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Lutte contre l’insécurité à Ouagadougou : Cinq présumés malfrats dans les filets de la police nationale

Publié le mercredi 2 mars 2022 à 21h30min

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Lutte contre l’insécurité à Ouagadougou : Cinq présumés malfrats dans les filets de la police nationale

La police nationale a annoncé sur sa page Facebook, ce jeudi 3 mars 2022, avoir mis le grappin sur cinq présumés malfrats dont l’âge est compris entre 16 et 40 ans. Selon les limiers, ils opéraient dans trois réseaux différents. Deux d’entre eux ont été déjà déférés, toujours selon la police nationale. Nous vous proposons l’intégralité du communiqué.

Face au phénomène de l’insécurité qui est en pleine vogue, la Police Nationale, fidèle à son sacerdoce de protection des personnes et des biens, s’attèle au quotidien pour plus de paix et de quiétude dans nos cités.

Dans cette dynamique, à travers le Commissariat Central de Police de la Ville de Ouagadougou, elle vient de mettre fin aux activités malsaines de cinq (05) présumés délinquants qui écumaient la capitale burkinabè et parmi eux, deux (02) ont été déjà déférés.

Evoluant au sein de trois (03) réseaux différents, ces présumés malfrats, dont l’âge est compris entre 16 et 40 ans s’adonnaient à plusieurs types d’infractions.

Le premier groupe, formé d’un binôme, s’était spécialisé dans les vols à main armée et les vols avec effraction. Ils opéraient tard la nuit, dans les endroits isolés et mal éclairés de plusieurs quartiers tels Toeyibin, Patte-d’Oie et Pissy.

Le second réseau est composé de présumés escrocs agissant en bande organisée avec des complices résidant dans un pays voisin. Ses membres, grâce à un stratagème dont eux seuls ont le secret, parvenaient à convaincre leurs victimes qu’elles pouvaient devenir riches en achetant des billets noirs qui, une fois lavés, deviendraient de vrais billets de banque.

La dernière bande est composée d’individus spécialisés dans la confection, le transport et l’écoulement de faux timbres fiscaux. A l’aide d’un imprimeur implanté à l’étranger, ils faisaient imprimer à grande échelle des timbres fiscaux à moindre coût qu’ils convoyaient à Ouagadougou pour ensuite être vendus sur le marché.

Au moment de l’interpellation de tous ces présumés malfrats, il a été saisi entre leurs mains un pistolet automatique, cinq (05) motos, 64.900 faux timbres fiscaux évalués à près de 28.000.000 FCFA, un lot important de billets noirs, des coupures de faux billets de 5.000 FCFA et plusieurs autres objets.

La Police Nationale tient une fois de plus à renouveler ses remerciements à l’ensemble des citoyens pour leur collaboration qui a permis d’atteindre ce résultat. Elle saisit encore l’occasion pour réitérer son invite aux populations à plus de vigilance autour d’elles et à continuer la dynamique des dénonciations des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

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Source : Page Facebook de la police nationale

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Vos commentaires

  • Le 3 mars 2022 à 09:13, par SOS En réponse à : Lutte contre l’insécurité à Ouagadougou : Cinq présumés malfrats dans les filets de la police nationale

    je pense que le temps est venu et est propice pour passer à la fermeté. Pour les timbres fiscaux par exemple, le Code général des impôts dispose que pour la vente des timbres fiscaux, il faut être détenteur d’un agrément et de l’avis du Ministère en charge des finances. Mais nous constatons impuissant à la vente de ces timbres dans toutes les rues de Ouagadougou, même des boutiquiers, des vendeurs d’eau de gâteaux et d’unités qui rodent dans les coins où l’usage de ces timbres est beaucoup sollicité. il faudra que le MPSR siffle la fin de la récréation à ce niveau. je propose par exemple au niveau du Palais de justice, du Commissariat central de police et de la DGTTM, qu’il soit hérité des guichets uniques de vente de timbres fiscaux avec obligation faite à l’usager du service public d’y acheter son timbre sous peine de rejet. Au niveau de la cour derrière la DGTTM, il peut être érigé cinq ou dix guichets unique à cet effet. il est temps d’assainir le milieu. c’est une contribution.

  • Le 3 mars 2022 à 11:32, par KOUDOUGOU YILKE AUGUSTIN En réponse à : Lutte contre l’insécurité à Ouagadougou : Cinq présumés malfrats dans les filets de la police nationale

    Félicitations et merci bien à la Police pour ce travail de Titan. Mais c’est dommages que ça ressemble à un travail de perpétuel recommencement au regard de la suite en Justice. Des repris de justice, si non des qualifiés de prisons. Que faire ?

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