Selon la commissaire principale de police, chef de service de la Brigade régionale de protection de l’enfant Fatoumata Zoré/Ouédraogo, représentante de l’Association des fonctionnaires féminins de la police nationale du Burkina Faso, de nombreux foyers, au lieu de constituer un environnement de sécurité et de bien-être pour les enfants, se retrouvent être des lieux d’exposition de ces derniers à différents maux de la société tels que les fugues, la délinquance juvénile, l’extrémisme violent, la consommation de stupéfiants –avec ses corollaires…

Fatoumata Zoré/Ouédraogo, commissaire principale de police, chef de service de la Brigade régionale de protection de l’enfant, représentante de l’Association des fonctionnaires féminins de la police nationale du Burkina Faso

Cette fuite de responsabilités des parents peut engendrer, entre autres, l’enrôlement des enfants par des groupes armés terroristes.

Elle souligne par ailleurs que la célébration du 8-Mars constitue avant tout pour elles une journée de réflexion pour pouvoir ensemble réfléchir et proposer des solutions aux difficultés qu’elles rencontrent. C’est dans ce sens que l’association a bien voulu organiser cette conférence relative à l’éduction des enfants afin que, dit-elle, « avec ce thème, les parents que nous sommes tirons leçons des enseignements qui nous serons donnés pour pouvoir les utiliser dans nos différents foyers et pouvoir éduquer des enfants qui seront des modèles pour la société ».

Les participants

S’adressant à ses collègues policières, elle les a invitées à une écoute attentive et l’application des conseils du conférencier pour qu’en plus de leur travail, de leurs fonctions qu’elles soient aussi à l’écoute de leurs enfants, ne pas seulement au service s’occuper des enfants des autres pendant que chez soi-même à la maison les enfants partent à la dérive.

Yacouba Ouattara, commandant CRS, représentant du directeur régional de la police nationale

Il a été donc question, selon Jean Bosco Kaboré, psycho-thérapeute et animateur de la conférence d’échanger avec les participants sur les caractéristiques des conflits, quels sont les besoins basiques. Il abordera également l’éducation des enfants, les besoins affectifs, les besoins spirituels car dit-il, « à une étape d’immaturité, d’ignorance, il faut comprendre la psychologie de l’enfant ».

Jean Bosco Kaboré, psycho-thérapeute, conférencier

Il a aussi été question des nécessités basiques de l’être humain et comment concilier vie familiale et vie professionnelle pour permettre aux femmes d’avoir des repères et des indicateurs. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net