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Université Joseph Ki-Zerbo : Soutenance de six thèses de doctorat unique en biologie moléculaire et en génétique moléculaire au Laboratoire de biologie moléculaire et de génétique (LABIOGENE)

Publié le lundi 14 février 2022 à 23h00min

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Université Joseph Ki-Zerbo : Soutenance de six thèses de doctorat unique en biologie moléculaire et en génétique moléculaire au Laboratoire de biologie moléculaire et de génétique (LABIOGENE)

Du 1er au 10 février 2022, six thèses de doctorat unique en Biologie Moléculaire et en Génétique Moléculaire ont été présentées et soutenues au sein de LABIOGENE, Centre d’excellence UEMOA. De ces six thèses sont issues treize articles scientifiques publiés dans des revues internationales indexées. Que revêt l’importance de ces soutenances ? Quels sont les impacts de la biologie moléculaire et de la génétique moléculaire ?

La Biologie moléculaire se définit comme étant une discipline scientifique située au croisement de la physique, de la biochimie et de la génétique. La biologie moléculaire étudie les mécanismes de fonctionnement de la cellule au niveau moléculaire. Tandis que la Génétique moléculaire, qui est une branche de la biologie et de la génétique, analyse au niveau moléculaire les structures et les fonctions des gènes de types sauvages (en anglais : wild type) et les mutants. En d’autres mots plus simples, la génétique moléculaire serait l’application des méthodes de la biologie moléculaire à la génétique.

Ces six néo-docteurs ont utilisé la biologie moléculaire et la génétique moléculaire pour répondre à des problématiques de la santé humaine (cancer du sein, hépatites virales, vaginoses, infections sexuellement transmissibles (IST)) et de la santé animale (la peste porcine africaine) ; de la justice et de la sécurité (science forensique) et enfin de la lutte contre les virus pathogènes qui ravagent le riz au Burkina Faso.

La première thèse

Elle a été soutenue par MILLOGO Missa, Commissaire divisionnaire, Directeur de la Police Technique et Scientifique (PTS), sur le thème « Apport des empreintes génétiques en criminalistique au Burkina Faso » devant un jury composé de :

Président :

Pascal NIAMBA, Colonel Major de l’Armée burkinabè et Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO ;

Membres :

Jacques SIMPORE, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO (Directeur de Thèse) ;

Simplice D. KAROU, Professeur Titulaire, Université de Lomé, Togo (Rapporteur) ;
Mahamoudou SANOU, Colonel Major de l’Armée burkinabè et Maître de Conférences Agrégé, Université Joseph KI-ZERBO ;

Cyrille BISSEYE, Maître de Conférences, Université de Franceville, Gabon (Rapporteur) ;

Florencia Wendkuuni DJIGMA, Maître de Conférences, Université Joseph KI-ZERBO (Rapporteur) ;

Raoul W. KARFO, Commandant de l’Armée burkinabè et Maître Assistant, Université Joseph KI-ZERBO (Invité).

Les objectifs de cette thèse étaient :

L’objectif général : Montrer l’apport des empreintes digitales et génétiques dans l’identification humaine au Burkina Faso.

Les objectifs spécifiques :

 Déterminer la distribution morphologique des empreintes digitales parmi la population burkinabè

 Montrer la contribution des techniques ABO-Rhésus/ Electrophorèse de l’hémoglobine et l’analyse des « short tandem repeats » (STR) (qui sont de courtes séquences d’ADN répétées) dans la détermination de la paternité au Burkina Faso ;
 Evaluer l’apport de l’analyse ADN dans la résolution des affaires criminelles.

Conclusion : les résultats démontrent que les empreintes digitales et génétiques sont très utiles en criminalistique. L’analyse ADN permet de déterminer avec certitude l’identification humaine et fournit une preuve tangible en matière pénale.

Mots-clé : ADN, empreintes digitales, génétiques, forensique, Burkina Faso

La deuxième thèse

Elle a été soutenue par YELEMKOURE Tampoubila Edwige sur le thème « Les hépatites au Burkina Faso : Dépistage et prévention de la transmission verticale du VHB ; génotypage du VHC et sa thérapie antivirale » devant un jury composé de :

Président :
Georges Anicet OUEDRAOGO, Professeur Titulaire, Université Nazi Boni ;

Membres :
Jacques SIMPORE, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO (Directeur de Thèse) ;

Simplice D. KAROU, Professeur Titulaire, Université de Lomé, Togo (Rapporteur) ;
Mahamoudou SANOU, Maître de Conférences Agrégé, Université Joseph KI-ZERBO (Rapporteur) ;

Bagora BAYALA, Maitre de Conférences, Ecole Normale Supérieure de Koudougou (Rapporteur) ;

Lassina TRAORE, Maitre-Assistant, Université Joseph KI- ZERBO (Invité).

