non ! Il faut partir du principe, que l’avenir est au sans fil et que c’est cette technologie qui peut facilement être mis en oeuvre en Afrique compte tenu des difficultés que nous avons à déployer le câble à travers nos villes et campagnes. Dès qu’une technologie sans fil à longue portée avec un haut débit est disponible, il faut se lancer. Il s’avère aujourd’hui que cette technologie n’est pas encore mûre. Dans cinq ans à coup sûr, oui !

              • Le 5 décembre 2005 à 13:50 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                « Satellite ou fibre optique, il faudrait d’abord trouver une solution au problème d’électrification des zones rurales. Vous comprenez que même si les zones rurales et même urbaines sont sont baignées dans le champ d’un satellite ou bien que la fibre optique a été tirée jusque dans ces endroits, sans électricité, hé ben vous ne ferez pas fonctionner grand chose. »

                A mon avis la question de l’électrification n’est pas le gros problème ici. Il y a plusieurs solutions de bricolage qui fonctionnent actuellement : il y a les groupes électrogènes, les batteries qui peuvent très bien faire fonctionner un ordinateur portable. Aujourd’hui dans certains villages du Burkina, on regarde la télévision alors que ces villages ne sont pas électrifiés. La batterie d’une voiture peut faire fonctionner un ordinateur portable à partir de son allume-cigare. De plus l’autonomie des ordinateurs portables augmente sensiblement. Bientôt on disposera de portables qui auront 5 heures d’autonomie, TOSHIBA travaille la dessus.

                • Le 5 décembre 2005 à 16:19, par El Krimo En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                  Franchement il ne faut pas se focaliser sur une technologie et ne jurer que par elle. C’est une très movaise idée de faire un coeur de reseau en sans fil surtout dans un pays sahelien ou le climat est instable. Tu proposes qu’on attende sagement des années alors que les autres avancent ? Et qu’on se lève en un coup pour combler le gouffre ??? C’est pas realiste...

                  • Le 5 décembre 2005 à 20:15 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                    Je ne propose pas « qu’on attende sagement ». J’ai parlé plus haut du couple RTC-ADSL en attendant qu’une technologie sans fil à longue portée avec un haut débit soit disponible. Le RTC est un réseau qui existe déjà. Il suffit de le coupler avec l’ADSL et nous avons un bon coeur de réseau avec du Wifi ou du Wimax au bout pour les connexions terminales. Je préfère de loin cette solution à celle de la fibre optique. A l’heure actuelle, c’est même la technologie la plus répandue. Elle fonctionne bien. Avec l’ADSL aujourd’hui on a Internet, la Téléphonie, la Télévision. Que demande le peuple ? Le coût de l’installation de l’ADSL sera largement en dessous des 93,4 milliards de F CFA prévus pour le déploiement de la fibre optique. On avancera ainsi avec les autres.

                    Ce sur quoi j’émets des réserves, c’est ce vaste projet inter-état de la fibre optique lancée par l’UEMOA qui va s’étendre sans nul doute sur plus de 15 ans. Tu as parlé de l’instabilité du climat, mois je parlerai de l’instabilité politique. C’est très risqué de lancer dans la sous-région un projet inter-état qui va s’étendre sur plusieurs années. Il suffit qu’il y ait des difficultés politiques dans un pays et la chaine peut être rompue, le projet se trouverait ainsi compromis ou retardé comme c’est le cas actuellement en Côte d’Ivoire, au Togo nous avons frolé la catastrophe (ou du moins temporairement). Le Burkina, le Mali, le Niger ne sont pas à l’abri de ces difficultés. Dans la sous-région plus vite un projet est exécuté mieux ça vaut. C’est une des raisons qui me font préféré le sans fil parce que cette solution à une facilité de déploiement.

                    • Le 7 décembre 2005 à 00:42, par interessé En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                      On parle de FO pour le coeur de réseau, et n’oublie pas que l’ADSL n’est pas une solution pour un coeur de réseau, mais uniquement pour la distribution au niveau terminal. Donc, même si on déploie l’ADSL (ce qui se fait présentement), si le ceour de réseau n’a pas des débits suffisants, tu ne gagnes pratiquement rien, alors les deux vont ensemble (ça ne sert à rien d’avoir une connection ADSL haut débit à 10Mbs alors que ton réseau est connecté avec l’extérieur à 5Mbs).

                      • Le 11 décembre 2005 à 20:20 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                        Géographiquement, où commence ton coeur de réseau et où se termine t-il ?

                        • Le 13 décembre 2005 à 09:09 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

                          le Burkina Faso est bel et bien un pays enclave.Et c’est une bonne initiative de
                          vouloir reduire les distances.Il faudra songer aussi a faire baisser le prix de la communication.
                          93.4milliard de f cfa dans un projet pareil sans songer a une baisse des tarifs de communication n’as pas de sens.
                          Pour moi ca reseemblerais a un moyen pour "certaines personnes de detourner des Fonds"
                          C’est beau de nous presenter des projets et de beaux chiffres comme ca, mais nous voulons tous en beneficier oubien ?

  • Le 8 décembre 2005 à 13:21 En réponse à : > Télécommunications : Le SAT 3 se fait attendre au Burkina

    Moi je ne voudrais savoir pourquoi depuis le 13 novembre, les Burkinabés de France ainsi que les amis du Burkina ont du mal pour ne pas dire ne peuvent pas telephoner au Burkina ? Si quelqu’un peut me donner la cause de cette panne ça serait bien ?
    Voila 4 ans que je suis à l’extérieur, et c’est la premiere fois que je voies un truc pareil.
    Merci pour des nouvelles. Le Mossi

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