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Burkina/Religion : Une journée chargée pour le ministre des affaires religieuses et coutumières

Publié le mercredi 30 mars 2022 à 12h03min

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Burkina/Religion : Une journée chargée pour le ministre des affaires religieuses et coutumières

C’est au centre Cardinal Paul Zoungrana que commence le périple du ministre des affaires religieuses et coutumières. Il est 10h, et le ministre est en concertation avec les membres de la conférence épiscopale.

Mgr Laurent Dabiré, souhaite le meilleur au ministre des affaires religieuses et coutumières.

Selon Mgr Laurent Dabiré, président de la conférence épiscopale Burkina-Niger, cette visite a été non seulement l’occasion pour la conférence de féliciter le ministre pour sa nomination, mais aussi de lui exprimer son principal souhait qui est d’apporter sa contribution à la construction d’un Burkina pacifié, solidaire et émergeant.

Le ministre, pour sa part, s’est dit engagé à accompagner les religieux et coutumiers dans la réalisation de cette juste cause. « Il est naturel pour tout pays de rencontrer des problèmes », a dit le ministre, ajoutant qu’aucun n’est insolvable. C’est pourquoi, dans la recherche d’éventuelles solutions, il faut savoir « faire preuve davantage de foi et de persévérance » dans les bonnes actions, conseille-t-il. Pour ce faire, nous devons, selon Issaka Sourwèma, travailler à ce que chacun de nos jours soit bon non seulement pour nous, mais aussi pour les autres. Il reste convaincu que les moyens seront mis à leur disposition afin de contribuer à trouver des solutions à toutes ces difficultés qui gangrènent le développement du pays.

La conférence épiscopale s’engage à accompagner le ministre dans la réussite de sa mission

Après la conférence épiscopale, le ministre dépose ses valises à la FAIB
C’est à 16h qu’a débutée la deuxième rencontre du ministre avec la Fédération des associations islamiques du Burkina. Ladite rencontre s’est tenue au sein de la FAIB.
Cette visite, selon le ministre Issaka Sourwèma, s’explique par la nécessité non seulement de se présenter auprès de la FAIB, mais aussi de prendre connaissance à titre introductif des réalités de la fédération.

La création d’un ministère des affaires religieuses et coutumières était un impératif pour El-hadj Lassane Soré

Un geste que la FAIB a grandement apprécié. Selon El-hadj Lassane Soré, vice-président de la FAIB, la création d’un ministère des Affaires religieuses était bien plus qu’une nécessité. C’est même pour eux acteurs religieux une grande attente.

Le ministre Issaka Sourwèma, chaleureusement accueilli par la FAIB

Il y a plusieurs religions regroupées en faîtière à travers le Burkina et chaque faîtière a ses propres préoccupations, a fait comprendre le ministre. « Le seul moyen de prendre connaissance de ces préoccupations, c’est d’aller à l’approche de ces faîtières individuellement afin de les écouter, leur prêter une oreille attentive », a-t-il poursuivi.

Selon Issaka Sourwèma, une nouvelle rencontre sera bientôt organisée pour mieux discuter des difficultés de la FAIB.

Il reste convaincu, qu’« à défaut de trouver des solutions aux problèmes d’une personne, l’écouter permet déjà de faire un grand pas ».

« La rencontre de ce soir n’a été qu’introductive. Nous avons prévu de nous revoir parce que les membres ont soif de poser leurs problèmes et nous aussi, nous avons soif de les écouter pour accomplir la mission qui nous incombe », a conclu le ministre.

Abdoul Rachid Sow (Stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 30 mars 2022 à 13:05, par Mariage religieux ou coutumier En réponse à : Burkina/Religion : Une journée chargée pour le ministre des affaires religieuses et coutumières

    Félicitations, Mr le Ministre des Affaires Religieuses et Coutumières. Prière faire reconnaitre les mariages religieux et coutumiers comme celui célébré dans les mairies. Ces mariages drainent aussi du monde à leurs célébrations, étant donné que la célébration d’un mariage, ce sont les témoins. A la mosquée comme dans les églises et temples, il y a des documents signés pour les attester. Il reste à voir le cas du mariage coutumier où l’on peut prévoir un document signé par une notabilité reconnue. Sinon cela crée des grosses dépenses pour au moins 2 mariages dont forcément celui de la mairie qui est officiellement reconnue ici au Faso. L’évolution du monde le recommande. D’ailleurs les mariages religieux ou coutumiers ont un effet social fort qui dissuadent le divorce facile. En milieu rural, sur 100 couples mariés, peut-être moins de 5 mariages célebrés à la mairie. Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez agréer, Mr le Ministre l’expression de la profonde gratitude de la majorité des mariés à la mosquée, à l’église, au temple et selon les coutumes.

  • Le 30 mars 2022 à 14:01, par Mafoi En réponse à : Burkina/Religion : Une journée chargée pour le ministre des affaires religieuses et coutumières

    Ce ministère dit "des affaires religieuses et coutumières" me fait penser à l’autre ministère que RMCK avait créé et que ces lieutenants-colonels putschiste l’ont repris à leur compte à savoir celui de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.En ce qui me concerne,ce sont des ministères creux,vaseux pour juste divertir la population burkinabè

    • Le 31 mars 2022 à 08:47, par kwiliga En réponse à : Burkina/Religion : Une journée chargée pour le ministre des affaires religieuses et coutumières

      Bonjour Mafoi,
      Parfaitement d’accord avec vous quant à l’inutilité de ces institutions, qui, outre le divertissement populaire, sont, n’en doutons pas, terriblement budgétivores.
      D’ailleurs, le lapsus de notre ministre : "« Il est naturel pour tout pays de rencontrer des problèmes », a dit le ministre, ajoutant qu’aucun n’est insolvable"m’apparait significatif.
      Si les problèmes sont insolubles, le peuple restera toujours solvable, pour satisfaire aux besoins d’institutions fantoches.
      D’ailleurs, le titre me fait marrer : "une journée chargée", pauvre gars, on va le plaindre.

  • Le 31 mars 2022 à 01:37, par Dibi En réponse à : Burkina/Religion : Une journée chargée pour le ministre des affaires religieuses et coutumières

    Après les bonnets rouges, nous avons droit maintenant aux bonnets blancs et djelaba longs ou courts de la République laïque du Burkina-Faso qui leur a trouvé la voix de la moraline religieuse en guise de moyen de reconquête-restauration de l’ordre néocolonial chez nous.
    On est impatient de voir où nous conduit cette impasse mortelle qui mène à tous les obscurantismes.
    Na an lara, an sara !
    La Patrie ou la mort !

  • Le 31 mars 2022 à 11:29, par epi En réponse à : Burkina/Religion : Une journée chargée pour le ministre des affaires religieuses et coutumières

    Avec ce ministère chargé des affaires religieuses, l’on doit s’ attendre à ce qu’il y ai des débats publics en lien avec Religion et Terrorisme dans les médias, notamment sur la télévision nationale. Tant qu’on aura pas le courage crever l’ abcès, devant les populations et les malfaiteurs, le terrorisme ne sera pas résorbé. Car un débat public aura l" avantage de faire comprendre aux terroristes que nous sommes au courant des intoxications et lectures biaisée qu’ils font de la religion.
    autrement, ce ministère ne servirait à rien

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