La première à ouvrir le bal se nomme Latifatou Ouédraogo. Elle s’est penchée sur la « Gestion financière d’un établissement public de l’Etat : cas du Fonds d’appui au secteur informel ». La gestion financière s’élabore sur le budget. Toutes les personnes désireuses d’entreprendre doivent préalablement avoir un budget. Cela stipule qu’il faut élaborer son plan de financement et de travail dans le tableau de son budget. L’entrepreneur va ainsi savoir au bout de 12 mois si son activité est rentable ou pas. C’est une forme de traçabilité de toutes ses activités. L’impétrante a reçu la note de 17/ 2O. Les membres du jury ont apprécié positivement la qualité de son travail. Latifatou Ouédraogo s’est dit heureuse d’avoir obtenu son diplôme, option Finance-Comptabilité.

Latifatou Ouédraogo, son document en mains, est aux côtés des membres du jury

Au total, 8 étudiants sont passés à tour de rôle pour défendre leurs thèmes. Ils ont choisi des thématiques variées. Samira Guinko a soutenu sur la « Procédure de suivi des imports pour les sociétés minières : cas de la SCM logistics ». Sayouba Ouema a décortiqué la « Stratégie de distribution et de suivi client : cas de CIMFASO ». Gilberto Lankoandé s’est intéressé à « La communication évènementielle : cas de la RTB lors du Siao 2018 ». Aziz Saré de son côté a abordé la « stratégie de distribution des produits vestimentaires Faso Danfaso : cas de GSD SARL ».

Rihanata Dipama a fait un zoom sur la « Gestion de la relation client au sein de la Caisse populaire de Dapoya ». Mohamed Cissé a présenté comme thème, le « Traitement des opérations de la compense à la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce ». Julienne Nonguierma a clôturé le bal en traitant « L’évaluation des performances des agents dans les établissements publics de l’Etat : cas de l’ABNORM ».

Roger Yaméogo est le président du jury de toutes les soutenances de ce 24 mars 2022 au sein de l’ESC

De la théorie à la pratique

Selon le président du jury, Roger Yaméogo, il y a eu des documents qui sont bien maîtrisés, tandis que d’autres sont moyens. « Les 8 thèmes sont d’actualité. Les étudiants ont effectué trois mois de stage dans des entreprises. Ils ont établi un rapport des activités pratiques qu’ils ont fait en entreprise. C’est pourquoi ces entreprises sont venues les accompagner en ce jour de soutenance », s’est exprimé le directeur administratif de l’ESC, Ousséni Paré.

Ousséni Paré a expliqué que l’établissement a été créé en 2012 et officiellement ouvert en 2013

Cette série de soutenances en BTS est la 5e du genre, depuis que l’école a ouvert ses portes en 2013. Latifatou Ouédraogo n’a pas manqué de faire l’éloge de son université. « Je recommande cette école parce que j’y suis depuis ma première année. Je me suis même inscrite en master. Nous avons des encadreurs professionnels », a-t-elle argumenté.

L’Ecole supérieure de commerce forme en BTS et Licence en : Finance et Comptabilité, Economie, Transport et Logistique, Banque et Microfinance, Commerce International, Management des projets, Communication d’entreprise, Gestion des ressources Humaines et Marketing et Gestion commerciale. Elle délivre des Masters dans les filières suivantes : en Economie, Marketing et Communication, Banque et Assurance, Commerce International, Management des projets, Audit et contrôle de gestion, Gestion des ressources humaines et enfin en Finance. Onze de ses diplômes sont reconnus par le CAMES.

SB
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