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Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

Publié le jeudi 3 mars 2022 à 22h35min

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Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

Ce jeudi 3 mars 2022, une marche pour l’annulation de la convention révisée portant gestion du chemin de fer avec SITARAIL / Bolloré a été organisée. Du rond-point de la bataille du rail au ministère du Transport, en passant par SITARAIL, les manifestants ont battu le pavé pour dénoncer cette convention.

Le poing levé comme pour dire non, pancartes en mains, visages froissés, voici quelques images à retenir de la manifestation de ce jeudi 3 mars 2022. Jeunes, anciens, artistes, activistes, commerçants, travailleurs,… étaient mobilisés avec un seul mot d’ordre : « Bolloré dégage ! » Ces centaines de manifestants révoltés demandaient que la convention entre l’État burkinabè et la société française Bolloré soit purement et simplement annulée. Les manifestants disent ne pas comprendre comment une seule famille peut mettre à mal l’activité de milliers de Burkinabè. « Bolloré a licencié nos frères sans payer leurs droits, il a interdit au train de faire escale dans les communes pour ravitailler nos mamans en provisions », a affirmé Grand docteur, un artiste musicien.

Daouda Ilboudo, président de la coordination des riverains de la gare SITARAIL de Ouagadougou

Selon Daouda Ilboudo, président de la Coordination des riverains de la gare ferroviaire à Ouagadougou, aujourd’hui il est reproché à Bolloré sa volonté affichée de revendre sa filiale SITARAIL à un groupe Italo-MSP (Movimento sportivo populare Italia). « Pourtant, le contrat de concession a été signé entre l’Etat burkinabé et Bolloré. Certes, le milliardaire français peut revendre sa filiale mais en tenant compte des clauses du contrat qui exigent qu’il remette d’abord le contrat de concession à l’Etat burkinabé avant de procéder à la vente de sa filiale SITARAIL. Le hic est que cette filiale a des engagements avec le Burkina. Donc, si nos dirigeants n’ouvrent pas l’œil, MSP va acheter la faitière du chemin de fer sans tenir compte des dettes que Bolloré envers l’Etat burkinabè qui s’élèvent à plus de cinq milliards de francs CFA et pour les lancements, il doit près de deux milliards de francs CFA. C’est le sang et la sueur de nos aïeux qui ont été versés sur le champ de la bataille du rail », commente-t-il.

Certains accusent Bolloré d’être en partie responsable du recul économique du Burkina Faso. A ce titre, Dr Nestorine Sangaré, une des organisatrices de la marche, déplore le fait que certains engagements signés ne soient pas respectés. « A cause de la rapacité venue de loin, nous nous sommes retrouvés anéantis économiquement. Bolloré devait assurer l’exploitation technique et commerciale des services ferroviaires de marchandises et voyageurs sur l’axe ferroviaire Abidjan-Kaya. Mais aujourd’hui, les wagons sont monopolisés et nos commerçants ne peuvent plus exporter leurs marchandises en Côte d’Ivoire. Bolloré devait investir 400 millions d’euros pour réhabiliter le chemin de fer, chose qui n’a pas été faite. Il y a des manquements graves dans plusieurs clauses contractuelles relatives au paiement des droits d’usage et des dettes d’investissement. En plus de cela, des hommes et des femmes ont connu une mort précoce car accablés par la pauvreté. Des familles entières se sont appauvries. Neuf gares ont été fermées », assure Mme Sangaré, rejetant la faute à Bolloré.

Elle exige que la gestion du chemin de fer burkinabè soit entièrement remise aux Burkinabè. Elle dira à cet effet qu’« en tant que citoyens du Burkina Faso, nous demandons l’annulation de la convention révisée qui est actuellement le document légal qui lie SITARAIL aux Etats et l’engagement de poursuites judiciaires pour les manquements observés au cours des 27 années de votre gestion scabreuse ».

Dofinitta Augustin Khan
Erwan Compaoré (Stagiaire)

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 mars 2022 à 20:47, par Tamou En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Quoi, au pays de Thomas Sankara, on ne sait pas écrire "à bas !", ce cri révolutionnaire ?...