Les objectifs de cette thèse étaient :

Objectif général : Contribuer à la prévention et à une meilleure prise en charge des hépatites virales B et C au Burkina Faso

Objectifs spécifiques :

 Déterminer la prévalence du VHB chez les femmes enceintes et le taux d’anticorps anti-VHB par ELISA chez les enfants vaccinés ;
 Évaluer par PCR en temps réel le taux de transmission mère-enfant du VHB ;
 Estimer la prévalence du VHC dans la population générale ;
 Déterminer les différents génotypes du VHC circulants chez les patients infectés sous traitement antiviral (AAD) et l’évolution de leurs virémies.

Conclusion : Cette étude a permis de confirmer que la transmission verticale du VHB est bien une réalité au Burkina Faso et que la vaccination dès la naissance permettrait de réduire significativement cette transmission. Les antiviraux à action directe (AAD) sont très efficaces pour le traitement du VHC et devrait être subventionnés pour être accessibles à la majorité de la population.

Mots clés : Virus de l’hépatite B ; Virus de l’hépatite C ; PCR en temps réel ; Génotype ; Vaccin ; Médicaments pan-génotypiques ; Burkina Faso

La troisième thèse

Elle a été soutenue par KIENDREBEOGO Touwendpoulimdé Isabelle sur le thème « Polymorphismes de la glutathion S-transférase, susceptibilité au cancer du sein et dépistage par PCR en temps réel des mutations génétiques BRCA1/2 au Burkina Faso » devant un jury composé de :

Président :

Charlemagne M. R. OUEDRAOGO, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO ;

Membres :

Jacques SIMPORE, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO (Directeur de Thèse) ;

Simplice D. KAROU, Professeur Titulaire, Université de Lomé, Togo (Rapporteur) ;

Djénéba OUERMI, Maître de Conférences, Université Joseph KI-ZERBO (Rapporteur) ;

Amana METUOR-DABIRE, Maitre de Conférences, Université de Dédougou (Rapporteur) ;

Abdou Azaque ZOURE, Chargé de Recherche, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (Invité).

Les objectifs de cette thèse étaient les suivants :

Objectif général : rechercher des facteurs de risque génétiques du cancer du sein au Burkina Faso en vue d’une prévention et d’une prise en charge précoce.

Objectifs spécifiques

 Rechercher les associations entre la variabilité génétique de GSTM1, GSTT1 et la susceptibilité au cancer du sein chez des femmes ;

 Étudier les mutations sur l’exon 11 du gène BRCA1 et des facteurs de risque induisant le cancer du sein dans une population de femmes au Burkina Faso ;

 Déterminer les mutations du gène BRCA1 (c.5177_5180delGAAA et c.4986+6T) et du gène BRCA2 (c.6445_6446delAT) chez des femmes dans le cadre d’une prévention.

Conclusion : Ces résultats montrent d’une part la contribution des facteurs génétiques et environnementaux au développement du cancer du sein et d’autre part invitent à une recherche plus poussée d’autres facteurs de risque et à la mise en place d’un système de diagnostic précoce efficace des mutations oncogènes qui induisent le cancer du sein. A l’instar des populations caucasiennes qui ont identifié et développé des tests génétiques spécifiques à leur milieu de vie. Il serait donc nécessaire d’en faire autant pour nos populations africaines.

Mots clés : Cancer du sein, GSTM1, GSTT1, BRCA1, BRCA2, Burkina Faso.

La quatrième thèse

Elle a été soutenue par MINOUNGOU Lim-Bamba Germaine sur le thème « Épidémiologie de la Peste Porcine Africaine (PPA) au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest : situation sérologique, détection et caractérisation moléculaire des souches virales » devant un jury composé de :

Président :

Georges Anicet OUEDRAOGO, Professeur Titulaire, Université Nazi Boni (Rapporteur) ;

Membres :

Jacques SIMPORE, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO (Directeur de Thèse) ;

Amadou TRAORE, Directeur de Recherche, CNRST, Burkina Faso (Rapporteur) ;

Djénéba OUERMI, Maître de Conférences, Université Joseph KI-ZERBO ;

Florencia W. DJIGMA, Maitre de Conférences, Université Joseph KI-ZERBO, Burkina Faso (Rapporteur) ;

Abdoul Karim OUATTARA, Maitre-Assistant, Université Norbert ZONGO, Burkina Faso (Invité).

