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Dori : Le MBDHP Séno commémore l’an 3 du drame de Yirgou

Publié le mardi 29 mars 2022 à 16h30min

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Dori : Le MBDHP Séno commémore l’an 3 du drame de Yirgou

Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) section Séno, a organisé le 26 mars à Dori une conférence publique. La rencontre qui tient lieu de commémoration de l’an 3 du drame de Yirgou a connu la présence de certaines victimes du drame et de la population sortie nombreuse.

Ce 26 mars 2022 est la journée choisie par le MBDHP Séno pour commémorer le troisième anniversaire du drame de Yirgou. C’est la salle multimédia de Dori qui a servi de cadre pour cette commémoration. Ont pris part à cette rencontre, certaines victimes de Yirgou présentes à Dori. Plusieurs associations et groupes sociaux, les représentants du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) étaient présents.

La commémoration a été ponctuée par une communication sur les violations des droits humains dans la région du Sahel, la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel. Cette communication a été donnée par le directeur régional en charge des questions de droits humains, Zakaria Bayoulou. En plus de cette communication, l’état des lieux et l’avancement du dossier Yirgou au niveau de la justice ont été expliqués au public par Boureima Dicko, un des responsables du CISC.

L’assistance lors de la conférence publique

Sur la position du dossier en justice, plusieurs questions de compréhension ont été posées par les participants notamment pourquoi tout ce temps pour un dossier comme Yirgou dont la résolution peut apaiser les cœurs ? Qu’est que l’ancien régime a fait pour l’avancée du dossier Yirgou ? Qu’est-ce qui empêche la justice de faire son travail pour que justice soit faite ?

Pour Abdoulaye Hoeffi Dicko, la situation de Yirgou qui traine est inacceptable. A l’en croire, durant 72 heures, des Burkinabè ont passé leur temps à tuer d’autres Burkinabè sous le regard complaisant d’un certain gouvernement. En tant que défenseur des droits humains, Abdoulaye Hoeffi Dicko affirme qu’il n’est pas là pour faire justice mais plutôt pour lutter pour que justice soit faite sur le cas Yirgou.

Hoeffi Abdoulaye Dicko président du MBDHP Séno

Cette commémoration, la 3e du genre, est une occasion selon lui d’interpeller le nouveau gouvernement. A l’entendre, le nouveau gouverneur a indiqué que dans son agenda, qu’il fera du respect des droits humains son cheval de bataille. Pour cela, le MBDHP Séno lui demande de prendre le dossier Yirgou à bras le corps. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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