  • Le 4 mars 2022 à 00:01, par Dibi En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Le Burkina-Faso, comme la plupart des Etats africains manque totalement de vision stratégique quant à l’aménagement de leur espace territorial national au plan de son équipement en infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et hubs logistiques.
    Les politiques manquent de cadres compétents sur qui s’appuyer pour éclairer leurs décisions de gestion, d’administration et de mise en place des schémas directeurs d’aménagement et de mise en place des infrastructures.
    C’est sous le Satrape Compoaré Kouacou que la RAN est devenue SITARAIL par le moyen d’une privatisation brouillonne, voire maffieuse au profit de l’oligarque Bolloré. Une privatisation qui ne finit pas d’interroger, car restée célèbre, parce que maladroitement assortie d’une convention de suivi juridique et gestionnaire d’Etat failli et peu sérieux.
    Ici, c’est une commission de privatisation réunie à la sauvette, contre l’avis des travailleurs, qui s’est contentée de solder à Bolloré un Patrimoine national pour 1 Franc symbolique et sans autres exigences conventionnelles particulières.
    Résultat, l’oligarque s’est contenté de gérer la chose à minima, dans le sens de ses profits : des infrastructures (matériel et personnel) en état d’usure et d’obsolescence avancée ; et le projet de cession futur par OPA (Offre Publique d’Achat) à un autre segment italien du Grand Capital, sans autres considérations quant aux obligations vis-à-vis de l’Etat Burkinabè et des travailleurs livrés ici, comme de la matière première ou du minerai au prochain oligarque intéressé.
    Comment peut-on accepter que soit bazardé telle une dépouille, ce Patrimoine, construit à l’huile de coude par nos Grands-parents et arrières Grands-parents au temps colonial. Et cédé pour 1 Franc CFA symbolique à Bolloré ? On est écœuré d’apprendre, que celui-ci, sans autres preuves de valorisation infrastructurelle réelle, s’apprête à réaliser une OPA de survalorisation financière sur ce Patrimoine !
    Jusqu’ici et depuis cette privatisation maffieuse du temps de Kouacou Compaoré, Kaboré RMC., C. Simon et tous les autres, on peine à voir les retombées et bénéfices réels escomptés par le pays. Tant les gares, les moyens roulants, la voie, le ballast..., tombent en état de délabrement total. Jusqu’au personnel.
    A qui la faute ?
    A l’Etat et aux élites incompétentes en charge de ce patrimoine sauvagement privatisé.
    A l’incompétence et la corruption des personnels techniques et administratifs chargés du bon fonctionnement et entretien de tout le rail au pays.
    A l’absence flagrante d’une politique ferroviaire laissée à la seule appréciation mercantile de concessionnaire-exploitant : Bolloré et le prochain repreneur.
    C’est comme tout le reste dans le pays : nos cimetières-champs de patates sans entretien et plan d’occupation, comme nos gares et voies ferrées sans entretien, etc...
    L’élite, la classe politiques, les dits intellectuels ,... peu sont sensibles aux Patrimoines, à la Culture, aux Lieux de mémoire, à l’Environnement, à l’Avenir de nos sociétés et du pays.
    Ce qui intéresse beaucoup, c’est d’abord leurs poches. C’est l’argent, même acquis par la corruption et l’incompétence politique et professionnelle.
    Et c’est bien dommage, mais pas étonnant quand on sait que Bolloré, Bouygue, Lafarge, Orange, EIfage,.., ont l’oreille de nos chefs d’Etats Françafricains sont dans leurs poches et auxquels ils cèdent en monopole et à gérer à leur guise, nos ports, nos réseaux ferroviaires, nos réseaux de téléphonie,…, bref, nos infrastructures stratégiques de développement de la Nation !
    Na an lara, an sara !
    La Patrie ou la mort !

    • Le 4 mars 2022 à 13:36, par SOME En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

      Les politiques manquent de cadres compétents sur qui s’appuyer pour éclairer leurs décisions de gestion, d’administration et de mise en place des schémas directeurs d’aménagement et de mise en place des infrastructures
      non le burkina et l’afrique) n’en manque pas du tout ! ce qui manque c’est la notion de patriotisme, de bien commun, d’amour du prochain etc qui fait que l’on ne voit pas que soi mais dans une perspective plus large. Epicure n’a-t-il pas dit que tout plaisir n’est plaisir que parce qu’il s’etend sur les autres ? Or nous en afrique nos elites ne voient qu’eux et eux tout seuls, pas meme pour le lendemain.
      Non notre probleme n’est pas une affaire de competence mais de moralité : une pourriture attire tous les charognards qui sentent la pestilence de tres loin et fondent dessus. Voyez comment tout le monde entier se precipite en afrique, aujourd’hui tout comme au 16e siecle. aujourd’hui ce n’est plus quelques pays, c’est tout le monde entier pour se partager la peau de l’afrique
      l’afrique a de la competence ; mais l’afrique manque de conscience morale chez son elite en particulier. L’INTEGRITE c’est le point de depart pour lancer un pays sur la rampe
      SOME