Les objectifs de cette thèse étaient les suivants :

Objectif général : conduire une investigation approfondie de la peste porcine africaine (PPA) sur toute l’étendue du territoire du Burkina Faso et dans la sous-région Ouest africaine.

Objectifs spécifiques :

 Détecter l’infection par le virus de la PPA et les anticorps induits ;

 Caractériser par la technique moléculaire le génome viral des souches du virus de la PPA responsables des foyers confirmés au Burkina Faso ;

 Comparer les souches virales de la PPA impliquées dans des foyers au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et à celles connues en Afrique de l’Ouest.

Conclusion : En l’absence de vaccin contre la peste porcine africaine (PPA), une surveillance renforcée pour la détection précoce de l’infection, des campagnes de sensibilisation sur les mesures de biosécurité dans les exploitations agricoles et la sensibilisation de toutes les parties prenantes sont nécessaires pour contrôler et prévenir une éventuelle épizootie de PPA. Notre travail appelle également à un besoin urgent d’établir un plan régional pour le contrôle et l’éradication de la PPA au sein de la communauté de la CEDEAO afin de prévenir des conséquences économiques désastreuses.

Mots clés : PPA, séroprévalence, analyse moléculaire, analyse phylogénique, CVR, Burkina Faso, Mali, Sénégal
La cinquième thèse

Elle a été soutenue par TOVO Sessi Frida Appoline sur le thème « Infections génitales chez les femmes au Burkina Faso : épidémiologie, diagnostic moléculaire, résistances aux antibiotiques et aux antifongiques » devant un jury composé de :

Président :

Lassana SANGARE, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO ;

Membres :

Jacques SIMPORE, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO (Directeur de Thèse) ;
Simplice D. KAROU, Professeur Titulaire ; Université de Lomé, Togo (Rapporteur) ;
Mahamoudou SANOU, Maître de Conférences Agrégé, Université Joseph KI-ZERBO (Rapporteur) ;
Cyrille BISSEYE, Maître de Conférences, Université de Franceville, Gabon (Rapporteur) ;
Serge Théophile R. SOUBEIGA, Chargé de Recherche, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (Invité).

Les objectifs de cette thèse étaient définis comme suit :

Objectif général : Contribuer au diagnostic et à la prise en charge médicale des infections génitales et des IST chez les femmes au Burkina Faso.

Objectifs spécifiques :

 Déterminer l’épidémiologie et la prévalence des infections génitales chez les femmes au Burkina Faso ;
 Identifier les facteurs associés aux infections génitales chez les femmes au Burkina Faso ;
 Évaluer les résistances des bactéries pathogènes colonisant la sphère génitale, aux antifongiques et aux antibiotiques ;
 Caractériser par PCR en temps réel les germes pathogènes du tractus génital retrouvés chez un groupe spécifique de femmes, les professionnelles du sexe au Burkina Faso.

Conclusion : L’ampleur des infections génitales et des IST chez les groupes ciblés dans nos travaux, et la détection des gènes de résistance associés, sollicitent un renforcement de la surveillance de l’épidémiologie moléculaire de ces pathogènes et de la surveillance de l’antibiothérapie. Les infections génitales chez les femmes en Afrique de l’Ouest doivent être classées au plan de la stratégie de lutte pour la santé de la mère et de l’enfant.

Mots clés : Infection Génitale ; HPV ; CT ; MG ; NG ; PCR, gènes de résistance.

La sixième thèse

Elle a été soutenue par KABORE Emmanuel sur le thème « Caractérisation et aspects épidémiologiques des virus de la panachure jaune du riz et de la nécrose à rayure du riz pour un développement de stratégies de lutte au Burkina Faso » devant un jury composé de :

Président :

Nicolas BARRO, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO ;

Membres :

Jacques SIMPORE, Professeur Titulaire, Université Joseph KI-ZERBO (Directeur de Thèse) ;
Simplice D. KAROU, Professeur Titulaire ; Université de Lomé, Togo (Rapporteur) ;
Drissa SEREME, Maître de Recherche, INERA/CNRST, Burkina Faso (Co-Directeur de thèse) ;
Florencia W. DJIGMA, Maitre de Conférences, Université Joseph KI-ZERBO (Rapporteur) ;
Amana METUOR-DABIRE, Maitre de Conférences, Université de Dédougou (Rapporteur).
Les objectifs de cette thèse étaient les suivants :

Objectif général : approfondir les connaissances sur les souches de Rice stripe necrosis virus (RSNV) et de Rice yellow mottle virus (RYMV) ainsi que leurs aspects épidémiologiques pour le développement des stratégies de lutte efficaces contre ces infections.

