Insécurité dans le Soum : « Si rien n’est fait, le Burkina vivra l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire », Drissa Badini
Les Organisations de la société civile (OSC) de la province du Soum appellent les nouvelles autorités, les organisations humanitaires et les personnes de bonne volonté à se pencher urgemment sur la crise sécuritaire et humanitaire que vivent les populations de cette partie de la région du Sahel. Leur cri de cœur a été lancé au cours d’une conférence de presse organisée ce dimanche 27 février 2022, à Ouagadougou.
« Depuis plus de six semaines, la ville de Djibo est sous blocus des hommes armés qui l’ont encerclée pour maltraiter les civils. Plus rien n’entre ni ne sort. Aucun camion de vivres, de carburant ou de médicaments ne peut entrer dans la ville. Les installations de l’ONEA ont été détruites par les terroristes », a dépeint Drissa Badini, porte-parole des OSC du Soum.
- Idrissa Badini, porte-parole des OSC de la province du Soum.
Selon lui, l’aide humanitaire ne parvient plus aux populations, car les routes sont contrôlées par des hommes armés. Les organisations humanitaires qui sont sur place font des pieds et des mains pour ravitailler les populations en eau et en produits de première nécessité, a-t-il indiqué. Mais présentement, rien ne va sur le terrain car il n’y a aucun accès au chef-lieu de la province du Soum, a déploré M. Badini.
Selon le conférencier, les populations reconnaissent que les nouvelles autorités ne sont pas encore bien installées, mais si cette situation que connaît le Soum perdure, le Burkina Faso risque de vivre l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire, parce que des femmes et des enfants vont mourir dans les conditions les plus atroces jamais vues.
- Les participants à la conférence de presse.
Pour soulager les populations, les OSC initiatrices de la conférence de presse proposent quelques solutions d’urgence : le ravitaillement de la ville en vivres, en médicaments et en carburant sous escorte militaire dans un bref délai ; le rétablissement des réseaux de téléphonie mobile ; une opération de sécurisation de l’axe Kongoussi-Djibo, etc. Elles lancent enfin un appel à la solidarité générale.
Pour finir, Drissa Badini a rappelé que ce sont plus de 200 000 âmes qui sont menacées de famine et de soif.
Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 27 février 2022 à 22:48, par Le musulman En réponse à : Insécurité dans le Soum : « Si rien n’est fait, le Burkina vivra l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire », Drissa Badini
Mr BADINI, il ya 7 ans environs, vous sembliez fiers de faire parler de vous comme une ville prête à donner des leçons de morale au reste du Burkina en tolérant les Djihadistes dans vos familles et vos mosquées, encensant les prêches enflammés de l’Imam DICKO. Voilà qu’aujourd’hui, ce sont vos propres frères et vos propres co-religionnaires vous torturent à volonté. Oui, vous avez voulu faire du tort au pouvoir en place de l’époque mais ça se retourne contre vous aujourd’hui. Ainsi va la vie car le traître n’est generalement pas loin de sa victime.
2. Le 28 février 2022 à 07:37, par LE SAHELIEN En réponse à : Insécurité dans le Soum : « Si rien n’est fait, le Burkina vivra l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire », Drissa Badini
Le musulman votre manière de parler n’est pas du tout bien. Au soum y a des gens qui n’ont jamais connus Dicko et même si c’était le cas se sont des burkinabè comme toi et moi.
A défaut de trouver une solution si vous n’avez rien à dire, vous pouvez les encourager. Excusez moi SVP.
3. Le 28 février 2022 à 07:48, par JOHN En réponse à : Insécurité dans le Soum : « Si rien n’est fait, le Burkina vivra l’une des pires catastrophes humanitaires de son histoire », Drissa Badini
Mon type.. vous avez dansé quand le MPP est venu au pouvoir.. Allez y leur demander pourquoi rien n’a changé et ne changera..