  • Le 4 mars 2022 à 04:20, par Burkina Faso En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Parfaitement d’accord avec vous Tamou ! Et il y a même d’autres fautes : pouris (pourris) / au (aux) FDS et VDP / Vive la révolution (Révolution). Entre nous, cela ne fait pas sérieux pour une cause aussi noble !

  • Le 4 mars 2022 à 08:42, par Beoneré En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    C’est à travers la résolution de ce genre de défis que nous allons juger les nouvelles autorités. Le Burkina appartient aux Burkinabé et nous avons des hommes intègres capables de gérer le chemin de fer.
    Le chemin de fer est très stratégique , et devrait être majoritairement contrôlé par l’Etat.

  • Le 4 mars 2022 à 08:52, par PIONG YANG En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    « Tamou », il y’a pire dans ce pays. On peux exhiber sa malhonnêteté, se faire filmer et passer à la télé. C’est ça le Faso d’aujourd’hui.

  • Le 4 mars 2022 à 09:50, par kwiliga En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Voilà un juste combat, que je cautionne et encourage !
    Un gouvernement issu d’un coup d’état sera-t-il légitime pour le mener ?

  • Le 4 mars 2022 à 10:14, par One punch burkinbilaman En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Il s’agit sans doute de groupuscules d’activistes financés par la Russie pour essayer de faire comme au Mali, c’est à dire faire croire que tous nos problèmes sont liés à la France et à ses agissements ou sociétés.

    heureusement que les burkinabe ont majoritairement compris que toutes les causes et les solutions sont en nous même. Chasser la france et par la même tous ses partenaires pour s’accrocher à la russie qui va au devant de grandes turbulences ne profitera pas à long terme au pays. Nous devons faire preuve de plus d’intelligences.

  • Le 4 mars 2022 à 11:01, par Regard En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Bonjour et félicitation pour l’initiative de la structure qui a organisé ladite marche qui se veut engagée.
    Par cette initiative louable vous attirez l’attention de tout un peuple et ses dirigeants sur l’impérieuse nécessité de se réveiller, de prendre d’avantage conscience sur la nécessité de défendre ce riche patrimoine de nos aïeux (le chemin de fer) afin d’en tirer profit et de le léguer à notre postérité. c’est un devoir pour nous aujourd’hui de nous assumer.
    Franchement je tire mon chapeau pour le courage et la persévérance de Dr Nestorine SANGARE dont le noble combat ne sera pas vain.
    Félicitation également pour le staff qui l’accompagne et pour la mobilisation des différents acteurs et de la population qui va grandissante, n’en déplaise au mépris de la société BOLLORE qui a refusé de recevoir et d’écouter les marcheurs.
    Vive le peuple en lutte ! la victoire est inéluctable.

  • Le 4 mars 2022 à 11:04, par Bobo En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Désolant tout de même. Cette première image n’a rien à voir avec les objectifs de la marche. En plus la banderole est truffée de fautes...et dire que c’est un collectifs d’organisations qui l’a conçue...

  • Le 4 mars 2022 à 11:09, par Claude En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    @ One punch burkinbilaman
    Cher internaute, pour une fois je ne pense pas que ces manifestations soient manipulées par la Russie.
    Les manifestations contre la France commanditées par la Russie sont facilement reconnaissables car on y retrouve les termes de génocide ou de nazis. Ce sont ces mêmes termes qu’utilise Poutine dans sa propagande contre l’Ukraine.
    Ce combat contre Sitarail et donc contre Bollore est juste et légitime.
    Pour avoir utilisé ce mode de transport entre Abidjan et Ouagadougou, on prend vite conscience de la vétusté de la voie et des équipements.
    C’est une véritable honte.
    Ce sujet est complexe car il implique également la Côte d’Ivoire et le copinage entre Bollore et Ouatara n’est un secret pour personne.
    Bollore cède une partie de ses activités en Afrique, donc il faut bien mettre la pression sur le repreneur ou bien nationaliser ce réseau dans toutes ses composantes.

