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Filière miel au Burkina Faso : Un atelier d’actualisation du plan de surveillance des produits organisé à Manga

Publié le mercredi 23 mars 2022 à 19h02min

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Filière miel au Burkina Faso : Un atelier d’actualisation du plan de surveillance des produits organisé à Manga

Le chargé d’études au secrétariat général du ministère en charge de l’agriculture, Saïdou Sana, aux côtés du chef de projet du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’ouest-Volet Burkina Faso (PACAO-BF), Saydou Namanegue et du président du Secrétariat technique de l’apiculture (STA), Dasmané Traoré, a officiellement lancé l’atelier sur l’actualisation du plan de surveillance des produits de la filière miel au Burkina. C’était ce mercredi 23 mars 2022 à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud.

Ils étaient au total une quinzaine de participants à prendre part à cet atelier sur l’actualisation du plan de surveillance des produits de la filière miel au Burkina qui se tient du 23 au 25 mars 2022 à Manga. Durant trois jours, il sera question d’actualiser les documents du plan de surveillance des résidus de pesticides et d’antibiotiques dans le miel afin de répondre aux exigences de production en termes de qualité. Une occasion pour les organisateurs de présenter également aux participants la collecte des données de la production nationale du miel auprès de l’interprofession et de faire la synthèse du miel transformé en année et de la projection de la prévision de l’année en cours.

Saïdou Sana, chargé d’études au secrétariat général du ministère en charge de l’agriculture

Ainsi, en lançant officiellement l’atelier, le chargé d’études au secrétariat général du ministère en charge de l’agriculture, Saïdou Sana, a rappelé l’importance de sa tenue régulière, vue la place que la filière occupe désormais dans l’économie nationale, il faut travailler à pouvoir améliorer encore plus la qualité du miel burkinabè afin d’attirer plus d’investissements.

Quant au Secrétariat technique de l’apiculture, Dasmané Traoré, c’est une activité de routine qui se tient chaque année afin d’introduire les nouvelles données existantes pour le rendre beaucoup plus opérationnel et en lien avec les réalités du moment. Ce qui permet au Burkina, dit-il, de garder sa place parmi les six pays africains sur les 56 qui sont autorisés par l’Union européenne à vendre leurs produits sur son espace. « Et cela est un privilège pour le Burkina de faire partie de ces pays au niveau de l’Afrique. C’est pourquoi l’actualisation du plan est une obligation, parce qu’il permet aussi d’avoir une idée d’ensemble de la qualité du miel burkinabè, quant à l’absence des résidus de pesticide, d’antibiotique et de métaux lourds dans le miel pour rester dans le conseil des nations », indique le président.

Dasmané Traoré, Secrétariat technique de l’apiculture

De ce fait, la mise en œuvre de ce plan de surveillance vise, selon Dasmané Traoré, à améliorer la qualité des produits de la ruche en vue de développer les marchés d’exportation. L’autre objectif visé par ce plan, poursuit-il, c’est d’établir un système de traçabilité, ainsi que, des critères de qualité des miels produits au Burkina.

C’est pourquoi, selon le chef de projet du PACAO, Saydou Namanegue, il est important que le STA puisse accompagner la mise en place des différentes activités pour que dans les années à venir, l’on ne puisse pas dire que le miel burkinabè n’est plus de qualité et qu’on ne peut le commercialiser dans les pays européens. « L’idée, c’est que les activités que le PACAO mène puisse aider les acteurs et qu’on ne reproche pas un jour au miel burkinabè d’être de mauvaise qualité, etant donné que l’apiculture est aujourd’hui une filière porteuse », a laissé entendre le chef de projet.

Une grande dynamique

Selon le secretaire général de l’interprofession miel Burkina Faso, Cyr A. Zongo, depuis l’avènement du PACAO avec l’implication du STA, il y a eu une grande dynamique au niveau de la filière miel et tous sont unanimes qu’ils doivent aller vers la qualité pour le Burkina et pour les autres pays dont l’Union européenne au sein de laquelle, le BF a la chance d’exporter ses produits.

Saydou Namanegue, chef de projet du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest-Volet Burkina Faso

Ayant bénéficié d’un certain nombre d’accompagnement, aussi bien, dans le renforcement des capacités qu’en matière d’équipement, et ce, grâce au PACAO, à l’UE et la Chambre de commerce et d’industrie, l’interprofession ne peut qu’être reconnaissante, rappelle-t-il, avant d’ajouter que c’est grâce à tout ce travail que la filière miel est en train de monter en puissance et elle contribue aujourd’hui de façon significative à l’économie nationale. Et l’interprofession à travers son secretaire général a saisi l’occasion pour plaider pour que les nouvelles autorités puissent accompagner cette dynamique.

Acteurs de l’apiculture burkinabè et bailleurs de fonds s’unissent pour hisser la filière miel

Ainsi cela permettra, souligne-t-il, d’atteindre l’objectif fixé qui est de faire de la filière miel, une filière porteuse qui rayonne et qui est compétitive au niveau national comme international. « Et cela va passer par plusieurs actions notamment l’érection du secrétariat technique en secrétariat permanent pour qu’il y ait cet appui permanent qui contribuera à hisser la filière », foi de Cyr Zongo.

Toutefois, rappelons que cet atelier organisé par le STA s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest-volet Burkina Faso (PACAO-BF). Un programme financé par l’Union européenne et exécuté par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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