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Région du Centre-nord : Les acteurs au bilan de l’an 1 du Projet d’accès à l’éducation des déplacés internes

Publié le jeudi 24 février 2022 à 14h30min

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Région du Centre-nord : Les acteurs au bilan de l’an 1 du Projet d’accès à l’éducation des déplacés internes

À l’occasion de l’an1 du projet, "Burkina Faso, accès à la scolarisation pour les enfants dans les zones à fort défi sécuritaire", les membres du comité régional de suivi du projet se sont réunis en session ordinaire ce jeudi 24 février 2022. Il s’est agi pour eux de faire le point financier et l’état d’avancement des travaux de l’an 1 du projet, d’établir une feuille de route pour la deuxième année et enfin de formuler des recommandations en vue d’améliorer les résultats. C’est le gouverneur de la région, Casimir B. Segda, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux.

Le projet "Burkina Faso, accès à la scolarisation des enfants dans les zones a fort défi sécuritaire (BASE)" vient en réponse à la crise sécuritaire qui secoue le Burkina Faso depuis 2015 avec pour conséquence la fermeture de plusieurs établissements scolaires. Pour y faire face, Plan Burkina Faso a obtenu de l’Agence française de développement, un financement d’environ deux milliards de FCFA pour financer la scolarisation d’enfants victimes de la crise sécuritaire.

D’une durée de trois ans (septembre 2020 - mars 2023), ce projet vise à soutenir l’accès à une éducation de qualité pour 32 050 enfants (filles et garçons) dont l’âge est compris entre 6 à 15 ans dans six communes de la région du Centre-nord. Ce sont : Kongoussi et Bourzanga dans la province du Bam ; Barsalogho, Pissila et Kaya dans la province du Sanmatenga et Bouroum dans la province du Namentenga.

Présidium, de la gauche vers la droite : Clément Méda, directeur du bureau Plan international du Centre-nord ; Casimir B. Segda, gouverneur du Centre-nord et président du comité suivi régional du projet ; Guy Andang, spécialiste d’éducation de Plan international Burkina Faso

A entendre le directeur du bureau de Plan international de la région du Centre-nord, Clément Méda, la région enregistre 391 établissements scolaires fermés, soit 11% des établissements fermés au niveau national, affectant 56 492 élèves dont 26 310 filles. Pourtant, dit-il, l’éducation est un droit fondamental qu’il faut garantir à chaque enfant. C’est dans cette dynamique qu’il a invité chaque participant à faire du slogan « tous mobilisés pour l’éducation des enfants dans la région du Centre-Nord, nous y gagnerons » leur cheval de bataille.

Le gouverneur de la région a pour sa part remercié l’Agence française de développement (AFD) pour son investissement à travers la création du projet. Aussi, il a réitéré ses félicitations aux différents acteurs pour leur engagement et leur détermination dans la mise en œuvre du projet en vue du développement du système éducatif sur son territoire. A cet effet, il n’a pas hésité à rassurer les partenaires, l’AFD en particulier, et Plan international Burkina Faso de sa disponibilité à les accompagner dans toutes initiatives dont les résultats seront bénéfiques pour sa communauté.

Mathieu Mandi, spécialiste d’éducation en situation d’urgence de Plan international Burkina Faso, bureau de Kaya.

Officiellement lancé le 19 février 2021 à Ouagadougou, le projet "accès à la scolarisation pour les enfants dans les zones a fort défi sécuritaire" a pu octroyer des bourses scolaires à plus de 500 enfants, l’accompagnement pour l’établissement d’actes de naissance à plus de 1500 enfants pour leur permettre de se scolariser et passer les examens. Plus de 1 300 élèves ont bénéficié également d’une prise en charge des frais de scolarité et de l’association des parents d’élèves (APE) etc.

Participants

« Ces résultats déjà engrangés sur le terrain dans l’intervalle d’une année sont à saluer. Notre ambition est de pouvoir réaliser toutes les activités inscrites au programme durant les 30 mois sinon faire plus », a déclaré Mathieu Mandi, spécialiste d’éducation en situation d’urgence de Plan international Burkina Faso, bureau de Kaya.

En rappel, l’objectif fondamental du projet BASE est de contribuer à l’amélioration de l’accès équitable à une éducation de qualité, sûre, inclusive et sensible au genre. Aussi, il vise à renforcer la résilience du système au Burkina Faso.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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