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Dori : Elèves et étudiants échangent sur leur rôle dans la reconstruction du vivre ensemble

Publié le lundi 21 mars 2022 à 16h30min

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Dori : Elèves et étudiants échangent sur leur rôle dans la reconstruction du vivre ensemble

Le consortium tripartite Union fraternelle des croyants de Dori (UFC), Centre diocésain de communication de Ouahigouya et Association pour le développement des communautés villageoises de l’Est, a organisé le 19 mars 2022 à Dori une causerie aux profits des élèves des lycées et collèges et étudiants de Dori. Le thème principal de ce thé-débat portait sur rôle et place des jeunes dans la reconstruction du vivre ensemble. L’activité s’inscrit dans le cadre du projet Promotion du dialogue interreligieux et du vivre ensemble au Burkina Faso PRO_DIVE

Ce 19 mars 2022 à Dori, le consortium UFC / Dori, le Centre diocésain de communication de Ouahigouya et l’Association pour le développement des communautés villageoises de l’Est à travers le chef de file l’UFC Dori a organisé un thé-débat au profit des élèves et étudiants de la ville de Dori. La rencontre a connu la présence de plusieurs élèves de la ville. Le rôle et la place des jeunes dans la reconstruction du vivre ensemble était le thème au centre de la causerie. Un thème qui a suscité de la curiosité et des questions chez les élèves.

Pour certains, la question concernant le vivre ensemble devrait être enseignée dans les écoles afin de permettre une cohésion sociale à la base. Pour eux, cela pourrait éviter beaucoup de choses à savoir la stigmatisation, la radicalisation… Par contre d’autres demandent à savoir ce qui est fait par l’Etat burkinabè pour vaincre totalement le terrorisme et permettre un mieux vivre au Burkina. A cette question, Quantin Privat Bayala, qui a entretenu les jeunes sur la question du vivre ensemble, a indiqué plusieurs mesures qui sont prises ou sont en train d’être prises par l’Etat pour venir à bout de l’hydre terroriste, à travers des spots radiophoniques et télévisuels, des microprogrammes dans les différents médias pour sensibiliser la population sur la cohésion sociale et le vivre ensemble. Des rencontres et ateliers sur la cohésion sociale et l’effort des forces de défense et de sécurité sur le terrain sont aussi réalisés.

Les élèves à la causerie

La région du Sahel traverse une période d’insécurité jamais égalée depuis 2015. Cette région qui était citée comme un modèle de vivre ensemble ou les populations vivaient pacifiquement est aujourd’hui dans l’impasse souligne M. Bayala. On assiste selon lui à des violences sociales, à de la haine, à de l’intolérance et à des conflits intercommunautaire et interreligieux. Pour lui, le but aussi de la rencontre est de présenter à ces élèves la situation dans laquelle le Sahel vit aujourd’hui et leur donner des rudiments sur les concepts qui permettent le vivre ensemble. Pour que chacun puisse jouer son rôle dans la reconstruction du vivre ensemble, Quantin Privat Bayala estime qu’il faut que ces élèves aient d’abord des prérequis. Ces prérequis selon lui sont : la formation, l’information sur les valeurs de la société, la lecture, la culture même du vivre ensemble sans une différence de race, de religion ni d’ethnie.

Quantin Privat Bayala, communicateur

Amadou Boureima, chargé de communication de l’association des élèves et étudiants ressortissants de l’Oudalan, estime que ce thé-débat a été d’un grand apport pour lui. A l’en croire, il a appris beaucoup de choses sur le vivre ensemble à travers la communication sur le thème central. A l’entendre, la situation sécuritaire oblige les jeunes engagés à militer dans des associations prônant la cohésion sociale. Pour ce thé-débat, Amadou Boureima promet de donner de bons exemples aux élèves pour que ceux-ci soient des modèles et des bâtisseurs du vivre ensemble dans la région du Sahel.

Ce thé-débat au profit des élèves et étudiants fait suite à l’atelier régional organisé au profit des communicateurs et des éducateurs sur les mécanismes endogènes de gestion de conflits et sur le traitement de l’information religieuse.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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