Special Olympics poursuit sa croisade contre la violation des droits des personnes déficientes intellectuelles. Après les journalistes, les responsables de l’ONG ont initié une formation au profit des coaches. Ils étaient une soixantaine à prendre part à la formation.

Pour la directrice exécutive nationale de Special Olympics, Annick Pikbougoum, il s’agissait de donner aux coaches les connaissances pour une meilleure prise en charge du public cible. « La formation au profit de nos coaches entre en droite ligne avec ce qui avait déjà été entamé le weekend à l’endroit des hommes. Son objectif est d’outiller davantage les hommes de terrain afin qu’ils aient ce minimum pour pouvoir continuer le travail sur le terrain », a-t-elle indiqué avant d’ajouter qu’ils pourront aussi utiliser ces arguments pour travailler localement avec les autorités de leurs régions afin de bénéficier de l’accompagnement de la structure déconcentrée ou décentralisée pour faciliter leur travail sur le terrain.

Annick Pikbougoum, directrice exécutive de Special Olympics Burkina

Les participants viennent des 35 sous-programmes de Special Olympics Burkina. En tant que bras exécutants de l’ONG, cette formation, selon eux, vient à point nommé parce qu’elle va leur permettre de mieux accomplir leurs tâches sur le terrain. « Cette formation est la bienvenue parce que nous avons appris beaucoup de choses sur la déficience intellectuelle, la protection et les droits des personnes vivant avec un handicap, la technique de plaidoyer. La formation va nous permettre de mieux les encadrer, leur apporter notre soutien tant au niveau de l’école et au niveau social », s’est réjouie Adeline Bougouma/Ilboudo, institutrice à l’école Saaba B et coach de Special Olympics.

Ils ont appris, au cours de la formation, les techniques de plaidoyer, la protection et les droits des personnes vivant avec un handicap. Par ces modules, les formateurs ont apporté le maximum d’informations aux stagiaires. « Nous attendons qu’ils soient les relais sur le terrain. Nous voulons qu’il y ait un changement de comportements par rapport à l’exclusion de ces personnes handicapées. Une fois qu’ils utilisent la technique de plaidoyer, nous devons constater le changement sur le terrain », a conclu Pascal Kaboré, l’un des formateurs.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net