Objectifs spécifiques :

 Déterminer les aspects épidémiologiques du RYMV ;

 Étudier la diversité biologique, pathogénique et moléculaire des souches de RYMV et RSNV présentes sur le territoire national en vue d’un déploiement efficace des variétés sur le terrain ;

 Identifier, à travers un criblage, des variétés résistantes/tolérantes, combinées aux bonnes pratiques agricoles pour la promotion d’un meilleur contrôle de ces pathogènes.

Conclusion : Les résultats obtenus suggèrent que le RYMV et le RSNV constituent une réelle menace pour la riziculture burkinabè. Pour une gestion durable du RYMV et du RSNV au Burkina Faso, les informations fournies dans cette étude pourront contribuer à la mise en place de stratégies nécessaires afin de limiter les effets dommageables de ces virus et de garantir un niveau de production acceptable.

Mots clés : RYMV, RSNV, épidémiologie, diversité, protéine de capside (CP), résistance, pathogénie, contournement.

En résumé, il ressort de ces six thèses de doctorat unique que :
 Ces six nouveaux Docteurs ont été félicités par les différents membres du jury, leurs Maîtres, pour la pertinence des thèmes traités et la qualité des résultats obtenus ;
 Ces résultats seront pris en considération par LABIOGENE pour enrichir d’autres travaux au profit de la recherche scientifique et de la santé publique au Burkina Faso ;

 Les frontières du génie génétique sont de jours en jours en extension. Ainsi, progressivement, au niveau international, le curseur du progrès se déplace inexorablement vers des frontières inconnues des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives). Par conséquent, sous d’autres cieux, il ne serait plus seulement question de tests génétiques de maladies, de fabrication pharmaceutique, de « forensique » pour la justice, de soigner ou de réparer l’Homme, mais de l’augmenter, de le rendre immortel, pour, au point final, bâtir un individu plus puissant que « Homo sapiens » : un cyborg, un « transhumain ».

Les nouvelles frontières de l’ingénierie génétique et des biotechnologies avancées qui se dessinent, dans les pays industrialisés, sont pleines de promesses. Cependant, elles soulèvent d’énormes défis anthropologiques, juridiques et éthiques.

Remerciements :

L’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ) remercie, à travers son Laboratoire de Biologie Moléculaire et de Génétique (LABIOGENE), ses partenaires qui ont œuvré en synergie pour l’obtention de ces résultats scientifiques honnêtement appréciables, pour la réalisation effective de ces six (06) thèses de doctorat unique en biologie moléculaire et en génétique moléculaire. L’UJKZ exprime sa gratitude particulièrement :

 au Centre de recherche Biomoléculaire Pietro ANNIGONI (CERBA) ;
 à l’Association des amis de Pietro ANNIGONI à Florence, en Italie ;
 à l’Hôpital Saint Camille de Ouagadougou (HOSCO) ;
 aux CHU-YO, CHUP-CD, CHU-B et CHU-T du Ministère de la Santé ;
 à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS/CNRST)
 au Laboratoire de Virologie et de Biotechnologie Végétale à l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles du Burkina Faso (INERA/CNRST) du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
 à la Police Technique et Scientifique (PTS) du Ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité ;
 à l’équipe du Service de Virologie du Laboratoire National d’Élevage à Ouagadougou du Ministère de l’Agriculture, de l’Aménagement hydro-agricole, de la Mécanisation, et des Ressources animales et halieutiques ;
 à la Fondation Internationale pour la Science (IFS) ;
 à l’équipe du Laboratoire conjoint FAO/AIEA de Production et de Santé Animale à Vienne ;
 au Laboratoire Central Vétérinaire de Bamako au Mali ;
 au Laboratoire National d’Élevage et de Recherches Vétérinaires de Dakar au Sénégal ;
 à l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) ;
 au Centre d’Information et d’Orientation Scolaire et Professionnelle et des Bourses (CIOSPB)
 au Fonds National pour l’Éducation et la Recherche (FONER).

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