  • Le 4 mars 2022 à 11:12, par katobala En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    Wallay la France est déjà partie et avec son français aussi, abas ! abas ! hééhiiiii a bat ! cas même vous aussi chers marcheurs ok je passais excellente journée

  • Le 4 mars 2022 à 19:24, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Chemin de fer au Burkina : Des manifestants protestent contre la convention révisée qui lie l’Etat à Bolloré

    @one punch burkinbilman et @claude : Vous êtes sur la bonne voie. Ma lecture (qui n’engage que moi) va cependant plus loin, et si elle n’implique pas la Russie, reste hélas dans la mouvance complotiste.

    En fait, avec le putsch au Mali, et l’utilisation de la rhétorique "africaniste" de Assimi Goïta, Choguel Maïga et compagnie pour se faire passer pour des héros de la lutte émancipatrice contre le néo-colonialisme, certaines personnes ont compris que le patriotisme, le sentiment anti-français et le panafricanisme pouvaient être utilisés pour promouvoir sa propre cause.

    Le gouvernement de Roch Kaboré avait déjà remis en cause les conditions très discutables de l’exploitation de SITARAIL, notamment le non respect de ses engagements d’investissement. La question consiste donc à savoir si le régime du MPSR va continuer dans ce sens et rompre le contrat ou faire machine arrière en faveur des intérêts de Bolloré. Les capacités de corruption massive de ses dirigeants ont déjà été vues dans toute la sous région.

    Mais pour autant, nos manifestants sont-ils de bons patriotes agissant de bonne foi pour une solution nationale ? On peut en douter. En effet, un des principaux clients de SITARAIL est une société de droit burkinabè qui possède des wagons-citernes, dont elle paye la traction depuis les dépôts de gaz et de carburant d’Abidjan jusqu’aux infrastructure de la SONABHY à Bingo au Burkina. Cette entreprise a gagné beaucoup d’argent de cette façon depuis Blaise Compaoré.

    Elle appartient à un groupe diversifié qui de la vente de véhicules originelle s’est diversifiée dans l’hôtellerie, le transport, la distribution de cigarettes, la téléphonie mobile et dernièrement la banque. Ce groupe serait parait-il très intéressé de reprendre l’exploitation du chemin de fer, et essaierait donc de l’obtenir par l’influence tout azimut.

    Comme les récents développements politiques au Mali et au Burkina ont mis en évidence le pouvoir de la rue, ce groupe et ses alliés peuvent penser à utiliser ce levier pour parvenir à leurs fins. En effet, si la solution nationale est retenue, elle est pratiquement la seule à pouvoir y prétendre.

    Le groupe s’appelle "Planor Afrique" et appartient à l’homme d’affaire Apollinaire Compaoré. Il a une sœur qui s’appelle Nestorine Compaoré/ Sangaré, ancienne ministre et activiste. Son association et celles qui ont initié cette marche ont opportunément soutenu l’avènement du MPSR.

    Visiblement, il s’agirait ici de justifier la rupture brutale à venir du contrat de Bolloré par les nouvelles autorités, afin qu’elle soit applaudie comme une décision "patriotique" et non une réattribution de l’affaire à des intérêts "amis".

    Dit en français facile, est ce que tout simplement notre "Nesto" nationale ne fait pas du bruit juste pour que ses nouveaux "amis" du MPSR donnent l’exploitation du rail à son kôrô ? Wait and see...

    Mais évidement, quand on est pressé, on fait un peu n’importe quoi, comme des panneaux couteux mais pleins de fautes, ou d’aller à une marche aux motivations "économiques" avec des T-shirt siglés "MPSR".

    De la même façon que le conseil constitutionnel a "légalisé" le coup d’état comme mode d’accession au pouvoir, on va bientôt généraliser les manifestations de rue comme mode "d’expression du peuple" et de justification des décisions discutables.

    On appelle cela du populisme, et ça n’a donné de bons résultats nulle part au monde...

    N.B. : Vous aurez remarqué que les OSC qui ont battu le pavé pour faire partir Roch Kaboré ou qui ont très tôt soutenu le coup d’état ont des ailes ces derniers temps. Alors qu’elles rasaient les murs et que certaines étaient inconnues, elles organisent assemblées générales, marches, concerts ou distribution de vivres et j’en passe, le tout avec de multiples couvertures médiatiques. Comme si subitement elles disposaient de beaucoup de moyens, venus d’on ne sait où... (Je n’ai pas dit nom de quelqu’un !)

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